Abidjan, L’Organisation des Nations Unies (ONU) appelle à lutter contre les trafiquants d'êtres humains et aussi à protéger et soutenir les victimes enregistrées partout dans le monde.
Le coordonnateur national de projet-lutte contre la traite des personnes, Sény Roger Yao, a livré le message du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes, initiée par le ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la Pauvreté.
Le secrétaire général de l’ONU a lancé cette année un double appel pour empêcher les criminels d’exploiter impitoyablement des êtres humains pour de l’argent, et aider les victimes à reconstruire leur vie.
Selon lui, même si la plupart des pays ont adopté les lois nécessaires suivant le Protocole de Palerme contre la traite et que certains ont prononcé récemment pour la première fois des condamnations pénales, il reste encore beaucoup à faire pour traduire en justice les trafiquants et faire en sorte que les victimes soient recensées et puissent accéder à la protection et aux services dont elles ont besoin.
"Les droits des victimes doivent être la priorité des actions, qu’il s’agisse des victimes des trafiquants, des passeurs autre d’autres formes modernes d’esclavage et d’exploitation", insiste le message.
La traite d’êtres humains est l’exploitation criminelle de femmes, d’hommes et d’enfants à des fins diverses, dont le travail forcé et l’exploitation sexuelle. Depuis 2003, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a rassemblé des informations sur environ 225 000 victimes de la traite détectées dans le monde.
Environ 72 % des victimes recensées sont des femmes et des filles. Le pourcentage d’enfants a plus que doublé entre 2004 et 2016. Dans la majorité des cas de traite signalés, les victimes sont destinées à l’exploitation sexuelle et au travail forcé, a souligné António Guterres.
(AIP)
tad/fmo
Le coordonnateur national de projet-lutte contre la traite des personnes, Sény Roger Yao, a livré le message du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes, initiée par le ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la Pauvreté.
Le secrétaire général de l’ONU a lancé cette année un double appel pour empêcher les criminels d’exploiter impitoyablement des êtres humains pour de l’argent, et aider les victimes à reconstruire leur vie.
Selon lui, même si la plupart des pays ont adopté les lois nécessaires suivant le Protocole de Palerme contre la traite et que certains ont prononcé récemment pour la première fois des condamnations pénales, il reste encore beaucoup à faire pour traduire en justice les trafiquants et faire en sorte que les victimes soient recensées et puissent accéder à la protection et aux services dont elles ont besoin.
"Les droits des victimes doivent être la priorité des actions, qu’il s’agisse des victimes des trafiquants, des passeurs autre d’autres formes modernes d’esclavage et d’exploitation", insiste le message.
La traite d’êtres humains est l’exploitation criminelle de femmes, d’hommes et d’enfants à des fins diverses, dont le travail forcé et l’exploitation sexuelle. Depuis 2003, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a rassemblé des informations sur environ 225 000 victimes de la traite détectées dans le monde.
Environ 72 % des victimes recensées sont des femmes et des filles. Le pourcentage d’enfants a plus que doublé entre 2004 et 2016. Dans la majorité des cas de traite signalés, les victimes sont destinées à l’exploitation sexuelle et au travail forcé, a souligné António Guterres.
(AIP)
tad/fmo