La Côte d’Ivoire à l’honneur. Le Professeur Mariatou Koné, Ministre de la Solidarité de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté vient d’être portée à la tête du Comité Régional de Pilotage du Projet Swedd avec pour champ d’actions, les sept pays qui ont sont membres. Elle remplace à ce poste, monsieur Adama Tiémoko Diarra, Ministre du Plan et de l’Aménagement du territoire du Mali.
C’est l’information principale qui ressort de huit clos tenu entre les ministres des pays membres du Swedd et les partenaires techniques et financiers que sont la Banque Mondiale et du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP). Elle a été rendue publique le samedi 30 mars à Abidjan au terme de la 4 ème session ordinaire du Comité Régional de Pilotage des pays bénéficiaires du Swedd.
Au cours du passage de témoin, le Président sortant s’est dit confiant quant au leadership de la nouvelle présidente à relever les importants défis dans la communauté Swedd. Ces défis sont entre autres l’éducation, accroitre le taux de femmes éduquées, permettre aux femmes déscolarisées de reprendre le chemin de l’école, inscrire la question de la santé comme une priorité et surtout mettre fin aux mariages précoces. . « Je ne doute pas un seul instant au regard de votre parcours brillant à la fois universitaire que gouvernemental, que vous accomplirez cette mission avec succès » s’est félicité Adama Tiémoko Diarra
En effet, l’espace Swedd comptait en 2015, 107 millions d’habitants. Et les projections estiment pour la période 2063, à 356 millions les populations de cet espace. D’où l’intérêt d’initier des reformes en vue d’une adéquation entre le poids démographique et le poids économique au niveau des Etats.
S’adressant à ses pairs, le Professeur Mariatou Koné a dit mesurer l’importance des défis à relever. « Nous avons fait des pas importants dans la mise en œuvre du Swedd. Mais de nombreux défis nous attendent. Ce sont par exemple, l’extension du projet à l’ensemble des pays du sahel et pourquoi pas de l’Afrique, l’organisation de la table ronde de mobilisation des ressources en 2019, la mise en place d’un cadre de partenariat public privé autour du dividende démographique, le respect des agendas 2030 et 2060 et le respect de la feuille de l’union africaine » a-t-elle rappelé.
Pour conduire à bien cette mission la nouvelle présidente compte s’appuyer sur l’ensemble des ministres du Swedd et également sur les partenaires techniques et financiers dont l’appui constant n’a jamais fait défaut.
Le Professeur Mariatou Koné n’a pas manqué d’inviter à une appropriation du Swedd. ‘’ La vision du projet Swedd doit être appropriée par nos Etats, par nos populations pour un mieux-être et une qualité de vie qui leur confère toute la dignité d’être humain » a-t-elle insisté.
Le projet « Autonomisation des Femmes et de Dividende Démographique au Sahel » (SWEDD) est une initiative régionale impliquant sept pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre confrontés à des défis sociodémographiques identiques (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Benin et le Tchad). Il vise à renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes en vue d’accélérer la transition démographique dans la région. Financé par la Banque Mondiale, il est mis en œuvre par les pays avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la Population et l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).
La Guinée, le Sénégal et le Cameroun frappent à la porte du Swedd et souhaitent y faire leur entrée.
C’est l’information principale qui ressort de huit clos tenu entre les ministres des pays membres du Swedd et les partenaires techniques et financiers que sont la Banque Mondiale et du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP). Elle a été rendue publique le samedi 30 mars à Abidjan au terme de la 4 ème session ordinaire du Comité Régional de Pilotage des pays bénéficiaires du Swedd.
Au cours du passage de témoin, le Président sortant s’est dit confiant quant au leadership de la nouvelle présidente à relever les importants défis dans la communauté Swedd. Ces défis sont entre autres l’éducation, accroitre le taux de femmes éduquées, permettre aux femmes déscolarisées de reprendre le chemin de l’école, inscrire la question de la santé comme une priorité et surtout mettre fin aux mariages précoces. . « Je ne doute pas un seul instant au regard de votre parcours brillant à la fois universitaire que gouvernemental, que vous accomplirez cette mission avec succès » s’est félicité Adama Tiémoko Diarra
En effet, l’espace Swedd comptait en 2015, 107 millions d’habitants. Et les projections estiment pour la période 2063, à 356 millions les populations de cet espace. D’où l’intérêt d’initier des reformes en vue d’une adéquation entre le poids démographique et le poids économique au niveau des Etats.
S’adressant à ses pairs, le Professeur Mariatou Koné a dit mesurer l’importance des défis à relever. « Nous avons fait des pas importants dans la mise en œuvre du Swedd. Mais de nombreux défis nous attendent. Ce sont par exemple, l’extension du projet à l’ensemble des pays du sahel et pourquoi pas de l’Afrique, l’organisation de la table ronde de mobilisation des ressources en 2019, la mise en place d’un cadre de partenariat public privé autour du dividende démographique, le respect des agendas 2030 et 2060 et le respect de la feuille de l’union africaine » a-t-elle rappelé.
Pour conduire à bien cette mission la nouvelle présidente compte s’appuyer sur l’ensemble des ministres du Swedd et également sur les partenaires techniques et financiers dont l’appui constant n’a jamais fait défaut.
Le Professeur Mariatou Koné n’a pas manqué d’inviter à une appropriation du Swedd. ‘’ La vision du projet Swedd doit être appropriée par nos Etats, par nos populations pour un mieux-être et une qualité de vie qui leur confère toute la dignité d’être humain » a-t-elle insisté.
Le projet « Autonomisation des Femmes et de Dividende Démographique au Sahel » (SWEDD) est une initiative régionale impliquant sept pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre confrontés à des défis sociodémographiques identiques (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Benin et le Tchad). Il vise à renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes en vue d’accélérer la transition démographique dans la région. Financé par la Banque Mondiale, il est mis en œuvre par les pays avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la Population et l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).
La Guinée, le Sénégal et le Cameroun frappent à la porte du Swedd et souhaitent y faire leur entrée.