La réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des États membres de la CEDEAO sur le programme de la monnaie unique de l’espace communautaire s'est achevée à Abidjan, le mardi 18 juin 2019.
Selon le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Koné, qui a lu le rapport final, la monnaie représente pour l’économie ce que le sang est pour le corps humain: « Sa quantité et sa qualité sont d’une grande importance. Aussi, le processus de création d’une monnaie qui viendra se substituer à nos monnaies locales est-il nécessairement complexe et délicat. Il exige que nous nous assurions de la qualité de cette monnaie et de sa comptabilité avec nos économies puisque nous devons faire en sorte que la santé des principaux organes de nos économies, au travers desquels celle-ci devra circuler, soit en mesure de l’accepter. C’est tout l’enjeu des différentes activités consignées dans la feuille de route adoptée par les plus hautes autorités de notre communauté et dont l’évaluation de la mise en œuvre nous est confiée. À l’issue de nos travaux, je me félicite des avancées notables que nous avons pu relever ensemble. Notamment en ce qui concerne les performances en matière de convergence macro-économique de nos économies, qui constitue à n’en point douter une condition sine qua non de la qualité du processus de l’engagement de nos États membres. Je voudrais à cet égard exhorter la commission de la CEDEAO et l’ensemble des institutions impliquées à renforcer le mécanisme de la surveillance multilatérale, et inviter tous mes collègues en charge de l’économie et des Finances, à s’y impliquer pleinement. C’est à ce prix que nous réussirons les importants chantiers indispensables que sont la coordination des politiques économiques et la stabilité de la convergence macro-économique, la consolidation du marché commun de la CEDEAO et enfin, l’harmonisation des normes et pratiques statistiques. Il y a également le choix approprié du taux de change, le cadre de la politique monétaire, le modèle de la banque centrale et l’harmonisation des statistiques de la balance des paiements de la production extérieure des États. Sur cette délicate question, je me félicite du sens de responsabilité et de sagesse dont nous avons fait preuve pendant nos débats. En effet, je note avec satisfaction les points de convergence auxquels nous sommes parvenus sur l’ensemble de ces points. Concernant l’intégration des marchés financiers et des capitaux, nous avons noté des avancées importantes. J’encourage vivement nos institutions qui en sont responsables à les finaliser. Par ailleurs, nous avons noté des activités dont l’exécution mérite d’être accélérée, notamment la création du fonds de solidarité et de stabilité communautaires, l’harmonisation des statistiques monétaires et financières, et la mise en place du système de paiement et de règlement de la CEDEAO. J’exhorte l’ensemble des institutions qui en ont la charge à mutualiser leurs ressources et compétences pour les mener à bien et à bonne date. Ces activités sont essentielles car la feuille de route est un tout et nos mandats ne sauraient se satisfaire d’une mise en œuvre partielle ».
Le ministre Adama Koné a rappelé les performances de l’économie régionale, en amélioration continue depuis mi 2016, passant à une croissance de 3% en 2018 contre 2,3% en 2017. Le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude BROU a indiqué pour sa part, que les recommandations de cette rencontre seront soumises à la conférence des Chefs d’État, prévue le 29 juin à Abuja, d’autant plus que les Chefs d’État se sont fixé l’échéance de 2020 pour aboutir à la création de la monnaie unique de l’espace CEDEAO.
OD avec Sercom MEF
Selon le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Koné, qui a lu le rapport final, la monnaie représente pour l’économie ce que le sang est pour le corps humain: « Sa quantité et sa qualité sont d’une grande importance. Aussi, le processus de création d’une monnaie qui viendra se substituer à nos monnaies locales est-il nécessairement complexe et délicat. Il exige que nous nous assurions de la qualité de cette monnaie et de sa comptabilité avec nos économies puisque nous devons faire en sorte que la santé des principaux organes de nos économies, au travers desquels celle-ci devra circuler, soit en mesure de l’accepter. C’est tout l’enjeu des différentes activités consignées dans la feuille de route adoptée par les plus hautes autorités de notre communauté et dont l’évaluation de la mise en œuvre nous est confiée. À l’issue de nos travaux, je me félicite des avancées notables que nous avons pu relever ensemble. Notamment en ce qui concerne les performances en matière de convergence macro-économique de nos économies, qui constitue à n’en point douter une condition sine qua non de la qualité du processus de l’engagement de nos États membres. Je voudrais à cet égard exhorter la commission de la CEDEAO et l’ensemble des institutions impliquées à renforcer le mécanisme de la surveillance multilatérale, et inviter tous mes collègues en charge de l’économie et des Finances, à s’y impliquer pleinement. C’est à ce prix que nous réussirons les importants chantiers indispensables que sont la coordination des politiques économiques et la stabilité de la convergence macro-économique, la consolidation du marché commun de la CEDEAO et enfin, l’harmonisation des normes et pratiques statistiques. Il y a également le choix approprié du taux de change, le cadre de la politique monétaire, le modèle de la banque centrale et l’harmonisation des statistiques de la balance des paiements de la production extérieure des États. Sur cette délicate question, je me félicite du sens de responsabilité et de sagesse dont nous avons fait preuve pendant nos débats. En effet, je note avec satisfaction les points de convergence auxquels nous sommes parvenus sur l’ensemble de ces points. Concernant l’intégration des marchés financiers et des capitaux, nous avons noté des avancées importantes. J’encourage vivement nos institutions qui en sont responsables à les finaliser. Par ailleurs, nous avons noté des activités dont l’exécution mérite d’être accélérée, notamment la création du fonds de solidarité et de stabilité communautaires, l’harmonisation des statistiques monétaires et financières, et la mise en place du système de paiement et de règlement de la CEDEAO. J’exhorte l’ensemble des institutions qui en ont la charge à mutualiser leurs ressources et compétences pour les mener à bien et à bonne date. Ces activités sont essentielles car la feuille de route est un tout et nos mandats ne sauraient se satisfaire d’une mise en œuvre partielle ».
Le ministre Adama Koné a rappelé les performances de l’économie régionale, en amélioration continue depuis mi 2016, passant à une croissance de 3% en 2018 contre 2,3% en 2017. Le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude BROU a indiqué pour sa part, que les recommandations de cette rencontre seront soumises à la conférence des Chefs d’État, prévue le 29 juin à Abuja, d’autant plus que les Chefs d’État se sont fixé l’échéance de 2020 pour aboutir à la création de la monnaie unique de l’espace CEDEAO.
OD avec Sercom MEF