La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique et l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) se sont retrouvés ce vendredi 24 mai 2019, à la chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, sise à Abidjan-Plateau, à la faveur d’un atelier organisé par le Cadre Permanent de Concertation (CPC), sur le thème « information et sensibilisation des banques sur le contenu de la Convention-cadre »
« La Convention-cadre est un dispositif mis en place pour une meilleure compétitivité des PME/PMI ivoiriennes à travers le financement de la commande publique par les banques », a rappelé M. ASSAHORE Konan Jacques, Directeur Général du Trésor Public dans son allocution.
La commande publique, a-t-il ajouté, s’entend comme l’ensemble des contrats passés avec une entité publique (Etat, collectivité territoriale, EPN) en vue de satisfaire ses besoins en biens et services. Elle représente 30% du budget 2019, soit 2 138,6 milliards.
« Ce montant fait apparaître la commande publique comme un levier de compétitivité et un moteur de développement, constituant sans aucun doute une opportunité d’affaires pour les PME ivoiriennes », a reconnu M. ASSAHORE. Cependant, déplore le DG du Trésor, au regard des conclusions d’une enquête d’opinion réalisée en juillet 2016, il a été constaté que le secteur bancaire n’a pas été suffisamment sensibilisé sur l’intérêt que revêt cette Convention-cadre, encore moins sur son contenu.
C’est pourquoi, la rencontre de ce vendredi mieux qu’une simple rencontre d’experts financiers, constituent pour M.ASSAHORE une lucarne dédiée à la sensibilisation des principaux acteurs impliqués dans le financement de la commande publique afin qu’ils s’approprient ce dispositif de financement mutuellement bénéfique.
Ainsi, cette journée de réflexion collective marquée par des présentations suivies d’échanges autour de divers thèmes ont permis aux parties d’être véritablement enrichis sur le contenu de la Convention-cadre, les modes d’exécution du budget de l’Etat et les opportunités de financement offertes aux PME/PMI.
Le Président du CPC n’en demandait pas plus, saluant l’intérêt porté par les parties à cet atelier. ASSAHORE s’est aussi voulu rassurant à l’endroit des banquiers qu’il a invité à faire davantage confiance à l’Etat en accroissant, de façon significative, le montant des financements octroyés aux PME/PMI dans le cadre de la commande publique. « Je voudrais rassurer, s’il en est encore besoin, l’ensemble des banques que les longs délais de paiement des factures, qui pendant longtemps ont constitué l’une des principales raisons de leur réticence à financer la commande publique, ne sont que de lointains souvenirs », a souligné le Directeur Général. Qui a rappelé que depuis 2012, le Trésor Public a adopté un système de classement par maturité des factures des fournisseurs dans les délais de 30, 60 ou 90 jours, à compter de la date de prise en charge. ASSAHORE a aussi relevé que dans le cadre de la Convention-cadre, un délai maximum de 90 jours est fixé pour le règlement de la commande publique.
Avant de souligner que c’est un engagement fort que le Trésor Public compte tenir au mieux. Représentant le Ministre de l’Economie et des Finances, le Conseiller technique Mimba Antoine s’est aussi félicité de la tenue de cette rencontre, non sans encourager les parties à pérenniser le dialogue au sein du CPC pour un partenariat solide et mutuellement bénéfique.
Soulignons que la commande publique s’entend comme l’ensemble des contrats passés avec une entité publique (Etat, collectivité territoriale, EPN) en vue de satisfaire ses besoins en biens et services. Elle représente 30% du budget 2019, soit 2 138,6 milliards.
Cyprien K.
« La Convention-cadre est un dispositif mis en place pour une meilleure compétitivité des PME/PMI ivoiriennes à travers le financement de la commande publique par les banques », a rappelé M. ASSAHORE Konan Jacques, Directeur Général du Trésor Public dans son allocution.
La commande publique, a-t-il ajouté, s’entend comme l’ensemble des contrats passés avec une entité publique (Etat, collectivité territoriale, EPN) en vue de satisfaire ses besoins en biens et services. Elle représente 30% du budget 2019, soit 2 138,6 milliards.
« Ce montant fait apparaître la commande publique comme un levier de compétitivité et un moteur de développement, constituant sans aucun doute une opportunité d’affaires pour les PME ivoiriennes », a reconnu M. ASSAHORE. Cependant, déplore le DG du Trésor, au regard des conclusions d’une enquête d’opinion réalisée en juillet 2016, il a été constaté que le secteur bancaire n’a pas été suffisamment sensibilisé sur l’intérêt que revêt cette Convention-cadre, encore moins sur son contenu.
C’est pourquoi, la rencontre de ce vendredi mieux qu’une simple rencontre d’experts financiers, constituent pour M.ASSAHORE une lucarne dédiée à la sensibilisation des principaux acteurs impliqués dans le financement de la commande publique afin qu’ils s’approprient ce dispositif de financement mutuellement bénéfique.
Ainsi, cette journée de réflexion collective marquée par des présentations suivies d’échanges autour de divers thèmes ont permis aux parties d’être véritablement enrichis sur le contenu de la Convention-cadre, les modes d’exécution du budget de l’Etat et les opportunités de financement offertes aux PME/PMI.
Le Président du CPC n’en demandait pas plus, saluant l’intérêt porté par les parties à cet atelier. ASSAHORE s’est aussi voulu rassurant à l’endroit des banquiers qu’il a invité à faire davantage confiance à l’Etat en accroissant, de façon significative, le montant des financements octroyés aux PME/PMI dans le cadre de la commande publique. « Je voudrais rassurer, s’il en est encore besoin, l’ensemble des banques que les longs délais de paiement des factures, qui pendant longtemps ont constitué l’une des principales raisons de leur réticence à financer la commande publique, ne sont que de lointains souvenirs », a souligné le Directeur Général. Qui a rappelé que depuis 2012, le Trésor Public a adopté un système de classement par maturité des factures des fournisseurs dans les délais de 30, 60 ou 90 jours, à compter de la date de prise en charge. ASSAHORE a aussi relevé que dans le cadre de la Convention-cadre, un délai maximum de 90 jours est fixé pour le règlement de la commande publique.
Avant de souligner que c’est un engagement fort que le Trésor Public compte tenir au mieux. Représentant le Ministre de l’Economie et des Finances, le Conseiller technique Mimba Antoine s’est aussi félicité de la tenue de cette rencontre, non sans encourager les parties à pérenniser le dialogue au sein du CPC pour un partenariat solide et mutuellement bénéfique.
Soulignons que la commande publique s’entend comme l’ensemble des contrats passés avec une entité publique (Etat, collectivité territoriale, EPN) en vue de satisfaire ses besoins en biens et services. Elle représente 30% du budget 2019, soit 2 138,6 milliards.
Cyprien K.