Abidjan- En Algérie, les annonces du président Abdelaziz Bouteflika de renoncer à un cinquième mandat ont soufflé le chaud et le froid, lundi soir sur la population selon France 24.
Le chef de l’État a déclaré qu’il ne serait pas candidat à un cinquième mandat – accédant ainsi à une revendication des Algériens dans la rue depuis le 22 février – mais a, dans le même temps, reporté à une date inconnue le scrutin du 18 avril, ouvrant de fait la voie à un prolongement de son quatrième mandat.
Des déclarations qui, au-delà des scènes de liesse, ont laissé la population "abasourdie", explique Meriem Amellal Lalmas, journaliste à France 24.
"Les Algériens sont sceptiques, ils attendent de digérer ces informations", commente-t-elle. "D’un côté, c’est une victoire car il y a eu une réponse du gouvernement, et le renoncement à un cinquième mandat était la revendication première du mouvement. Mais cette demande a évolué et le peuple réclame désormais le départ du système." Une demande à laquelle le gouvernement algérien semble loin d’avoir accédé.
Le président octogénaire, qui a fait savoir que la date de la prochaine présidentielle serait fixée lors d’une conférence nationale, restera en effet en fonctions au-delà de l'expiration de son mandat le 28 avril 2019 et ce jusqu'à ce que le nom d'un nouveau président sorte des urnes.
Il a par ailleurs nommé le ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, au poste de Premier ministre et l'a chargé de former le nouveau gouvernement. Le diplomate Ramtane Lamamra a, quant à lui, été nommé au poste de vice-Premier ministre, une première depuis 2012.
kam
Le chef de l’État a déclaré qu’il ne serait pas candidat à un cinquième mandat – accédant ainsi à une revendication des Algériens dans la rue depuis le 22 février – mais a, dans le même temps, reporté à une date inconnue le scrutin du 18 avril, ouvrant de fait la voie à un prolongement de son quatrième mandat.
Des déclarations qui, au-delà des scènes de liesse, ont laissé la population "abasourdie", explique Meriem Amellal Lalmas, journaliste à France 24.
"Les Algériens sont sceptiques, ils attendent de digérer ces informations", commente-t-elle. "D’un côté, c’est une victoire car il y a eu une réponse du gouvernement, et le renoncement à un cinquième mandat était la revendication première du mouvement. Mais cette demande a évolué et le peuple réclame désormais le départ du système." Une demande à laquelle le gouvernement algérien semble loin d’avoir accédé.
Le président octogénaire, qui a fait savoir que la date de la prochaine présidentielle serait fixée lors d’une conférence nationale, restera en effet en fonctions au-delà de l'expiration de son mandat le 28 avril 2019 et ce jusqu'à ce que le nom d'un nouveau président sorte des urnes.
Il a par ailleurs nommé le ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, au poste de Premier ministre et l'a chargé de former le nouveau gouvernement. Le diplomate Ramtane Lamamra a, quant à lui, été nommé au poste de vice-Premier ministre, une première depuis 2012.
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