Abidjan - Une partie de la presse et de l'opinion publique du Zimbabwe sont mécontentes après que les autorités judiciaires du pays auraient commandé des perruques d'une valeur de plusieurs milliers de dollars pour les juges et les avocats dans un magasin spécialisé au Royaume-Uni.
Les perruques sont faites de crin de cheval et peuvent coûter en moyenne entre 750 000 et 1,5 million FCFA l’unité. Cette question a suscité un débat dans le pays qui est en pleine crise économique. En effet, certains Zimbabwéens pensent que c'est une extravagance que ne peut pas se permettre le pays et cet achat est, par ailleurs, perçu comme un reste du colonialisme, alors que de nombreuses autres anciennes colonies ont rejeté.
"Il me semble qu'ils ont dépensé près de 100 millions FCFA en perruques. C'est de la folie ! Le Zimbabwe est indépendant depuis plus de 40 ans. Nous nous sommes tellement battus pour cela, nous devrions avoir une identité qui appartiennent à notre propre système judiciaire et que nous n'avons pas empruntée autre part", a déclaré Lloyd Msipa, avocat zimbabwéen et ancien membre de l'opposition basé à Londres.
Selon lui, cet argent aurait pu améliorer la situation des prisonniers ou restaurer les tribunaux eux-mêmes.
Au Ghana, au Nigeria et au Malawi, notamment, ces perruques sont toujours en usage.
(AIP)
tls/fmo
Les perruques sont faites de crin de cheval et peuvent coûter en moyenne entre 750 000 et 1,5 million FCFA l’unité. Cette question a suscité un débat dans le pays qui est en pleine crise économique. En effet, certains Zimbabwéens pensent que c'est une extravagance que ne peut pas se permettre le pays et cet achat est, par ailleurs, perçu comme un reste du colonialisme, alors que de nombreuses autres anciennes colonies ont rejeté.
"Il me semble qu'ils ont dépensé près de 100 millions FCFA en perruques. C'est de la folie ! Le Zimbabwe est indépendant depuis plus de 40 ans. Nous nous sommes tellement battus pour cela, nous devrions avoir une identité qui appartiennent à notre propre système judiciaire et que nous n'avons pas empruntée autre part", a déclaré Lloyd Msipa, avocat zimbabwéen et ancien membre de l'opposition basé à Londres.
Selon lui, cet argent aurait pu améliorer la situation des prisonniers ou restaurer les tribunaux eux-mêmes.
Au Ghana, au Nigeria et au Malawi, notamment, ces perruques sont toujours en usage.
(AIP)
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