Selon les rapports de Nations Unies, 60% des décès maternels évitables ont lieu dans le cadre d’aides humanitaires. On estime qu’au moins une réfugiée ou femme déplacée sur cinq a déjà été victime de violence sexuelle. La question des besoins et réalités de vie des femmes réfugiées, à l’occasion, ce vendredi 8 mars à Abidjan de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes (JIF 2019), a été placée au cœur d’une activité spéciale dédiée à la jeune fille et femme réfugiées.
C’est la Citibank qui a choisi cette année d’assister la Direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (DAARA du Ministère des Affaires Etrangères) à autonomiser les femmes réfugiées de Côte d’Ivoire, avec l’appui du HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés). Au coeur de cette initiative, le thème national de la JIF 2019 : ‘’le numérique, une solution pour l’autonomisation de la femme’’, dérivée du thème international : « penser équitablement, bâtir intelligemment, innover le changement ».
« C’est un grand honneur pour moi de prendre la parole au nom de la Citi foundation qui a contribué à hauteur de 08 millions de dollars US (…) pour aider à la résilience de jeunes femmes qui ont fait preuve de beaucoup de courage pour relever le défi de la survie dans la dignité dans leur pays d’accueil », a déclaré la DG de Citibank CI, Mme Diarrassouba Bakayoko Viviane.
Elle a également indiqué que leur contribution, cette année, est axée sur trois axes. Ce sont notamment le don de vivres et non vivres pour la solidarité, un plaidoyer sur la nécessité d’avoir un compte en banque ou un portefeuille électronique, une contribution d’un psychiatre sur les traumas et les processus à mettre en œuvre pour accélérer leur réinsertion dans la société.
Mme Dieket Née Sanganoko Minata, Directrice de la DAARA, a souligné par ailleurs que sur les 1825 réfugiés à qui la Côte d’Ivoire a accordé asile, 863 sont à ce jour des filles et des femmes. Elle a également relevé que leur besoin financier et leur manque de formation constituent un gros obstacle à leur insertion dans le milieu des banques et de la micro finance.
Selon elle, ces femmes dont certaines vivent dans notre pays depuis de longues années ont besoin d’être autonomes. Leur indépendance financière est la clé de leur futur. Elles ont donc besoin d’être soutenues. « C’est fort de ce constat, que je voudrais une fois de plus remercier la fondation de la Citibank pour cette heureuse initiative », a-t-elle affirmé.
Cette cérémonie empreinte d’enthousiasme a permis aux filles et femmes réfugiées d’être instruites par un film, « Brave Girl Rising » sur la dignité de la jeune fille à relever le défi la survie, par un responsable de la micro finance, Bamba Fahan, sur les aptitudes requises pour bénéficier de micro financement. La contribution du Psychiatre, Dr Sanogo Ismael, pour les encourager à sortir de l’emprise de tous les clichés psychologiques qui minent leur épanouissement social et économique.
Le soutien du HCR a été traduit par la présence de son représentant, Mohamed Askia Touré, qui a révélé que les femmes réfugiées constituent 50% de la population mondiale de réfugiés.
JOB
C’est la Citibank qui a choisi cette année d’assister la Direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (DAARA du Ministère des Affaires Etrangères) à autonomiser les femmes réfugiées de Côte d’Ivoire, avec l’appui du HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés). Au coeur de cette initiative, le thème national de la JIF 2019 : ‘’le numérique, une solution pour l’autonomisation de la femme’’, dérivée du thème international : « penser équitablement, bâtir intelligemment, innover le changement ».
« C’est un grand honneur pour moi de prendre la parole au nom de la Citi foundation qui a contribué à hauteur de 08 millions de dollars US (…) pour aider à la résilience de jeunes femmes qui ont fait preuve de beaucoup de courage pour relever le défi de la survie dans la dignité dans leur pays d’accueil », a déclaré la DG de Citibank CI, Mme Diarrassouba Bakayoko Viviane.
Elle a également indiqué que leur contribution, cette année, est axée sur trois axes. Ce sont notamment le don de vivres et non vivres pour la solidarité, un plaidoyer sur la nécessité d’avoir un compte en banque ou un portefeuille électronique, une contribution d’un psychiatre sur les traumas et les processus à mettre en œuvre pour accélérer leur réinsertion dans la société.
Mme Dieket Née Sanganoko Minata, Directrice de la DAARA, a souligné par ailleurs que sur les 1825 réfugiés à qui la Côte d’Ivoire a accordé asile, 863 sont à ce jour des filles et des femmes. Elle a également relevé que leur besoin financier et leur manque de formation constituent un gros obstacle à leur insertion dans le milieu des banques et de la micro finance.
Selon elle, ces femmes dont certaines vivent dans notre pays depuis de longues années ont besoin d’être autonomes. Leur indépendance financière est la clé de leur futur. Elles ont donc besoin d’être soutenues. « C’est fort de ce constat, que je voudrais une fois de plus remercier la fondation de la Citibank pour cette heureuse initiative », a-t-elle affirmé.
Cette cérémonie empreinte d’enthousiasme a permis aux filles et femmes réfugiées d’être instruites par un film, « Brave Girl Rising » sur la dignité de la jeune fille à relever le défi la survie, par un responsable de la micro finance, Bamba Fahan, sur les aptitudes requises pour bénéficier de micro financement. La contribution du Psychiatre, Dr Sanogo Ismael, pour les encourager à sortir de l’emprise de tous les clichés psychologiques qui minent leur épanouissement social et économique.
Le soutien du HCR a été traduit par la présence de son représentant, Mohamed Askia Touré, qui a révélé que les femmes réfugiées constituent 50% de la population mondiale de réfugiés.
JOB