Une table ronde de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre à une échelle plus grande du Projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel (SWEDD) s’est tenue samedi à Niamey au Niger, en marge du sommet des Chefs d’États de l’Union Africaine, informe une note transmise à l’AIP.
Au regard des résultats encourageants enregistrés dans les six pays où est déployé ce projet, une extension à d’autres pays à été souhaitée.
Ainsi, des Etats et la communauté internationale ont émis le vœu de voir le SWEDD se renforcer et être étendu à l’ensemble des 11 pays du Sahel et au-delà. Cependant, l’extension programmatique requiert davantage d’investissements. Il est donc essentiel que les pays consolident et intensifient les partenariats tant au plan national qu’international.
En réponse aux besoins croissants, le comité régional de pilotage présidé par la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la Pauvreté, Pr Mariatou Koné, l’UNFPA et la Banque Mondiale ont organisé cette table ronde dont l’objectif est de mobiliser auprès des partenaires au développement et du secteur privé 55 milliards par pays pour les cinq prochaines années.
Intervenant à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, la ministre Koné Mariatou a relevé que dans la plupart des pays du Sud du Sahara et plus particulièrement dans le Sahel, la dynamique reste marquée par un fort taux de fécondité (au delà de cinq enfants par femme), une proportion élevée de population, des enfants de moins de 15 ans et un fort taux de dépendance. Ce contexte engendre des exigences budgétaires énormes pour la satisfaction des besoins sociaux.
Lancé le 02 novembre 2015, le SWEDD est mis en oeuvre au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, en Mauritanie et au Tchad. Il vise à accélérer la transition démographique en général et à améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes et leur permettre d’accéder plus facilement aux services de santé reproductive, infantile et maternelle de qualité dans les zones cibles.
(AIP)
tad/cmas
Au regard des résultats encourageants enregistrés dans les six pays où est déployé ce projet, une extension à d’autres pays à été souhaitée.
Ainsi, des Etats et la communauté internationale ont émis le vœu de voir le SWEDD se renforcer et être étendu à l’ensemble des 11 pays du Sahel et au-delà. Cependant, l’extension programmatique requiert davantage d’investissements. Il est donc essentiel que les pays consolident et intensifient les partenariats tant au plan national qu’international.
En réponse aux besoins croissants, le comité régional de pilotage présidé par la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la Pauvreté, Pr Mariatou Koné, l’UNFPA et la Banque Mondiale ont organisé cette table ronde dont l’objectif est de mobiliser auprès des partenaires au développement et du secteur privé 55 milliards par pays pour les cinq prochaines années.
Intervenant à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, la ministre Koné Mariatou a relevé que dans la plupart des pays du Sud du Sahara et plus particulièrement dans le Sahel, la dynamique reste marquée par un fort taux de fécondité (au delà de cinq enfants par femme), une proportion élevée de population, des enfants de moins de 15 ans et un fort taux de dépendance. Ce contexte engendre des exigences budgétaires énormes pour la satisfaction des besoins sociaux.
Lancé le 02 novembre 2015, le SWEDD est mis en oeuvre au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, en Mauritanie et au Tchad. Il vise à accélérer la transition démographique en général et à améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes et leur permettre d’accéder plus facilement aux services de santé reproductive, infantile et maternelle de qualité dans les zones cibles.
(AIP)
tad/cmas