La 26e édition de la journée mondiale de la liberté de la presse a débuté par une marche de " la liberté " des journalistes et professionnels des médias ce vendredi 03 mai 2019 dans la commune de Cocody à Abidjan.
À l’initiative de l’UNESCO, cette édition dont le thème est " rôle des médias dans la démocratie et les élections " a été le lieu pour la représentante résident du bureau Unesco d’Abidjan, Anne Lemaistre de féliciter les journalistes de Côte d’Ivoire pour le travail qu’ils abattent au quotidien. À la veille de ces élections, elle a demandé aux journalistes de contribuer à la paix à travers leur plume. Elle a par ailleurs évoqué des questions d’actualité, ainsi que les menaces actuelles et progrès réalisés en matière de liberté de la presse. À en croire, Anne Lemaistre, le bilan annuel de Reporters sans frontières, le nombre de journalistes persécutés a augmenté en 2018, après trois années de baisse. ’’ ce sont 80 reporters ont été tués à travers le monde pour avoir exercé leur mission d’information. Ils étaient 65 un an plus tôt’’ a-t-elle déclaré.
Le président de l’Union Nationale des Journaliste de Côte d’Ivoire (UNJCI), Traoré Moussa dit MT, a dans son propos liminaire témoigné la gratitude de l’ensemble des journalistes et professionnels de média au gouvernement pour les efforts consentis pour une Presse plus reluisante. Il a tout de même exposé les difficultés que connaissent plusieurs journalistes. Selon lui, malgré l’octroi de plus de 800 millions de FCFA à des entreprises de presse toutes catégories confondues au titre de subvention, les difficultés sont encore légions. En l’occurrence les salaires impayés dans certains médias privés. Il a par la suite déploré la longue durée des gardes vues des journalistes dans l’exercice de leur fonction. Au titre des doléances, Moussa Traoré a plaidé pour un plan Marshal dans le secteur de la presse. Aussi a-t-il fait cas des licenciements abusifs dont sont victimes les journalistes.
Le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Touré a quant à lui rassuré les journalistes que les différentes problématiques évoquées font objets de réflexions et seront traitées sous peu.
Bien avant, le directeur général de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), Fousseny Dembélé s’est réjoui de recevoir toutes organisations de presse ainsi que les journalistes pour la célébration de cette 26ème édition dans les locaux de la RTI.
Plusieurs panels ont marqué cette 26ème journée qui a réuni bon nombre de journalistes et professionnels de la Communications.
Cyprien K.
À l’initiative de l’UNESCO, cette édition dont le thème est " rôle des médias dans la démocratie et les élections " a été le lieu pour la représentante résident du bureau Unesco d’Abidjan, Anne Lemaistre de féliciter les journalistes de Côte d’Ivoire pour le travail qu’ils abattent au quotidien. À la veille de ces élections, elle a demandé aux journalistes de contribuer à la paix à travers leur plume. Elle a par ailleurs évoqué des questions d’actualité, ainsi que les menaces actuelles et progrès réalisés en matière de liberté de la presse. À en croire, Anne Lemaistre, le bilan annuel de Reporters sans frontières, le nombre de journalistes persécutés a augmenté en 2018, après trois années de baisse. ’’ ce sont 80 reporters ont été tués à travers le monde pour avoir exercé leur mission d’information. Ils étaient 65 un an plus tôt’’ a-t-elle déclaré.
Le président de l’Union Nationale des Journaliste de Côte d’Ivoire (UNJCI), Traoré Moussa dit MT, a dans son propos liminaire témoigné la gratitude de l’ensemble des journalistes et professionnels de média au gouvernement pour les efforts consentis pour une Presse plus reluisante. Il a tout de même exposé les difficultés que connaissent plusieurs journalistes. Selon lui, malgré l’octroi de plus de 800 millions de FCFA à des entreprises de presse toutes catégories confondues au titre de subvention, les difficultés sont encore légions. En l’occurrence les salaires impayés dans certains médias privés. Il a par la suite déploré la longue durée des gardes vues des journalistes dans l’exercice de leur fonction. Au titre des doléances, Moussa Traoré a plaidé pour un plan Marshal dans le secteur de la presse. Aussi a-t-il fait cas des licenciements abusifs dont sont victimes les journalistes.
Le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Touré a quant à lui rassuré les journalistes que les différentes problématiques évoquées font objets de réflexions et seront traitées sous peu.
Bien avant, le directeur général de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), Fousseny Dembélé s’est réjoui de recevoir toutes organisations de presse ainsi que les journalistes pour la célébration de cette 26ème édition dans les locaux de la RTI.
Plusieurs panels ont marqué cette 26ème journée qui a réuni bon nombre de journalistes et professionnels de la Communications.
Cyprien K.