La commande publique de l’Etat ivoirien pour l’année 2019 est évaluée à 2 138,6 milliards FCFA, a annoncé vendredi à Abidjan, le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.
Selon M. Asshoré qui s’exprimait à l’ouverture d’un atelier organisé par le Cadre permanent de concertation (CPC) sur le thème «information et sensibilisation des banques sur le contenu de la Convention-cadre, cette commande publique représente « 30% du budget 2019 de l’Etat ivoirien.
«La commande publique s’entend comme l’ensemble des contrats passés avec une entité publique (Etat, collectivité territoriale, EPN) en vue de satisfaire ses besoins en biens et services. Elle représente 30% du budget 2019, soit 2 138,6 milliards FCFA», a-t-il expliqué.
Conscientes du rôle déterminant de l’investissement public dans le développement économique et social, et soucieuses de la promotion de l’entrepreneuriat et du développement des PME/PMI, l’Administration financière publique et l'Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI), regroupées au sein du Cadre permanent de concertation (CPC), ont signé le 11 mars 2015, une Convention-cadre de financement de la commande publique.
Cette Convention-cadre est un dispositif mis en place pour une meilleure compétitivité des PME/PMI ivoiriennes à travers le financement de la commande publique par les banques.
Selon M. Assahoré qui préside également le CPC, ce montant de 2 138,6 milliards FCFA de la commande publique fait apparaître cette commande comme un « levier de compétitivité et un moteur de développement, constituant sans aucun doute une opportunité d’affaires pour les PME ivoiriennes ».
Cependant, a-t-il souligné, au regard des conclusions d’une enquête d’opinion réalisée en juillet 2016, il a été constaté que le secteur bancaire n’a pas été suffisamment sensibilisé sur l’intérêt que revêt cette Convention-cadre, encore moins sur son contenu.
« Or l’atteinte des objectifs inscrits dans ladite convention, à travers sa mise en œuvre efficiente par les parties signataires, demeure largement tributaire de la qualité de l’information dont les banques disposent et de leur sensibilisation sur son contenu », a fait observer le patron du Trésor ivoirien.
Le CPC a pour missions, entre autres, de faciliter le dialogue entre l’Administration financière publique et les acteurs du système bancaire en vue d’améliorer le financement de la commande publique.
Les travaux seront meublés par plusieurs communications. Il s’agit notamment de la présentation de la Convention-cadre, la présentation du processus de passation des marchés publics, de la présentation du circuit de la dépense et de la présentation du dispositif de soutien au financement des PME/PMI de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Les intervenants mettront l’accent sur les engagements des parties, le mode de fonctionnement de la Convention, les différentes procédures et les acteurs de l’exécution budgétaire (Ordonnateur, Administrateur de Crédit, Contrôleur financier, Contrôleur Budgétaire et Comptable public) et leurs rôles respectifs.
Les documents relatifs à l’exécution du budget et à la passation des marchés publics feront également l’objet d’échanges.
LS/APA
Selon M. Asshoré qui s’exprimait à l’ouverture d’un atelier organisé par le Cadre permanent de concertation (CPC) sur le thème «information et sensibilisation des banques sur le contenu de la Convention-cadre, cette commande publique représente « 30% du budget 2019 de l’Etat ivoirien.
«La commande publique s’entend comme l’ensemble des contrats passés avec une entité publique (Etat, collectivité territoriale, EPN) en vue de satisfaire ses besoins en biens et services. Elle représente 30% du budget 2019, soit 2 138,6 milliards FCFA», a-t-il expliqué.
Conscientes du rôle déterminant de l’investissement public dans le développement économique et social, et soucieuses de la promotion de l’entrepreneuriat et du développement des PME/PMI, l’Administration financière publique et l'Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI), regroupées au sein du Cadre permanent de concertation (CPC), ont signé le 11 mars 2015, une Convention-cadre de financement de la commande publique.
Cette Convention-cadre est un dispositif mis en place pour une meilleure compétitivité des PME/PMI ivoiriennes à travers le financement de la commande publique par les banques.
Selon M. Assahoré qui préside également le CPC, ce montant de 2 138,6 milliards FCFA de la commande publique fait apparaître cette commande comme un « levier de compétitivité et un moteur de développement, constituant sans aucun doute une opportunité d’affaires pour les PME ivoiriennes ».
Cependant, a-t-il souligné, au regard des conclusions d’une enquête d’opinion réalisée en juillet 2016, il a été constaté que le secteur bancaire n’a pas été suffisamment sensibilisé sur l’intérêt que revêt cette Convention-cadre, encore moins sur son contenu.
« Or l’atteinte des objectifs inscrits dans ladite convention, à travers sa mise en œuvre efficiente par les parties signataires, demeure largement tributaire de la qualité de l’information dont les banques disposent et de leur sensibilisation sur son contenu », a fait observer le patron du Trésor ivoirien.
Le CPC a pour missions, entre autres, de faciliter le dialogue entre l’Administration financière publique et les acteurs du système bancaire en vue d’améliorer le financement de la commande publique.
Les travaux seront meublés par plusieurs communications. Il s’agit notamment de la présentation de la Convention-cadre, la présentation du processus de passation des marchés publics, de la présentation du circuit de la dépense et de la présentation du dispositif de soutien au financement des PME/PMI de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Les intervenants mettront l’accent sur les engagements des parties, le mode de fonctionnement de la Convention, les différentes procédures et les acteurs de l’exécution budgétaire (Ordonnateur, Administrateur de Crédit, Contrôleur financier, Contrôleur Budgétaire et Comptable public) et leurs rôles respectifs.
Les documents relatifs à l’exécution du budget et à la passation des marchés publics feront également l’objet d’échanges.
LS/APA