La croissance économique ivoirienne s’est établie à 7,4% en 2018, a indiqué jeudi le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, ajoutant que le gouvernement prévoit un taux de 7,7% en 2019, lors d’une conférence de presse.
« Le taux de croissance de notre économie en 2018 a été de 7,4%, il est projeté pour l’année 2019 à 7,7% côté Côte d'Ivoire » contre 7,5% par le Fonds monétaire international (FMI), a dit M. Gon Coulibaly, lors d’une conférence de presse à la primature.
Le déficit budgétaire, quant à lui, a atteint 4% par rapport au Produit intérieur brut (PIB) en 2018. Le gouvernement ivoirien s’est engagé, selon M. Coulibaly, à réduire ce déficit à 3% pour l’année 2019 pour se conformer à la norme communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Sur la question de l’Eurobond, il a fait savoir que l’Etat ivoirien « n’a pas d’Eurobond décidé pour cette année » au niveau du budget, où chaque année le pays recherche un certain montant sur le marché international ou sous-régional.
« Après analyse de la situation en ce qui concerne les marchés internationaux, nous n’avons pas pris encore la décision d’aller sur l’international et nos options sont de financer nos besoins qui se situent autour de 1.450 milliards de Fcfa sur le marché sous-régional », a-t-il souligné.
L’Etat ivoirien a lancé « un appel d’offres au niveau de banques internationales pour des prêts directs avec des banques internationales, en cours de dépouillement, pour environ 500 milliards Fcfa », a-t-il relevé, ajoutant que « le solde, d’un peu plus de 900 milliards Fcfa sera livré au niveau du marché sous-régional ».
« Si nous devons aller pour un Eurobond peut-être ça sera pour une opération de rachat de dette pour pouvoir améliorer le profil de la dette » en rachetant une partie de la dette ancienne à des conditions qui sont meilleures, a-t-il poursuivi, notant que cela est en cours d’étude.
Pour l’émission internationale en Fcfa, le gouvernement a toujours ce projet, mais il y a une série de conditions à remplir, que ce soit au niveau de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) et le pays travaille à cela pour faire cette émission en vue d'élargir le champ des possibilités, a-t-il indiqué.
La Côte d'Ivoire, première puissance économique de l'Uemoa, poursuit sa dynamique de croissance entamée depuis 2011. En 2017, le pays a enregistré un taux de croissance de 7,7%, une inflation maîtrisée de 0,7% et un déficit budgétaire de 4,2%.
AP/ls/APA
« Le taux de croissance de notre économie en 2018 a été de 7,4%, il est projeté pour l’année 2019 à 7,7% côté Côte d'Ivoire » contre 7,5% par le Fonds monétaire international (FMI), a dit M. Gon Coulibaly, lors d’une conférence de presse à la primature.
Le déficit budgétaire, quant à lui, a atteint 4% par rapport au Produit intérieur brut (PIB) en 2018. Le gouvernement ivoirien s’est engagé, selon M. Coulibaly, à réduire ce déficit à 3% pour l’année 2019 pour se conformer à la norme communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Sur la question de l’Eurobond, il a fait savoir que l’Etat ivoirien « n’a pas d’Eurobond décidé pour cette année » au niveau du budget, où chaque année le pays recherche un certain montant sur le marché international ou sous-régional.
« Après analyse de la situation en ce qui concerne les marchés internationaux, nous n’avons pas pris encore la décision d’aller sur l’international et nos options sont de financer nos besoins qui se situent autour de 1.450 milliards de Fcfa sur le marché sous-régional », a-t-il souligné.
L’Etat ivoirien a lancé « un appel d’offres au niveau de banques internationales pour des prêts directs avec des banques internationales, en cours de dépouillement, pour environ 500 milliards Fcfa », a-t-il relevé, ajoutant que « le solde, d’un peu plus de 900 milliards Fcfa sera livré au niveau du marché sous-régional ».
« Si nous devons aller pour un Eurobond peut-être ça sera pour une opération de rachat de dette pour pouvoir améliorer le profil de la dette » en rachetant une partie de la dette ancienne à des conditions qui sont meilleures, a-t-il poursuivi, notant que cela est en cours d’étude.
Pour l’émission internationale en Fcfa, le gouvernement a toujours ce projet, mais il y a une série de conditions à remplir, que ce soit au niveau de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) et le pays travaille à cela pour faire cette émission en vue d'élargir le champ des possibilités, a-t-il indiqué.
La Côte d'Ivoire, première puissance économique de l'Uemoa, poursuit sa dynamique de croissance entamée depuis 2011. En 2017, le pays a enregistré un taux de croissance de 7,7%, une inflation maîtrisée de 0,7% et un déficit budgétaire de 4,2%.
AP/ls/APA