Abidjan-Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a annoncé jeudi à Lyon en France une contribution de la Côte d'Ivoire aux ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, pour un montant de 1.500.000 de dollars US, rapporte une note d’information parvenue à l’AIP.
Il a ajouté que la contribution de la Côte d’Ivoire à la lutte contre ces trois pandémies, à travers la mobilisation de ressources budgétaires de contrepartie, a augmenté d’un peu plus de 20% des subventions reçues.
Tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement dans la lutte contre ces trois maladies, le chef du gouvernement a salué les efforts du Fonds mondial, qui depuis 2003, ont permis à la Côte d'Ivoire d’accomplir des progrès significatifs. Notamment la chute de la mortalité liée au VIH-SIDA, l’augmentation des patients sous traitement antirétroviral qui est passée de 16.155 en 2005, à 252.125 en 2018 et la prise en charge de 80% des femmes séropositives enceintes pour prévenir la transmission du virus mère-enfant.
Pour ce qui est de la lutte contre le paludisme, Amadou Gon Coulibaly a souligné que le nombre de décès dû à cette pandémie a baissé de 65%. Il a également mentionné que le pays est parvenu à une couverture universelle en Moustiquaire Imprégnée à Longue durée d’action (MILDA).
Quant à la lutte contre la tuberculose, ce sont environ 20.000 patients tuberculeux qui sont dépistés et traités chaque année.
Le Premier ministre représente le président de la République, Alassane Ouattara à cette Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial de lutte contre le VIH-SIDA, la tuberculose et le paludisme qui prend ce jeudi.
Tous les trois ans, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme organise une conférence de reconstitution de ses ressources financières.
A cette occasion, tous ses donateurs gouvernementaux et du secteur privé annoncent leur promesse de dons.
Les dons collectés servent ensuite à financer directement des programmes de prévention et de lutte contre les trois grandes pandémies, qui tuent près de 2,5 millions de personnes chaque année.
Au total, 14,02 milliards de dollars devront être versés au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, afin d'éradiquer ces trois maladies d'ici 2030.
Plus de 70% des ressources du Fonds sont destinées au continent africain. Les premiers bénéficiaires sont le Nigeria, la Tanzanie, la République démocratique du Congo (RDC), le Mozambique et le Zimbabwe. Certains pays africains, comme le Nigeria ou l'Afrique du Sud, sont aussi des contributeurs.
Mais la contribution des États du continent s'élève à moins de 1% du total des ressources de l'organisation.
Le président Français, Emmanuel Macron dans son discours avait mis la pression sur plusieurs gouvernements, jeudi, pour réunir les 14 milliards de dollars nécessaires.
«Je ne laisserai personne sortir de cette pièce ou quitter Lyon tant que les 14 milliards n'auront pas été obtenus », avait lancé le président depuis la tribune de la conférence de refinancement du Fonds mondial de lutte contre ces maladies, qui a rassemblé 700 participants depuis mercredi à Lyon.
bsp/tm
Il a ajouté que la contribution de la Côte d’Ivoire à la lutte contre ces trois pandémies, à travers la mobilisation de ressources budgétaires de contrepartie, a augmenté d’un peu plus de 20% des subventions reçues.
Tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement dans la lutte contre ces trois maladies, le chef du gouvernement a salué les efforts du Fonds mondial, qui depuis 2003, ont permis à la Côte d'Ivoire d’accomplir des progrès significatifs. Notamment la chute de la mortalité liée au VIH-SIDA, l’augmentation des patients sous traitement antirétroviral qui est passée de 16.155 en 2005, à 252.125 en 2018 et la prise en charge de 80% des femmes séropositives enceintes pour prévenir la transmission du virus mère-enfant.
Pour ce qui est de la lutte contre le paludisme, Amadou Gon Coulibaly a souligné que le nombre de décès dû à cette pandémie a baissé de 65%. Il a également mentionné que le pays est parvenu à une couverture universelle en Moustiquaire Imprégnée à Longue durée d’action (MILDA).
Quant à la lutte contre la tuberculose, ce sont environ 20.000 patients tuberculeux qui sont dépistés et traités chaque année.
Le Premier ministre représente le président de la République, Alassane Ouattara à cette Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial de lutte contre le VIH-SIDA, la tuberculose et le paludisme qui prend ce jeudi.
Tous les trois ans, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme organise une conférence de reconstitution de ses ressources financières.
A cette occasion, tous ses donateurs gouvernementaux et du secteur privé annoncent leur promesse de dons.
Les dons collectés servent ensuite à financer directement des programmes de prévention et de lutte contre les trois grandes pandémies, qui tuent près de 2,5 millions de personnes chaque année.
Au total, 14,02 milliards de dollars devront être versés au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, afin d'éradiquer ces trois maladies d'ici 2030.
Plus de 70% des ressources du Fonds sont destinées au continent africain. Les premiers bénéficiaires sont le Nigeria, la Tanzanie, la République démocratique du Congo (RDC), le Mozambique et le Zimbabwe. Certains pays africains, comme le Nigeria ou l'Afrique du Sud, sont aussi des contributeurs.
Mais la contribution des États du continent s'élève à moins de 1% du total des ressources de l'organisation.
Le président Français, Emmanuel Macron dans son discours avait mis la pression sur plusieurs gouvernements, jeudi, pour réunir les 14 milliards de dollars nécessaires.
«Je ne laisserai personne sortir de cette pièce ou quitter Lyon tant que les 14 milliards n'auront pas été obtenus », avait lancé le président depuis la tribune de la conférence de refinancement du Fonds mondial de lutte contre ces maladies, qui a rassemblé 700 participants depuis mercredi à Lyon.
bsp/tm