Le Président du Faso a donné le clap de lancement de la 26è édition marquant le cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) le samedi 23 février 2019 au stade municipal Joseph Issoufou Conombo. C’était au cours d’une belle cérémonie d’ouverture ponctuée par des discours, des prestations d’artistes et de belles chorégraphies. C’est ainsi parti pour une semaine de folie comme l’avait dit le président du comité d’organisation, Yacouba Traoré.
Ce n’était pas la grande affluence des cérémonies d’ouverture d’antan (situation sécuritaire du pays oblige). Mais on ne peut pas dire que la mobilisation a failli au lancement de cette 26è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il y avait en effet des raisons d’y être : dire non au terrorisme, être témoin oculaire de la célébration des 50 ans de la biennale du cinéma, faire de belles rencontres… Ce fut en tout cas une cérémonie d’ouverture réussie et les organisateurs peuvent bien pousser un ouf de soulagement. Eux qui ont mis les petits plats dans les grands et les grands plats dans les petits pour emprunter ses mots au Président du comité d’organisation, Yacouba Traoré, qui s’excusait par avance des imperfections qui viendraient à être constatées tout au long de la semaine de la fête du cinéma africain. S’il y a une chose qui a fait bouder certains spectateurs, c’est les contrôles de sécurité intenses.
Ce qui a fait qu’on ne pouvait pas aller et venir comme on veut au sein du stade municipal pour l’occasion , sous haute surveillance. Mais comme on le dit, on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs et dans un tel contexte on ne peut qu’obtempérer.
Hormis cette situation, la cérémonie s’est déroulée dans une bonne ambiance. Sous la direction artistique de Bil Aka Kora et la mise en scène d’Ildevert Meda, le public a eu droit à un plateau artistique de taille. D’abord cette belle chorégraphie de 50 amazones placées de part et d’autre du podium, suivie de l’entrée en scène de cette jeune fille qui se distingue des autres, à l’image de Yennega, hissée sur un cheval blanc, drapeau du pays en main. A grandes chevauchées, elle a fait le tour du stade, sous les acclamations nourries de l’assistance, avant d’aller fixer le drapeau devant le podium. Quelle émotion ! Applaudissements à tout rompre. Et que dire de cette bonne sélection d’artistes musiciens nationaux, à l’image de Sana Bob, Eunice Goula, Jah Veruty, Dez Altino, du collectif, Nourat, Issouf Compaoré, Smarty, Dicko Fils, Roger Wango et Imilio Les chanceux qui ont su apporter leur touche particulière à l’éclat de la cérémonie.
A eux s’ajoutent d’autres grands noms, comme le Ballet national du Rwanda, pays invité d’honneur et le groupe ivoirien Magic Systèm, qui ont égayé le public qui en demandait encore.
Entre ces intermèdes, il y’ a eu bien entendu les allocutions comme il fallait s’y attendre en pareille circonstance. Premier à prendre la parole, le maire de la commune de Ouagadougou. Armand Pierre Béouindé, souhaitant la bienvenue à tous, a aussi rendu un hommage aux pionniers et aux regrettés du FESPACO. Son successeur au pupitre, le PCO, Yacouba Traoré, en fera autant. Et d’assurer de la volonté de lui et de son équipe à faire vivre une édition de rêve aux nombreux festivaliers. « Quelques soient les éventuelles lacunes que vous constateriez, soyez sûrs que nous vous aimons », a t-il relevé. Au nom des pionniers, Alimata Salembéré qui a eu droit à tous les honneurs à cette cérémonie, a elle aussi rendu hommage aux devanciers qui ont cru à leur aventure il y a 50 ans, à commencer par le Président de la République de l’époque, le général Sangoulé Lamizana et son ministre des Finances, Marc Garango. «J’ai eu une pensée panafricaine accomplie » a lâché le Président de la commission de l’UEMOA au regard de la réussite de l’évènement. Le représentant du Président rwandais s’est réjoui de ce cadre de promotion du cinéma africain qui réunit comédiens, artistes et autres acteurs du 7è art.
Après avoir donné le clap de lancement, le Chef de l’Etat Roch Kaboré qui a, lui aussi, salué le mérite des devanciers a lancé cet appel : «Nous devons poursuivre le FESPACO ».
C’était ainsi parti pour la fête de la biennale du cinéma dont le programme est riche en événements parmi lesquels un colloque sur le thème : «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma africain dans son essence, son économie et sa diversité».
Jusqu’au 04 mars prochain, plus d’une centaine de films seront donnés à voir aux festivaliers dont 20 longs métrages fiction. Dans cette catégorie, trois burkinabè convoitent l’Etalon d’or de Yennenga. Au moins 3000 professionnels des métiers du cinéma, 2500 professionnels des médias et 20 000 spectateurs prennent part à la manifestation.
Halima K
Ce n’était pas la grande affluence des cérémonies d’ouverture d’antan (situation sécuritaire du pays oblige). Mais on ne peut pas dire que la mobilisation a failli au lancement de cette 26è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il y avait en effet des raisons d’y être : dire non au terrorisme, être témoin oculaire de la célébration des 50 ans de la biennale du cinéma, faire de belles rencontres… Ce fut en tout cas une cérémonie d’ouverture réussie et les organisateurs peuvent bien pousser un ouf de soulagement. Eux qui ont mis les petits plats dans les grands et les grands plats dans les petits pour emprunter ses mots au Président du comité d’organisation, Yacouba Traoré, qui s’excusait par avance des imperfections qui viendraient à être constatées tout au long de la semaine de la fête du cinéma africain. S’il y a une chose qui a fait bouder certains spectateurs, c’est les contrôles de sécurité intenses.
Ce qui a fait qu’on ne pouvait pas aller et venir comme on veut au sein du stade municipal pour l’occasion , sous haute surveillance. Mais comme on le dit, on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs et dans un tel contexte on ne peut qu’obtempérer.
Hormis cette situation, la cérémonie s’est déroulée dans une bonne ambiance. Sous la direction artistique de Bil Aka Kora et la mise en scène d’Ildevert Meda, le public a eu droit à un plateau artistique de taille. D’abord cette belle chorégraphie de 50 amazones placées de part et d’autre du podium, suivie de l’entrée en scène de cette jeune fille qui se distingue des autres, à l’image de Yennega, hissée sur un cheval blanc, drapeau du pays en main. A grandes chevauchées, elle a fait le tour du stade, sous les acclamations nourries de l’assistance, avant d’aller fixer le drapeau devant le podium. Quelle émotion ! Applaudissements à tout rompre. Et que dire de cette bonne sélection d’artistes musiciens nationaux, à l’image de Sana Bob, Eunice Goula, Jah Veruty, Dez Altino, du collectif, Nourat, Issouf Compaoré, Smarty, Dicko Fils, Roger Wango et Imilio Les chanceux qui ont su apporter leur touche particulière à l’éclat de la cérémonie.
A eux s’ajoutent d’autres grands noms, comme le Ballet national du Rwanda, pays invité d’honneur et le groupe ivoirien Magic Systèm, qui ont égayé le public qui en demandait encore.
Entre ces intermèdes, il y’ a eu bien entendu les allocutions comme il fallait s’y attendre en pareille circonstance. Premier à prendre la parole, le maire de la commune de Ouagadougou. Armand Pierre Béouindé, souhaitant la bienvenue à tous, a aussi rendu un hommage aux pionniers et aux regrettés du FESPACO. Son successeur au pupitre, le PCO, Yacouba Traoré, en fera autant. Et d’assurer de la volonté de lui et de son équipe à faire vivre une édition de rêve aux nombreux festivaliers. « Quelques soient les éventuelles lacunes que vous constateriez, soyez sûrs que nous vous aimons », a t-il relevé. Au nom des pionniers, Alimata Salembéré qui a eu droit à tous les honneurs à cette cérémonie, a elle aussi rendu hommage aux devanciers qui ont cru à leur aventure il y a 50 ans, à commencer par le Président de la République de l’époque, le général Sangoulé Lamizana et son ministre des Finances, Marc Garango. «J’ai eu une pensée panafricaine accomplie » a lâché le Président de la commission de l’UEMOA au regard de la réussite de l’évènement. Le représentant du Président rwandais s’est réjoui de ce cadre de promotion du cinéma africain qui réunit comédiens, artistes et autres acteurs du 7è art.
Après avoir donné le clap de lancement, le Chef de l’Etat Roch Kaboré qui a, lui aussi, salué le mérite des devanciers a lancé cet appel : «Nous devons poursuivre le FESPACO ».
C’était ainsi parti pour la fête de la biennale du cinéma dont le programme est riche en événements parmi lesquels un colloque sur le thème : «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma africain dans son essence, son économie et sa diversité».
Jusqu’au 04 mars prochain, plus d’une centaine de films seront donnés à voir aux festivaliers dont 20 longs métrages fiction. Dans cette catégorie, trois burkinabè convoitent l’Etalon d’or de Yennenga. Au moins 3000 professionnels des métiers du cinéma, 2500 professionnels des médias et 20 000 spectateurs prennent part à la manifestation.
Halima K