APA - L’Etat de Côte d’Ivoire a émis 388 milliards Fcfa de garantie souveraine pour les banques et institutions financières afin de « sauver » la Société ivoirienne de raffinage (SIR, publique), a indiqué jeudi le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat, lors d’une visite.
Le chef de l’Etat a ordonné une «émission de garantie souveraine d’un montant de 388 milliards Fcfa pour les banques et institutions financières qui ont participé à la restructuration de la SIR », a dit M. Coulibaly, à l’occasion du redémarrage officiel d’un hydrocraqueur de la raffinerie.
L’engagement de l’Etat à garantir les transactions de la SIR a eu pour effet le paiement immédiat des fournisseurs, la réduction du délai de paiement des partenaires commerciaux et la baisse du coût d’approvisionnement, a-t-il souligné.
En 2016, le gouvernement ivoirien a mis en place un Plan de sauvetage de la SIR avec un Comité de pilotage de la restructuration de la société publique. Ce qui a permis à la SIR de réaliser un résultat net de 45,4 milliards Fcfa en 2017 contre une résultat négatif l’année précédente (-8,3 milliards Fcfa).
Le ministre du Pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, qui antérieurement avait participé à la mise en place de ce plan de sauvetage, a assuré que l’Etat s’attèlera à « maintenir » la croissance retrouvée de la SIR.
II a fait savoir que son département ministériel envisage de reconquérir la sous-région avec l’amélioration des performances de la SIR, un fleuron de l’industrie ivoirienne qui a résisté en dépit de la crise qui secoue le secteur depuis 2008 avec la fermeture de certaines raffineries sur le continent.
Pour sa part, le directeur général de la SIR, Thomas Camara, a salué les efforts consentis par le gouvernement de Côte d’Ivoire pour relancer la société, qui aujourd’hui a retrouvé sa capacité de production totale après un incendie sur un hydrocraqueur en février, remis en fonction en mars 2019
Un défis majeur reste cependant pour la SIR. Elle devra se mette aux normes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’ici à 2024/2025 afin de produire du gasoil moins polluant et du carburant propre. À cet effet, le Premier ministre s’est engagé à déployer les moyens afin d’accompagner la SIR.
En décembre 2018, les prêteurs exigeaient une ordonnance du chef de l’Etat avant de financer la société, ce qui avait grippé les transactions. De ce fait, le gouvernement a signé une convention avec les prêteurs, facilitant le déchargement des cargaisons de brut aux larges d’Abidjan.
La SIR, a depuis, repris son fonctionnement. Elle compte sur les efforts de l’Etat afin de se projeter dans ses ambitions, créer des nouvelles unités relativement aux normes exigées par la Cedeao et faire face à la concurrence dans le secteur.
AP/ls/APA
Le chef de l’Etat a ordonné une «émission de garantie souveraine d’un montant de 388 milliards Fcfa pour les banques et institutions financières qui ont participé à la restructuration de la SIR », a dit M. Coulibaly, à l’occasion du redémarrage officiel d’un hydrocraqueur de la raffinerie.
L’engagement de l’Etat à garantir les transactions de la SIR a eu pour effet le paiement immédiat des fournisseurs, la réduction du délai de paiement des partenaires commerciaux et la baisse du coût d’approvisionnement, a-t-il souligné.
En 2016, le gouvernement ivoirien a mis en place un Plan de sauvetage de la SIR avec un Comité de pilotage de la restructuration de la société publique. Ce qui a permis à la SIR de réaliser un résultat net de 45,4 milliards Fcfa en 2017 contre une résultat négatif l’année précédente (-8,3 milliards Fcfa).
Le ministre du Pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, qui antérieurement avait participé à la mise en place de ce plan de sauvetage, a assuré que l’Etat s’attèlera à « maintenir » la croissance retrouvée de la SIR.
II a fait savoir que son département ministériel envisage de reconquérir la sous-région avec l’amélioration des performances de la SIR, un fleuron de l’industrie ivoirienne qui a résisté en dépit de la crise qui secoue le secteur depuis 2008 avec la fermeture de certaines raffineries sur le continent.
Pour sa part, le directeur général de la SIR, Thomas Camara, a salué les efforts consentis par le gouvernement de Côte d’Ivoire pour relancer la société, qui aujourd’hui a retrouvé sa capacité de production totale après un incendie sur un hydrocraqueur en février, remis en fonction en mars 2019
Un défis majeur reste cependant pour la SIR. Elle devra se mette aux normes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’ici à 2024/2025 afin de produire du gasoil moins polluant et du carburant propre. À cet effet, le Premier ministre s’est engagé à déployer les moyens afin d’accompagner la SIR.
En décembre 2018, les prêteurs exigeaient une ordonnance du chef de l’Etat avant de financer la société, ce qui avait grippé les transactions. De ce fait, le gouvernement a signé une convention avec les prêteurs, facilitant le déchargement des cargaisons de brut aux larges d’Abidjan.
La SIR, a depuis, repris son fonctionnement. Elle compte sur les efforts de l’Etat afin de se projeter dans ses ambitions, créer des nouvelles unités relativement aux normes exigées par la Cedeao et faire face à la concurrence dans le secteur.
AP/ls/APA