Elles sont nombreuses à réclamer des fonds et des aides pour entreprendre. Mais ces braves dames sont-elles formées, sont-elles sures de leur affaire ?
C’est pour mettre fin à ces doutes que l’Alliance des Femmes pour une Aide Mutuelle des Actions Humanitaires (AFAMAH) a organisé ce samedi 16 novembre un atelier de formation et d’informations couplé au lancement des activités 2020 avec ses coordonnatrices régionales afin de les mettre en mission dans tout le pays.
« Nous avons invité toutes les femmes des associations, des présidentes d’association venues des différentes régions pour apprendre. Nous allons leur donner les outils nécessaires pour mener à bien leurs activités » a expliqué la présidente de l’association Nadiara Sidibé Diabagaté.
Pour Mme Diabagaté, le problème au niveau de l’autonomisation n’est pas forcément lié au manque de moyens parce que les femmes en ont suffisamment à travers le Gouvernement et le fonds FAFCI : « mais nous remarquons que rare sont celles qui réussissent à émerger de leur situation. Il y a forcément un problème soit au niveau du mental, de la formation, du renforcement des capacités, de leadership ou de l’estime de soi » a-t-elle indiqué.
C’est pourquoi, l’ONG a fait appel à Pohann Berthe, Psychopédagogue, conférencière, pour instruire davantage ces femmes sur ce qu’est réellement l’entreprenariat.
« Après avoir donné les financements, nous remarquons que l’entreprenariat n’a pas porté. Il y a donc manque de formation. On a voulu rattraper en formant ces dames, en connaissant le type de personnalité, la stratégie pour pouvoir entreprendre, la relation avec l’argent. L’entreprenariat va d’abord dans l’amour car on ne le fait pas n’importe comment » a indiqué la conférencière.
Au cours de cette rencontre, elle entendait créer la confiance en elles, l’estime de soi, la responsabilité, le choix, la compétence, les capacités. « Nous allons leur montrer que l’entreprenariat suit une démarche, une connaissance de soi, une compétence personnelle et donner une méthode scientifique et ne plus entreprendre dans le vide ». Si vous montrez vos potentialités, des personnes auront besoin de vous et de vos produits, ils vont alors vous accompagner, dira-t-elle.
Sachant que l’année 2020 est une année électorale qui rime très souvent avec violence et temps de crise, AFAMAH a décider de ne pas rester en marge de la recherche et de la préservation de la paix.
« Tout ce que nous faisons ne va servir à rien si jamais le pays sombre dans une crise, nous avons intérêt, nous les femmes, à sensibiliser nos pères, nos frères et nos sœurs pour ensemble œuvrer pour des élections apaisées. Nous mettrons les femmes en mission dans leurs différentes régions et nous allons les suivre pour parler franchement aux populations afin qu’on puisse semer la paix et l’amour et que l’année 2020 soit paisible pour mener à bien les activités » a promis la présidente.
PR
C’est pour mettre fin à ces doutes que l’Alliance des Femmes pour une Aide Mutuelle des Actions Humanitaires (AFAMAH) a organisé ce samedi 16 novembre un atelier de formation et d’informations couplé au lancement des activités 2020 avec ses coordonnatrices régionales afin de les mettre en mission dans tout le pays.
« Nous avons invité toutes les femmes des associations, des présidentes d’association venues des différentes régions pour apprendre. Nous allons leur donner les outils nécessaires pour mener à bien leurs activités » a expliqué la présidente de l’association Nadiara Sidibé Diabagaté.
Pour Mme Diabagaté, le problème au niveau de l’autonomisation n’est pas forcément lié au manque de moyens parce que les femmes en ont suffisamment à travers le Gouvernement et le fonds FAFCI : « mais nous remarquons que rare sont celles qui réussissent à émerger de leur situation. Il y a forcément un problème soit au niveau du mental, de la formation, du renforcement des capacités, de leadership ou de l’estime de soi » a-t-elle indiqué.
C’est pourquoi, l’ONG a fait appel à Pohann Berthe, Psychopédagogue, conférencière, pour instruire davantage ces femmes sur ce qu’est réellement l’entreprenariat.
« Après avoir donné les financements, nous remarquons que l’entreprenariat n’a pas porté. Il y a donc manque de formation. On a voulu rattraper en formant ces dames, en connaissant le type de personnalité, la stratégie pour pouvoir entreprendre, la relation avec l’argent. L’entreprenariat va d’abord dans l’amour car on ne le fait pas n’importe comment » a indiqué la conférencière.
Au cours de cette rencontre, elle entendait créer la confiance en elles, l’estime de soi, la responsabilité, le choix, la compétence, les capacités. « Nous allons leur montrer que l’entreprenariat suit une démarche, une connaissance de soi, une compétence personnelle et donner une méthode scientifique et ne plus entreprendre dans le vide ». Si vous montrez vos potentialités, des personnes auront besoin de vous et de vos produits, ils vont alors vous accompagner, dira-t-elle.
Sachant que l’année 2020 est une année électorale qui rime très souvent avec violence et temps de crise, AFAMAH a décider de ne pas rester en marge de la recherche et de la préservation de la paix.
« Tout ce que nous faisons ne va servir à rien si jamais le pays sombre dans une crise, nous avons intérêt, nous les femmes, à sensibiliser nos pères, nos frères et nos sœurs pour ensemble œuvrer pour des élections apaisées. Nous mettrons les femmes en mission dans leurs différentes régions et nous allons les suivre pour parler franchement aux populations afin qu’on puisse semer la paix et l’amour et que l’année 2020 soit paisible pour mener à bien les activités » a promis la présidente.
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