Abidjan - La communauté internationale ne doit pas prendre la générosité des Africains envers les réfugiés pour acquis, a déclaré lundi le chef de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) lors d'une réunion informelle des membres du Conseil de sécurité organisée au siège de l’ONU à New York.
S'exprimant par visioconférence depuis Genève, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a décrit l'Afrique comme un « théâtre humanitaire », en référence au récent rapport de son agence faisant état d’une augmentation significative du nombre de personnes contraintes de fuir en Afrique.
Et en même temps, l'Afrique est un « leader humanitaire » et un exemple positif pour d'autres régions du monde, a déclaré M. Grandi, de nombreux pays du continent défendant des politiques progressistes à l'égard des réfugiés. « Contrairement à d'autres régions, y compris celles où des pays ont plus de ressources et plus de moyens pour répondre, les frontières ont tendance à rester ouvertes aux flux de réfugiés ».
Faisant référence au rôle du Conseil de sécurité dans la résolution des problèmes liés aux réfugiés, aux migrations et aux déplacements, M. Grandi a appelé les États à redoubler d'efforts politiques pour trouver des solutions, car, a-t-il déclaré, là où ils réussissent, - comme dans le cas relativement rare de la Côte d'Ivoire – les réfugiés et les personnes déplacées rentrent chez eux.
Le chef du HCR a conclu son intervention en rendant hommage à la solidarité manifestée par les Africains envers ceux qui sont contraints de fuir leur foyer, soulignant que, contrairement à d’autres parties du monde, cette solidarité n’était pas un sujet de débat politique: « Nous sommes redevables aux millions d’Africains ordinaires vivant dans des villages et des villes qui, par sens du devoir, par leurs traditions culturelles ou par leurs propres valeurs, gardent la porte ouverte et partagent des ressources souvent rares ».
kam
S'exprimant par visioconférence depuis Genève, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a décrit l'Afrique comme un « théâtre humanitaire », en référence au récent rapport de son agence faisant état d’une augmentation significative du nombre de personnes contraintes de fuir en Afrique.
Et en même temps, l'Afrique est un « leader humanitaire » et un exemple positif pour d'autres régions du monde, a déclaré M. Grandi, de nombreux pays du continent défendant des politiques progressistes à l'égard des réfugiés. « Contrairement à d'autres régions, y compris celles où des pays ont plus de ressources et plus de moyens pour répondre, les frontières ont tendance à rester ouvertes aux flux de réfugiés ».
Faisant référence au rôle du Conseil de sécurité dans la résolution des problèmes liés aux réfugiés, aux migrations et aux déplacements, M. Grandi a appelé les États à redoubler d'efforts politiques pour trouver des solutions, car, a-t-il déclaré, là où ils réussissent, - comme dans le cas relativement rare de la Côte d'Ivoire – les réfugiés et les personnes déplacées rentrent chez eux.
Le chef du HCR a conclu son intervention en rendant hommage à la solidarité manifestée par les Africains envers ceux qui sont contraints de fuir leur foyer, soulignant que, contrairement à d’autres parties du monde, cette solidarité n’était pas un sujet de débat politique: « Nous sommes redevables aux millions d’Africains ordinaires vivant dans des villages et des villes qui, par sens du devoir, par leurs traditions culturelles ou par leurs propres valeurs, gardent la porte ouverte et partagent des ressources souvent rares ».
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