Le sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur le terrorisme s’est officiellement ouvert ce samedi 14 septembre à Ouagadougou, sous la présidence de son président en exercice, le nigérien, Issoufou Mahamoudou. Plusieurs chefs d’Etat membres de la CEDEAO et des invités spéciaux ont pris part à cette rencontre au cours de laquelle ils ont réaffirmé la nécessité de mutualiser les efforts et les moyens pour vaincre l’hydre du terrorisme qui ne connaît pas de frontières.
Les travaux du sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur le terrorisme débutés le jeudi 12 septembre à Ouagadougou, c’est ce samedi 14 septembre, que la rencontre s’est officiellement ouverte. Et ce sont les Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté (dont la présence remarquable des présidents Idriss Déby Itno du Tchad, Mohamed Ould Ghazouani de la Mauritanie, Ibrahim Boubacar Keita du Mali, George Weah du Libéria, Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana, Faure Gnassingbé du Togo, Muhammadu Buhari du Nigeria et bien entendu de Roch Kaboré du Burkina Faso) qui ont pris le relais des réflexions dont la plus urgente reste : comment vaincre le terrorisme qui gangrène comme un cancer? Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. «Plus de 2168 incidents liés au terrorisme signalés dans la région de 2015 à 2019. Plus de 11 538 morts sur la période de 4 ans. Une augmentation des attaques terroristes de l’ordre de 150%, et des conflits intercommunautaires de l’ordre de 10 fois ce qu’ils représentaient en 2015. », selon les données de la CEDEAO.
C’est pourquoi, il est attendu de ce sommet des 15 Etats membres, élargi à la Mauritanie, au Tchad et au Cameroun, des objectifs comme la réaffirmation de la détermination des Etats membres à travailler collectivement pour prévenir et lutter plus efficacement contre le terrorisme, la redéfinition des axes d’intervention prioritaires pour les états membres, l’identification des mesures immédiates et à court terme pour endiguer l’expansion du terrorisme dans la région et la mobilisation du partenariat régional et international.
A l’ouverture des travaux, le Président du Faso, Roch Kaboré, a relevé la gravité de la situation et de sa complexité qui commandent, plus qu’une coopération, un impératif d’intérêt commun. C’est pourquoi, a t-il suggéré, «nos Etats doivent mutualiser leurs moyens humains, matériels et de renseignements, équiper et former nos Forces de défense et de sécurité pour renforcer leurs capacités opérationnelles dans le combat qu’elles mènent contre ce fléau en Afrique de l’Ouest ».
A sa suite, le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, a indiqué que le sommet sera une occasion de réaffirmer l’engagement de la CEDEAO pour éliminer le fléau du terrorisme qui ne connaît pas de frontières. A cet effet, il a souhaité la prise de décisions opportunes, fortement attendues par les pays. Le financement de la lutte, a aussi relevé M.Brou, reste au cœur des stratégies et les partenaires dont les efforts de contributions sont appréciés restent encore attendus sur le terrain.
Le moins qu’on puisse dire est que cet appel a connu un écho favorable de la part des nombreux représentants et invités qui ont pris part à la rencontre. Il s’agit, entre autres, du Président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, du représentant du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, Ibn Chambass, du ministre des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita et du représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel, Angel Losada Fernandez. Tous ont réaffirmé leur engagement et disponibilité à soutenir, par divers moyens, la lutte.
Le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, Issoufou Mahamoudou, ouvrant officiellement la session, a regretté la liste des victimes civiles et militaires du terrorisme qui ne cesse de s’allonger. Pourtant, dira t-il, nos Etats ont renforcé les systèmes de renseignements, mutualiser leurs efforts mais les terroristes font preuve d’une résilience. Alors, a t-il demandé, « faut-il trouver un substitut au dispositif de lutte actuel ou faut-il le renforcer ? ». La question reste posée en attendant la sortie du huit clos des présidents de la conférence qui doivent également au cours de la journée adopter le rapport de la session extraordinaire du Conseil de médiation et de Sécurité.
Halima K
Les travaux du sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur le terrorisme débutés le jeudi 12 septembre à Ouagadougou, c’est ce samedi 14 septembre, que la rencontre s’est officiellement ouverte. Et ce sont les Chefs d’Etat des pays membres de la Communauté (dont la présence remarquable des présidents Idriss Déby Itno du Tchad, Mohamed Ould Ghazouani de la Mauritanie, Ibrahim Boubacar Keita du Mali, George Weah du Libéria, Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana, Faure Gnassingbé du Togo, Muhammadu Buhari du Nigeria et bien entendu de Roch Kaboré du Burkina Faso) qui ont pris le relais des réflexions dont la plus urgente reste : comment vaincre le terrorisme qui gangrène comme un cancer? Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. «Plus de 2168 incidents liés au terrorisme signalés dans la région de 2015 à 2019. Plus de 11 538 morts sur la période de 4 ans. Une augmentation des attaques terroristes de l’ordre de 150%, et des conflits intercommunautaires de l’ordre de 10 fois ce qu’ils représentaient en 2015. », selon les données de la CEDEAO.
C’est pourquoi, il est attendu de ce sommet des 15 Etats membres, élargi à la Mauritanie, au Tchad et au Cameroun, des objectifs comme la réaffirmation de la détermination des Etats membres à travailler collectivement pour prévenir et lutter plus efficacement contre le terrorisme, la redéfinition des axes d’intervention prioritaires pour les états membres, l’identification des mesures immédiates et à court terme pour endiguer l’expansion du terrorisme dans la région et la mobilisation du partenariat régional et international.
A l’ouverture des travaux, le Président du Faso, Roch Kaboré, a relevé la gravité de la situation et de sa complexité qui commandent, plus qu’une coopération, un impératif d’intérêt commun. C’est pourquoi, a t-il suggéré, «nos Etats doivent mutualiser leurs moyens humains, matériels et de renseignements, équiper et former nos Forces de défense et de sécurité pour renforcer leurs capacités opérationnelles dans le combat qu’elles mènent contre ce fléau en Afrique de l’Ouest ».
A sa suite, le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, a indiqué que le sommet sera une occasion de réaffirmer l’engagement de la CEDEAO pour éliminer le fléau du terrorisme qui ne connaît pas de frontières. A cet effet, il a souhaité la prise de décisions opportunes, fortement attendues par les pays. Le financement de la lutte, a aussi relevé M.Brou, reste au cœur des stratégies et les partenaires dont les efforts de contributions sont appréciés restent encore attendus sur le terrain.
Le moins qu’on puisse dire est que cet appel a connu un écho favorable de la part des nombreux représentants et invités qui ont pris part à la rencontre. Il s’agit, entre autres, du Président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, du représentant du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, Ibn Chambass, du ministre des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita et du représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel, Angel Losada Fernandez. Tous ont réaffirmé leur engagement et disponibilité à soutenir, par divers moyens, la lutte.
Le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, Issoufou Mahamoudou, ouvrant officiellement la session, a regretté la liste des victimes civiles et militaires du terrorisme qui ne cesse de s’allonger. Pourtant, dira t-il, nos Etats ont renforcé les systèmes de renseignements, mutualiser leurs efforts mais les terroristes font preuve d’une résilience. Alors, a t-il demandé, « faut-il trouver un substitut au dispositif de lutte actuel ou faut-il le renforcer ? ». La question reste posée en attendant la sortie du huit clos des présidents de la conférence qui doivent également au cours de la journée adopter le rapport de la session extraordinaire du Conseil de médiation et de Sécurité.
Halima K