Abidjan- Quinze journalistes ivoiriens sont en formation depuis mardi, sur le phénomène de la traite des êtres humains en vue au siège du Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) à Cocody.
Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’exécution des activités du projet intitulé « Renforcement des capacités des ONG pour mieux lutter contre la traite des êtres humains en Afrique » en abrégé RECOLTEHA, coordonné par France Terre d’Asile et exécuté dans trois pays : la Tunisie, le Sénégal et la Côte d’Ivoire à travers l’ONG SOS exclusion.
Journalistes de la presse écrite et de l’audiovisuelle sélectionnés à l’issue d’un texte renforcent leurs capacités en vue de mieux appréhender les notions sur la traite et de fournir des productions journalistiques de qualité sur le phénomène.
« Chers participants journalistes, au sortir de cet atelier, nous devions mener ensemble des actions auprès de la population afin de réduire au maximum ce phénomène immoral, ignoble et dégradant. », a souhaité le vice-président de l’ONG, Touré Moussa, soulignant que le journaliste, dans sa mission de transmettre une information, doit être outillé sur la question de la traite.
Et ce, en vue de prévenir le recrutement de potentielles victimes, d’alerter des arnaques possibles, de prévenir les potentiels employeurs et passeurs des risques qu’ils encourent, et de mobiliser les acteurs institutionnels et la société civile pour qu’ils se saisissent de ces questions, a-t-il précisé.
« Vous êtes la voix des sans voix, la sentinelle éclairante, et votre responsabilité parce que engagée, si elle est pleinement assumée dans le traitement de ce dossier brûlant, vous apporterez beaucoup à la Côte d’Ivoire », a soutenu le représentant du ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, Diabaté Fousseny, au cours de la cérémonie d'ouverture cet atelier qui prend fin ce vendredi.
Selon l’ONG la coordonnatrice de l’ONG RECOLTEHA, Coat Maé, sur les 243 potentielles victimes assistées entre 2017 et 2019 en Tunisie, une écrasante majorité est ivoirienne soit 96,7%. Et en Afrique, plus de 300 à 400 victimes de trafic en Afrique sont des ivoiriens.
La traite des hommes génèrent 32 milliards de dollars dans le monde. Elle se positionne comme le troisième trafic le plus important dans le monde après le trafic d’arme et de drogue, signale-t-on.
bsb/fmo
Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’exécution des activités du projet intitulé « Renforcement des capacités des ONG pour mieux lutter contre la traite des êtres humains en Afrique » en abrégé RECOLTEHA, coordonné par France Terre d’Asile et exécuté dans trois pays : la Tunisie, le Sénégal et la Côte d’Ivoire à travers l’ONG SOS exclusion.
Journalistes de la presse écrite et de l’audiovisuelle sélectionnés à l’issue d’un texte renforcent leurs capacités en vue de mieux appréhender les notions sur la traite et de fournir des productions journalistiques de qualité sur le phénomène.
« Chers participants journalistes, au sortir de cet atelier, nous devions mener ensemble des actions auprès de la population afin de réduire au maximum ce phénomène immoral, ignoble et dégradant. », a souhaité le vice-président de l’ONG, Touré Moussa, soulignant que le journaliste, dans sa mission de transmettre une information, doit être outillé sur la question de la traite.
Et ce, en vue de prévenir le recrutement de potentielles victimes, d’alerter des arnaques possibles, de prévenir les potentiels employeurs et passeurs des risques qu’ils encourent, et de mobiliser les acteurs institutionnels et la société civile pour qu’ils se saisissent de ces questions, a-t-il précisé.
« Vous êtes la voix des sans voix, la sentinelle éclairante, et votre responsabilité parce que engagée, si elle est pleinement assumée dans le traitement de ce dossier brûlant, vous apporterez beaucoup à la Côte d’Ivoire », a soutenu le représentant du ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, Diabaté Fousseny, au cours de la cérémonie d'ouverture cet atelier qui prend fin ce vendredi.
Selon l’ONG la coordonnatrice de l’ONG RECOLTEHA, Coat Maé, sur les 243 potentielles victimes assistées entre 2017 et 2019 en Tunisie, une écrasante majorité est ivoirienne soit 96,7%. Et en Afrique, plus de 300 à 400 victimes de trafic en Afrique sont des ivoiriens.
La traite des hommes génèrent 32 milliards de dollars dans le monde. Elle se positionne comme le troisième trafic le plus important dans le monde après le trafic d’arme et de drogue, signale-t-on.
bsb/fmo