La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a décidé de laisser inchangés ses principaux taux directeurs.
"Le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injections de liquidité à 2,50 % et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,50 %. Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure fixé à 3,0 %", apprend-on du communiqué final du CPM, lu par Blohoue Toussaint Damoh. Il est le Directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires de la BCEAO.
Le Comité de politique monétaire de la BCEAO s’est réuni, ce mercredi 4 décembre, au siège de la Banque centrale, à Dakar, en présence du Gouverneur Tiémoko Meyliet Koné.
Le CPM de la BCEAO a par ailleurs évoqué la situation de l’inflation dans la l’Union. Et il a été noté une baisse du "niveau général des prix à la consommation" durant le troisième trimestre 2019. "Cette situation est liée à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l’Union, en particulier les prix des céréales locales. Néanmoins, à l’horizon de vingt-quatre mois, le taux d’inflation est projeté, par la Banque centrale, à 1,6% en ligne avec l’objectif de stabilité des prix poursuivi par la BCEAO", souligne le communiqué.
Abordant la situation monétaire dans l’Union au troisième trimestre, le CPM note "une légère décélération de la masse monétaire, en liaison avec le ralentissement des créances". "Les réserves de change de l’Union se sont, pour leur part, consolidées sur une base annuelle, assurant ainsi 4,8 mois d’importations de biens et services à fin septembre 2019".
En outre, le taux d’intérêt moyen trimestriel sur le marché monétaire "est demeuré quasi stable à 2,70 %, d’un trimestre à l’autre".
La BCEAO relève par ailleurs un accroissement plus rapide des recettes budgétaires par rapport aux dépenses durant les 9 premiers mois de l’année 2019.
"L’exécution des opérations financières des États membres de l’Union, au cours des neuf premiers mois de 2019, a été marquée par un accroissement plus rapide des recettes budgétaires par rapport aux dépenses (18,3 % contre 12,5 %). Cette évolution a induit une réduction du déficit global, base engagements, dons compris, qui s’est situé à 2,7 % du PIB, contre 3,3 % sur la même période de l’année précédente", souligne le CPM.
En se félicitant de ces performances, la BCEAO encourage néanmoins les États "à poursuivre les efforts entrepris pour contenir le déficit budgétaire à 3,0 % du PIB au maximum en 2019 et le maintenir en dessous de ce seuil pour les années à venir, en ligne avec les objectifs communautaires".
Dans l’Union, le taux de croissance économique, pour l’ensemble de l’année 2019, est projeté à 6,6 %.
MC
"Le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injections de liquidité à 2,50 % et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,50 %. Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure fixé à 3,0 %", apprend-on du communiqué final du CPM, lu par Blohoue Toussaint Damoh. Il est le Directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires de la BCEAO.
Le Comité de politique monétaire de la BCEAO s’est réuni, ce mercredi 4 décembre, au siège de la Banque centrale, à Dakar, en présence du Gouverneur Tiémoko Meyliet Koné.
Le CPM de la BCEAO a par ailleurs évoqué la situation de l’inflation dans la l’Union. Et il a été noté une baisse du "niveau général des prix à la consommation" durant le troisième trimestre 2019. "Cette situation est liée à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l’Union, en particulier les prix des céréales locales. Néanmoins, à l’horizon de vingt-quatre mois, le taux d’inflation est projeté, par la Banque centrale, à 1,6% en ligne avec l’objectif de stabilité des prix poursuivi par la BCEAO", souligne le communiqué.
Abordant la situation monétaire dans l’Union au troisième trimestre, le CPM note "une légère décélération de la masse monétaire, en liaison avec le ralentissement des créances". "Les réserves de change de l’Union se sont, pour leur part, consolidées sur une base annuelle, assurant ainsi 4,8 mois d’importations de biens et services à fin septembre 2019".
En outre, le taux d’intérêt moyen trimestriel sur le marché monétaire "est demeuré quasi stable à 2,70 %, d’un trimestre à l’autre".
La BCEAO relève par ailleurs un accroissement plus rapide des recettes budgétaires par rapport aux dépenses durant les 9 premiers mois de l’année 2019.
"L’exécution des opérations financières des États membres de l’Union, au cours des neuf premiers mois de 2019, a été marquée par un accroissement plus rapide des recettes budgétaires par rapport aux dépenses (18,3 % contre 12,5 %). Cette évolution a induit une réduction du déficit global, base engagements, dons compris, qui s’est situé à 2,7 % du PIB, contre 3,3 % sur la même période de l’année précédente", souligne le CPM.
En se félicitant de ces performances, la BCEAO encourage néanmoins les États "à poursuivre les efforts entrepris pour contenir le déficit budgétaire à 3,0 % du PIB au maximum en 2019 et le maintenir en dessous de ce seuil pour les années à venir, en ligne avec les objectifs communautaires".
Dans l’Union, le taux de croissance économique, pour l’ensemble de l’année 2019, est projeté à 6,6 %.
MC