Le voyage touristique de presse (Eductour) organisé par l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) a commencé, ce samedi 1à août 2019, par la découverte de l’île de Gorée. Cette île qui marque un pan de l’histoire douloureuse de l’esclavage et de la traite des Noirs de l’Afrique vers le continent américain. La randonnées sur l’île part de l’embarcadère de Gorée, à Dakar, dans la capitale du Sénégal où la délégation de presse invitée de divers pays de la sous-région, prend place à bord d’une chaloupe pour la traversée. Le parcours dure une quinzaine de minutes, et nous voilà sur la célèbre île de Gorée.
Ici, le public se montre très accueillant et disponible. Comme pour conjurer les douleurs du passé, où ce fut le passage au forceps des esclaves convoyés par bateau vers les terres du ‘’nouveau monde’’. Nous apprenons avec le guide de l’Eductour que l’île comprend quatre grands quartiers avec une population estimée à environ 1 200 habitants.
La visite guidée du site commence par la célèbre Maison des esclaves, haut-lieu de la traite des Noirs au XIXe siècle. Cette maison a été construite entre 1780 et 1784, dans la rue Saint-Germain, par Nicolas Pépin. Elle aurait été la dernière esclaverie à Gorée. Les premières remontant à 1536, construites par les Portugais, premiers Européens à avoir foulé le sol de l’île en 1444. En visitant cette bâtisse rose, on est immédiatement attiré, dès l’entrée, par une ouverture lumineuse au milieu du couloir central qui donne sur la côte rocheuse. C'est la porte du fameux « voyage sans retour », là où les esclaves embarquaient pour l’adieu à leurs familles et à leur continent, le début de la longue traversée de l’Atlantique, une vie de souffrances, dont beaucoup mourraient en mer. A côté de ce couloir, un large escalier à double flèche qui conduit à l'étage et qui sert aujourd'hui de salle d'exposition des différentes cellules.
La maison des esclaves explorée, la visite se poursuit par une grande balade dans les rues étroites de l’île à la rencontre des artistes et artisans jusqu’au Castel, le pole culminant de Gorée où l’on retrouve encore les canons du colon. En route vers le musée historique, une escale est marquée pour visiter de petits marchés.
Au centre de l’île, la délégation découvre l’église St Charles Borrme de Gorée située sur la rue du Chevalier de Boufflers. Le musée historique lui, se situe sur la pointe nord de l’île. Ce musée est consacré à l’histoire générale du pays, des origines à l’indépendance, et tout particulièrement à celle de l’île de Gorée.
En 1994, sous la direction de la femme de lettres, Annette Mbaye d’Erneville, un autre musée a ouvert sur l’île. Il s’agit du Musée de la Femme dédiée à la formation et à l’animation, un cadre pour rendre hommage aux femmes sénégalaises, connues ou non, et dont le quotidien est magnifié.
L’île de Gorée, c’est aussi l’une des plus anciennes mosquées en pierre du Sénégal. Cet édifice religieux a été construit en 1890, au pied du versant ouest du Castel.
Situé sur sa pointe sud, le Castel offre un large panorama sur la ville de Dakar et la presqu’île du Cap-Vert. En face, sur le flanc ouest, le fort Saint-Michel. Il a été construit par les Français en 1892. L’île abrite aussi le musée de la mer. Aujourd’hui, ce sont de nombreuses résidences secondaires qui y ont poussé et accueille tous les jours de nombreux visiteurs.
Gorée est devenu le symbole, la mémoire de la traite négrière en Afrique. Elle est reconnue comme tel par l’ONU depuis 1978. Cette île a été l’un des tout premiers lieux à être portés sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Un témoignage exceptionnel sur l’une des plus grandes tragédies de l’histoire des sociétés humaines qu’aura été la traite négrière, synonyme de l'exploitation humaine. Ce qui donne à l’île de Gorée toute une autre réputation de sanctuaire de la réconciliation.
La randonnée sur cette île pleine d’une partie de l’histoire triste de l’Afrique Noire va se terminer tout de même, sur une note plus gaie. A savoir le déjeuner au Restaurant ANN SABRAN, en bordure de mer, ou la délégation aura le privilège de déguster le Thiou, le poisson le plus prisé au Sénégal.
Prochaine étape, le tour de la ville de Dakar, à la découverte du Monument de la Renaissance, du Musée des civilisations noires, du Centre artisanal, etc.
Mam Dieng
Envoyée spéciale
Ici, le public se montre très accueillant et disponible. Comme pour conjurer les douleurs du passé, où ce fut le passage au forceps des esclaves convoyés par bateau vers les terres du ‘’nouveau monde’’. Nous apprenons avec le guide de l’Eductour que l’île comprend quatre grands quartiers avec une population estimée à environ 1 200 habitants.
La visite guidée du site commence par la célèbre Maison des esclaves, haut-lieu de la traite des Noirs au XIXe siècle. Cette maison a été construite entre 1780 et 1784, dans la rue Saint-Germain, par Nicolas Pépin. Elle aurait été la dernière esclaverie à Gorée. Les premières remontant à 1536, construites par les Portugais, premiers Européens à avoir foulé le sol de l’île en 1444. En visitant cette bâtisse rose, on est immédiatement attiré, dès l’entrée, par une ouverture lumineuse au milieu du couloir central qui donne sur la côte rocheuse. C'est la porte du fameux « voyage sans retour », là où les esclaves embarquaient pour l’adieu à leurs familles et à leur continent, le début de la longue traversée de l’Atlantique, une vie de souffrances, dont beaucoup mourraient en mer. A côté de ce couloir, un large escalier à double flèche qui conduit à l'étage et qui sert aujourd'hui de salle d'exposition des différentes cellules.
La maison des esclaves explorée, la visite se poursuit par une grande balade dans les rues étroites de l’île à la rencontre des artistes et artisans jusqu’au Castel, le pole culminant de Gorée où l’on retrouve encore les canons du colon. En route vers le musée historique, une escale est marquée pour visiter de petits marchés.
Au centre de l’île, la délégation découvre l’église St Charles Borrme de Gorée située sur la rue du Chevalier de Boufflers. Le musée historique lui, se situe sur la pointe nord de l’île. Ce musée est consacré à l’histoire générale du pays, des origines à l’indépendance, et tout particulièrement à celle de l’île de Gorée.
En 1994, sous la direction de la femme de lettres, Annette Mbaye d’Erneville, un autre musée a ouvert sur l’île. Il s’agit du Musée de la Femme dédiée à la formation et à l’animation, un cadre pour rendre hommage aux femmes sénégalaises, connues ou non, et dont le quotidien est magnifié.
L’île de Gorée, c’est aussi l’une des plus anciennes mosquées en pierre du Sénégal. Cet édifice religieux a été construit en 1890, au pied du versant ouest du Castel.
Situé sur sa pointe sud, le Castel offre un large panorama sur la ville de Dakar et la presqu’île du Cap-Vert. En face, sur le flanc ouest, le fort Saint-Michel. Il a été construit par les Français en 1892. L’île abrite aussi le musée de la mer. Aujourd’hui, ce sont de nombreuses résidences secondaires qui y ont poussé et accueille tous les jours de nombreux visiteurs.
Gorée est devenu le symbole, la mémoire de la traite négrière en Afrique. Elle est reconnue comme tel par l’ONU depuis 1978. Cette île a été l’un des tout premiers lieux à être portés sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Un témoignage exceptionnel sur l’une des plus grandes tragédies de l’histoire des sociétés humaines qu’aura été la traite négrière, synonyme de l'exploitation humaine. Ce qui donne à l’île de Gorée toute une autre réputation de sanctuaire de la réconciliation.
La randonnée sur cette île pleine d’une partie de l’histoire triste de l’Afrique Noire va se terminer tout de même, sur une note plus gaie. A savoir le déjeuner au Restaurant ANN SABRAN, en bordure de mer, ou la délégation aura le privilège de déguster le Thiou, le poisson le plus prisé au Sénégal.
Prochaine étape, le tour de la ville de Dakar, à la découverte du Monument de la Renaissance, du Musée des civilisations noires, du Centre artisanal, etc.
Mam Dieng
Envoyée spéciale