Abidjan (Côte d'Ivoire) - L'élection du président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des hommes et femmes de médias dans le pays, n'a pu se tenir dimanche soir en raison d'une mésentente entre les trois listes en compétition sur les modalités d'acceptation du vote par procuration, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Depuis samedi pourtant, les journalistes ivoiriens s'étaient retrouvés dans un esprit bon enfant pour le 10è congrès ordinaire de l'UNJCI dont le clou devrait être l'élection du successeur de Moussa Traoré, le président sortant. Alors que cette première journée de samedi pendant laquelle a eu lieu les travaux en commission, s'est relativement bien déroulée, celle de dimanche consacrée au vote s'est soldée par un gros cafouillage et de vives tensions.
A l'origine de ce blocage, le vote par procuration pourtant admis par les textes de l'UNJCI. En effet, selon ces textes l'organisation, les journalistes absents au congrès peuvent désigner leurs représentants pour voter à leur place. Cependant, la majorité des congressistes, contestent un vote massif par procuration estimant qu'ils ne veulent pas d'un président de leur union élu par procuration.
Après un tête à tête entre Franck Ettien, Lance Touré et Jean-Claude Coulibaly, les trois candidats en lice, il a été convenu l'acceptation de 25 procurations par candidat. Cette décision qui devrait taire les divergences entre les trois camps, a été à nouveau rejetée par les partisans du candidat Jean-Claude Coulibaly qui proposent un nombre de procuration illimité.
Interrogé, le congrès décide alors l'annulation pure et simple du vote par procuration. Cette autre proposition acceptée par les candidats Franck Ettien et Lance Touré, a été rejetée par le candidat Jean-Claude Coulibaly. Malgré les efforts de César Etou, le président du congrès, pour concilier les positions avec diverses propositions afin de faire baisser la tension de plus en plus vive entre les différents camps, rien n'y fit.
Jusqu'au petit matin de ce lundi (1h, heure locale et GMT), aucun compromis n'a pu être trouvé pour la tenue de l'élection puisque le congrès a finalement été suspendu. Le président du congrès a finalement démissionné.
Ce congrès de l'UNJCI sensé être celui de la responsabilité a plutôt exposé les contradictions des acteurs des médias ivoiriens qui n'ont pu s'accorder sur l'essentiel. Le 10è congrès ordinaire de l'UNJCI s'est ouvert samedi autour du thème, «le journaliste ivoirien face à ces responsabilités».Trois candidats sont en lice pour le poste de président de cette organisation. Il s'agit des journalistes Jean-Claude Coulibaly, Franck Ettien et Lance Touré.
LB/ls
Depuis samedi pourtant, les journalistes ivoiriens s'étaient retrouvés dans un esprit bon enfant pour le 10è congrès ordinaire de l'UNJCI dont le clou devrait être l'élection du successeur de Moussa Traoré, le président sortant. Alors que cette première journée de samedi pendant laquelle a eu lieu les travaux en commission, s'est relativement bien déroulée, celle de dimanche consacrée au vote s'est soldée par un gros cafouillage et de vives tensions.
A l'origine de ce blocage, le vote par procuration pourtant admis par les textes de l'UNJCI. En effet, selon ces textes l'organisation, les journalistes absents au congrès peuvent désigner leurs représentants pour voter à leur place. Cependant, la majorité des congressistes, contestent un vote massif par procuration estimant qu'ils ne veulent pas d'un président de leur union élu par procuration.
Après un tête à tête entre Franck Ettien, Lance Touré et Jean-Claude Coulibaly, les trois candidats en lice, il a été convenu l'acceptation de 25 procurations par candidat. Cette décision qui devrait taire les divergences entre les trois camps, a été à nouveau rejetée par les partisans du candidat Jean-Claude Coulibaly qui proposent un nombre de procuration illimité.
Interrogé, le congrès décide alors l'annulation pure et simple du vote par procuration. Cette autre proposition acceptée par les candidats Franck Ettien et Lance Touré, a été rejetée par le candidat Jean-Claude Coulibaly. Malgré les efforts de César Etou, le président du congrès, pour concilier les positions avec diverses propositions afin de faire baisser la tension de plus en plus vive entre les différents camps, rien n'y fit.
Jusqu'au petit matin de ce lundi (1h, heure locale et GMT), aucun compromis n'a pu être trouvé pour la tenue de l'élection puisque le congrès a finalement été suspendu. Le président du congrès a finalement démissionné.
Ce congrès de l'UNJCI sensé être celui de la responsabilité a plutôt exposé les contradictions des acteurs des médias ivoiriens qui n'ont pu s'accorder sur l'essentiel. Le 10è congrès ordinaire de l'UNJCI s'est ouvert samedi autour du thème, «le journaliste ivoirien face à ces responsabilités».Trois candidats sont en lice pour le poste de président de cette organisation. Il s'agit des journalistes Jean-Claude Coulibaly, Franck Ettien et Lance Touré.
LB/ls