Après la condamnation, mercredi, de quatre enseignants à Abengourou, d'autres enseignants, mais aussi des candidats et tiers sont poursuivis en justice suite à des cas de fraude découverts lors de la session 2019 du Brevet d’études du premier cycle.
Lors d’un point presse, jeudi, au cabinet du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, l’Inspecteur général, coordonnateur général des activités du ministère, Kourouma Ibrahima, a fait le point des cas à Agengourou, Gagnoa, Divo, Guitry, Bouaflé, Bonon et Zuénoula.
« Au mépris de la déontologie de leur métier, de la décence et du bon sens, des enseignants ont transmis à certains candidats des corrigés des épreuves au moyen de leurs téléphones portables », a-t-il dénoncé.
A Abengourou, sept enseignants dont six avaient été appréhendés. L’un, Goly Olivier, professeur d’EPS est en fuite et activement recherché. Deux ont été relâchés pour délit non constitué. Aka Elichamant (professeur d’EPS), Kouamé Kouamé Claude (Anglais), Kouamé Thierri Maxime (Sciences de la vie et de la terre, option chimie) et Kra Koffi Jonas (Mathématiques) ont été condamnés à une peine d’emprisonnement ferme de 12 mois avec une amende de 300 000 FCFA à payer solidairement. La candidate au centre de la fraude a écopé de six mois de prison ferme assortis d’une amende de 30 000 FCFA.
A Divo et Guitry, quatre enseignants ont été identifiés grâce aux téléphones portables des candidats destinataires des corrigés des épreuves qu’ils ont transmis. Le dossier est en instruction pour les mesures adaptées au degré d’implication des uns et des autres. Le directeur des études d'un établissement à Guitry a été appréhendé.
A Gagnoa, le téléphone portable saisi sur un candidat a révélé l’existence de trois réseaux sous les noms de cade « BEPC 2 K 19 CI », « Zone 2 succès au BEPC » et « Les futés zone 3 ». Ce candidat arrêté puis relâché par la police fait l’objet d’une plainte régulière auprès du Procureur de la République. Deux surveillants ont été pris par une équipe de supervision de l’Inspection générale au moment où ils se partageaient l’argent soutiré à des candidats. Ils ont reconnu les faits et consigné leurs aveux dans leurs dépositions.
« Face à la gravité de ces actes de fraude, toutes les dispositions sont prises par le ministère en collaboration avec les autorités policières et judiciaires pour rechercher, identifier et sanctionner les auteurs concernés », a prévenu l’Inspecteur général, coordonnateur général, Kourouma Ibrahima. Il a exhorté les enseignants à la dynamique de la probité, les parents d’élèves à encadrer leurs progénitures pour leur éviter des actes aux conséquences incalculables et les élèves à cultiver l’esprit civique, le goût de l’effort et du travail bien fait.
Les épreuves du BEPC se sont déroulées du 17 au 21 juin. Après ce premier examen à grand tirage, suivront le CEPE et l’entrée en sixième le 1er juillet et le Baccalauréat, du 8 au 12 juillet.
(AIP)
aaa/ask
Lors d’un point presse, jeudi, au cabinet du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, l’Inspecteur général, coordonnateur général des activités du ministère, Kourouma Ibrahima, a fait le point des cas à Agengourou, Gagnoa, Divo, Guitry, Bouaflé, Bonon et Zuénoula.
« Au mépris de la déontologie de leur métier, de la décence et du bon sens, des enseignants ont transmis à certains candidats des corrigés des épreuves au moyen de leurs téléphones portables », a-t-il dénoncé.
A Abengourou, sept enseignants dont six avaient été appréhendés. L’un, Goly Olivier, professeur d’EPS est en fuite et activement recherché. Deux ont été relâchés pour délit non constitué. Aka Elichamant (professeur d’EPS), Kouamé Kouamé Claude (Anglais), Kouamé Thierri Maxime (Sciences de la vie et de la terre, option chimie) et Kra Koffi Jonas (Mathématiques) ont été condamnés à une peine d’emprisonnement ferme de 12 mois avec une amende de 300 000 FCFA à payer solidairement. La candidate au centre de la fraude a écopé de six mois de prison ferme assortis d’une amende de 30 000 FCFA.
A Divo et Guitry, quatre enseignants ont été identifiés grâce aux téléphones portables des candidats destinataires des corrigés des épreuves qu’ils ont transmis. Le dossier est en instruction pour les mesures adaptées au degré d’implication des uns et des autres. Le directeur des études d'un établissement à Guitry a été appréhendé.
A Gagnoa, le téléphone portable saisi sur un candidat a révélé l’existence de trois réseaux sous les noms de cade « BEPC 2 K 19 CI », « Zone 2 succès au BEPC » et « Les futés zone 3 ». Ce candidat arrêté puis relâché par la police fait l’objet d’une plainte régulière auprès du Procureur de la République. Deux surveillants ont été pris par une équipe de supervision de l’Inspection générale au moment où ils se partageaient l’argent soutiré à des candidats. Ils ont reconnu les faits et consigné leurs aveux dans leurs dépositions.
« Face à la gravité de ces actes de fraude, toutes les dispositions sont prises par le ministère en collaboration avec les autorités policières et judiciaires pour rechercher, identifier et sanctionner les auteurs concernés », a prévenu l’Inspecteur général, coordonnateur général, Kourouma Ibrahima. Il a exhorté les enseignants à la dynamique de la probité, les parents d’élèves à encadrer leurs progénitures pour leur éviter des actes aux conséquences incalculables et les élèves à cultiver l’esprit civique, le goût de l’effort et du travail bien fait.
Les épreuves du BEPC se sont déroulées du 17 au 21 juin. Après ce premier examen à grand tirage, suivront le CEPE et l’entrée en sixième le 1er juillet et le Baccalauréat, du 8 au 12 juillet.
(AIP)
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