Simon Doho, député de Bangolo sous-préfecture et du Grand Zibiao, a présenté ses voeux à ses populations au cours d'une cérémonie à laquelle il a exploré les problèmes de la région du Guémon soumise à une forte pression foncière et renouvelle ses engagements aux côtés des siens. Ci-dessous, cette analyse de la situation dans le pays Wê.
Chers parents, chères sœurs, chers frères, mes chers compatriotes,
2019 a marqué pour notre pays, 20 ans de déchirures et de blessures profondes. L'unité nationale s'est disloquée et se retrouve ballottée dans les luttes interminables de groupes d’intérêts personnels et privés. Le rêve de nos pères, avec à leur tête un homme de référence Félix Houphouët-Boigny, d'une nation riche de sa diversité, fraternelle et prospère s'est effondré à coups de crises militaro- politique.
Les facteurs clés de la qualité de notre système éducatif, de notre système de santé, de la compétitivité de notre agriculture, du niveau de chômage de notre jeunesse, du niveau de pauvreté de nos populations sont quasiment tous aux niveaux les plus bas.
A l'ouest, les marques de la guerre sont encore visibles sur les visages de nos parents et par la dégradation de nos infrastructures socio-économiques ainsi que le recule de nos villes, villages et campements.
Notre patrimoine forestier et notre sous-sol ont été et continuent d’être dévastés par une immigration incontrôlée ; le déséquilibre de notre écosystème qui en découle devient une menace sérieuse pour l'avenir de nos populations rurales.
Notre terre est le champ de bataille d'une concurrence mondiale à laquelle nous ne participons pas.
Nos entreprises, je parle de celles qui sont issues de notre pays, n'apportent pas de valeur ajoutée significative à la construction d'une richesse qui évidemment nous échappe.
Notre jeunesse qui n'a plus d’espérance en l'avenir tente l'aventure et nos forces vives se détériorent par centaines chaque jour dans les eaux de la Méditerranée.
20 ans de douleur qui rongent nos cœurs, nos corps meurtris, et alimentent encore silencieusement la fissure de notre nation.
Que de peines étouffées ?
A l’orée de la nouvelle année 2020, en ce début d'un nouveau cycle décennal, je veux émettre avec vous le vœu que mon pays retrouve le chemin de nos pères, le chemin de fraternité, le chemin de l’Union dans l'expression de toutes nos diversités.
Mon retour d’expérience, en qualité de fils du pays issu de la Diaspora Européenne, m’indique qu'une nation forte est une nation réconciliée, rassemblée autours d'un projet de reconstruction partagé par toutes ses composantes.
Les grandes nations comme la France, l'Allemagne, les États-Unis d’Amérique ont su le faire après des périodes de déchirures. Elles sont aujourd’hui compétitives parmi les nations. Ces exemples nous montrent que la transformation d’une société éprouvée passe nécessairement par la mise en œuvre d'une vision partagée dont la mise en œuvre contribue à panser les plaies et implique toutes les couches sociales sans distinction ethnique, politique, religieuse ou d'origine. La gestion responsable des progrès de la communauté dans toutes les dimensions d’un développement durable participe au progrès individuel et vice versa. La croissance inclusive est alors décuplée par la mobilisation de toutes les ressources humaines, technologiques et financières de la nation. Cette nation devient alors performante avec une population épanouie et fière de ses forces dans la concurrence entre les nations.
Nous avons le même potentiel que l'Europe des années 45 (et peut être) plus.
J’ai foi dans la capacité de notre pays à prendre le chemin de la réconciliation pour engager ensemble la dynamique du vrai développement.
J'ai foi en la force de la fraternité reconstituée pour agir ensemble à la reconstruction de tous les fondements de notre pays. La fraternité retrouvée, par un dialogue sincère et une réconciliation vraie, nous permettra de poser les bases d’une vraie démocratie au service du bonheur de nos populations. Une démocratie apaisée qui ne fasse pas l'objet de violences et de morts à répétition. Une démocratie participative ou s'instaure un débat franc ouvert dans l’optique d'une gouvernance encadrée dans le seul intérêt du bonheur de nos populations.
A toute la Côte d’Ivoire, à mon pays et tous ses habitants, à tous ses fils et filles, j'exprime le vœu le plus profond de mon Cœur. Que cette nouvelle année 2020 soit pour nous tous une Année de Fraternité retrouvée pour transformer notre pays ensemble et préparer l’avenir de nos enfants.
A ma terre natale, le GUEMON, je renouvelle mon engagement à servir, pour permettre à nos femmes, nos jeunes, nos parents de retrouver, par le travail et dans la solidarité, notre dignité dans la Côte d’Ivoire en pleine reconstruction.
Cette année, je m'engagerai d’avantage avec vous pour l’école, la santé et la lutte contre la pauvreté, pour les franges les plus vulnérables de nos populations.
Je mesure la lourde responsabilité placée en ma modeste personne traduite par votre confiance renouvelée et remarquée aux élections régionales de décembre 2018. Je suis fier d’être votre représentant à l’Assemblée Nationale. Je veux vous assurer de mon engagement à avancer plus haut, partout où Dieu me le demandera, afin d’être votre digne fils et votre digne porte flambeau.
"Zonsedweni", gardons ensemble la foi que Demain sera pour notre Pays, pour toutes les régions de la Côte d’Ivoire, pour le GUEMON, l’année de La Fraternité retrouvée pour engager ensemble le développement.
Dieu, Le TOUT PUISSANT vous bénisse chacun, chacune de vos familles et nous bénisse ensemble.
Simon Doho député de Bangolo sous-préfecture, député du Grand Zibiao
F.T, une correspondance particulière
Chers parents, chères sœurs, chers frères, mes chers compatriotes,
2019 a marqué pour notre pays, 20 ans de déchirures et de blessures profondes. L'unité nationale s'est disloquée et se retrouve ballottée dans les luttes interminables de groupes d’intérêts personnels et privés. Le rêve de nos pères, avec à leur tête un homme de référence Félix Houphouët-Boigny, d'une nation riche de sa diversité, fraternelle et prospère s'est effondré à coups de crises militaro- politique.
Les facteurs clés de la qualité de notre système éducatif, de notre système de santé, de la compétitivité de notre agriculture, du niveau de chômage de notre jeunesse, du niveau de pauvreté de nos populations sont quasiment tous aux niveaux les plus bas.
A l'ouest, les marques de la guerre sont encore visibles sur les visages de nos parents et par la dégradation de nos infrastructures socio-économiques ainsi que le recule de nos villes, villages et campements.
Notre patrimoine forestier et notre sous-sol ont été et continuent d’être dévastés par une immigration incontrôlée ; le déséquilibre de notre écosystème qui en découle devient une menace sérieuse pour l'avenir de nos populations rurales.
Notre terre est le champ de bataille d'une concurrence mondiale à laquelle nous ne participons pas.
Nos entreprises, je parle de celles qui sont issues de notre pays, n'apportent pas de valeur ajoutée significative à la construction d'une richesse qui évidemment nous échappe.
Notre jeunesse qui n'a plus d’espérance en l'avenir tente l'aventure et nos forces vives se détériorent par centaines chaque jour dans les eaux de la Méditerranée.
20 ans de douleur qui rongent nos cœurs, nos corps meurtris, et alimentent encore silencieusement la fissure de notre nation.
Que de peines étouffées ?
A l’orée de la nouvelle année 2020, en ce début d'un nouveau cycle décennal, je veux émettre avec vous le vœu que mon pays retrouve le chemin de nos pères, le chemin de fraternité, le chemin de l’Union dans l'expression de toutes nos diversités.
Mon retour d’expérience, en qualité de fils du pays issu de la Diaspora Européenne, m’indique qu'une nation forte est une nation réconciliée, rassemblée autours d'un projet de reconstruction partagé par toutes ses composantes.
Les grandes nations comme la France, l'Allemagne, les États-Unis d’Amérique ont su le faire après des périodes de déchirures. Elles sont aujourd’hui compétitives parmi les nations. Ces exemples nous montrent que la transformation d’une société éprouvée passe nécessairement par la mise en œuvre d'une vision partagée dont la mise en œuvre contribue à panser les plaies et implique toutes les couches sociales sans distinction ethnique, politique, religieuse ou d'origine. La gestion responsable des progrès de la communauté dans toutes les dimensions d’un développement durable participe au progrès individuel et vice versa. La croissance inclusive est alors décuplée par la mobilisation de toutes les ressources humaines, technologiques et financières de la nation. Cette nation devient alors performante avec une population épanouie et fière de ses forces dans la concurrence entre les nations.
Nous avons le même potentiel que l'Europe des années 45 (et peut être) plus.
J’ai foi dans la capacité de notre pays à prendre le chemin de la réconciliation pour engager ensemble la dynamique du vrai développement.
J'ai foi en la force de la fraternité reconstituée pour agir ensemble à la reconstruction de tous les fondements de notre pays. La fraternité retrouvée, par un dialogue sincère et une réconciliation vraie, nous permettra de poser les bases d’une vraie démocratie au service du bonheur de nos populations. Une démocratie apaisée qui ne fasse pas l'objet de violences et de morts à répétition. Une démocratie participative ou s'instaure un débat franc ouvert dans l’optique d'une gouvernance encadrée dans le seul intérêt du bonheur de nos populations.
A toute la Côte d’Ivoire, à mon pays et tous ses habitants, à tous ses fils et filles, j'exprime le vœu le plus profond de mon Cœur. Que cette nouvelle année 2020 soit pour nous tous une Année de Fraternité retrouvée pour transformer notre pays ensemble et préparer l’avenir de nos enfants.
A ma terre natale, le GUEMON, je renouvelle mon engagement à servir, pour permettre à nos femmes, nos jeunes, nos parents de retrouver, par le travail et dans la solidarité, notre dignité dans la Côte d’Ivoire en pleine reconstruction.
Cette année, je m'engagerai d’avantage avec vous pour l’école, la santé et la lutte contre la pauvreté, pour les franges les plus vulnérables de nos populations.
Je mesure la lourde responsabilité placée en ma modeste personne traduite par votre confiance renouvelée et remarquée aux élections régionales de décembre 2018. Je suis fier d’être votre représentant à l’Assemblée Nationale. Je veux vous assurer de mon engagement à avancer plus haut, partout où Dieu me le demandera, afin d’être votre digne fils et votre digne porte flambeau.
"Zonsedweni", gardons ensemble la foi que Demain sera pour notre Pays, pour toutes les régions de la Côte d’Ivoire, pour le GUEMON, l’année de La Fraternité retrouvée pour engager ensemble le développement.
Dieu, Le TOUT PUISSANT vous bénisse chacun, chacune de vos familles et nous bénisse ensemble.
Simon Doho député de Bangolo sous-préfecture, député du Grand Zibiao
F.T, une correspondance particulière