Tout le littoral ivoirien est en danger et est sous la menace de l’érosion côtière, a affirmé vendredi à Abidjan, Pr Ochou Abé Delfin, physicien de l’atmosphère et Coordonnateur du Programme de gestion du littoral ouest-africain ( En Anglais WACA) pour la Côte d’Ivoire, un projet lancé dans le pays, il y a un an et dont l’objectif principal est de renforcer la résilience des communautés face à l’érosion côtière.
«En 2011, il y a eu un raz-de-marée sur tout le littoral ivoirien parce que c’est la zone la plus menacée. Tout le littoral ivoirien est en danger. Il y a aussi les répercussions du changement climatique sur le littoral », a indiqué Pr Ochou qui s’exprimait dans un atelier de formation des journalistes sur la gestion de l’environnement côtier en Côte d’Ivoire.
« L’objectif principal de ce projet est de renforcer la résilience des communautés face à l’érosion côtière », a expliqué le physicien de l’atmosphère appelant à une gestion intégrée de la zone côtière ivoirienne.
Selon lui, « l’instabilité politique ne permet pas d’avoir des choses à long terme. Ce qui nous tue». Auparavant dans une communication sur la gestion intégrée de la zone côtière dans le pays, Pr Eric Valère Djagoua, océanologue et coordonnateur adjoint du projet WACA en Côte d’Ivoire a passé en revue les causes, les conséquences et les solutions pour lutter contre l’érosion côtière.
Abondant dans le même sens que Pr Ochou, M. Djagoua a soutenu que « la Côte d’Ivoire n’est pas épargnée par un tsunami comme en 1942 où la localité d’Assinie a été ravagée par ce phénomène ». Il a conseillé que pour cela qu’il «faut passer à la gestion de ces zones qui est très importante pour notre économie ».
Dans la foulée, Pr Djagoua a rappelé que le littoral ivoirien a une population de 7 millions d’habitants, soit 30% de la population ivoirienne. De son avis, la gestion de la zone côtière est un « processus dynamique, continue destiné à promouvoir le développement durable ».
Pour ce faire, il a proposé la combinaison de trois principes, notamment la concertation (au niveau régional, national et local), la coordination des actions et la bonne gouvernance.
Pr Djagoua a conclu en énumérant plusieurs solutions pour réduire la menace de l’érosion côtière dans le pays dont la reconstitution des stocks halieutiques, la formation des acteurs et la sensibilisation des populations sur les questions de la zone côtière.
Le projet WACA est un projet régional qui regroupe six pays pour sa première phase que sont la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et SaoTomé & Principe.
L’objectif général de ce projet est de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées de la zone côtière ouest-africaine. En Côte d’Ivoire, le projet a été lancé en 2018 pour une durée de cinq ans (2018-2023) et d’un coût d’environ 16 milliards FCFA.
LB/ls/APA
«En 2011, il y a eu un raz-de-marée sur tout le littoral ivoirien parce que c’est la zone la plus menacée. Tout le littoral ivoirien est en danger. Il y a aussi les répercussions du changement climatique sur le littoral », a indiqué Pr Ochou qui s’exprimait dans un atelier de formation des journalistes sur la gestion de l’environnement côtier en Côte d’Ivoire.
« L’objectif principal de ce projet est de renforcer la résilience des communautés face à l’érosion côtière », a expliqué le physicien de l’atmosphère appelant à une gestion intégrée de la zone côtière ivoirienne.
Selon lui, « l’instabilité politique ne permet pas d’avoir des choses à long terme. Ce qui nous tue». Auparavant dans une communication sur la gestion intégrée de la zone côtière dans le pays, Pr Eric Valère Djagoua, océanologue et coordonnateur adjoint du projet WACA en Côte d’Ivoire a passé en revue les causes, les conséquences et les solutions pour lutter contre l’érosion côtière.
Abondant dans le même sens que Pr Ochou, M. Djagoua a soutenu que « la Côte d’Ivoire n’est pas épargnée par un tsunami comme en 1942 où la localité d’Assinie a été ravagée par ce phénomène ». Il a conseillé que pour cela qu’il «faut passer à la gestion de ces zones qui est très importante pour notre économie ».
Dans la foulée, Pr Djagoua a rappelé que le littoral ivoirien a une population de 7 millions d’habitants, soit 30% de la population ivoirienne. De son avis, la gestion de la zone côtière est un « processus dynamique, continue destiné à promouvoir le développement durable ».
Pour ce faire, il a proposé la combinaison de trois principes, notamment la concertation (au niveau régional, national et local), la coordination des actions et la bonne gouvernance.
Pr Djagoua a conclu en énumérant plusieurs solutions pour réduire la menace de l’érosion côtière dans le pays dont la reconstitution des stocks halieutiques, la formation des acteurs et la sensibilisation des populations sur les questions de la zone côtière.
Le projet WACA est un projet régional qui regroupe six pays pour sa première phase que sont la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et SaoTomé & Principe.
L’objectif général de ce projet est de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées de la zone côtière ouest-africaine. En Côte d’Ivoire, le projet a été lancé en 2018 pour une durée de cinq ans (2018-2023) et d’un coût d’environ 16 milliards FCFA.
LB/ls/APA