Abidjan- Les légendes du football camerounais Roger Milla et Joseph-Antoine soutiennent la lutte contre la maladie infantile « Noma », encore méconnue mais qui tue chaque année plus de 140.000 enfants, tous issus des zones les plus pauvres de la planète.
Les deux anciennes gloires du football camerounais ont décidé de soutenir la lutte contre cette maladie infantile de l’extrême pauvreté à travers le lancement d’une association « Noma Fund » à but non lucratif, fondée à Paris et soutenue par leurs coéquipiers François Omam-Biyik et Patrick Mboma.
"A une époque où le bien-être et la santé de nos enfants sont des priorités majeures, comment une maladie telle que le Noma peut-elle subsister ? C’est à mon sens une injustice sans nom, à laquelle il est grand temps de mettre fin", a laissé entendre Roger Milla, dans une note d'information transmise, mercredi, à l'AIP.
Pour le co-fondateur de Noma Fund, Joseph-Antoine Bell, ce plan vise à permettre aux populations à risque de mieux connaître la maladie, afin de mieux y répondre. Les campagnes de prévention incluent, quant à elles, la mise à disposition de compléments nutritionnels, de kits d’hygiène bucco-dentaire, ainsi que de traitements antibiotiques.
La maladie du Noma tue 90% de ses victimes. Elle se manifeste par une gangrène du visage, et évolue si elle n’est pas traitée dans les temps en une nécrose de tous les tissus. Les rares survivants du Noma gardent les traces physiques et psychologiques de la maladie complètement défigurés. Ces enfants sont condamnés à vivre reclus, à l’abri des regards. Aussi, même après avoir survécu au Noma, ses victimes pâtissent d’une intégration sociale très difficile.
bsb/fmo
Les deux anciennes gloires du football camerounais ont décidé de soutenir la lutte contre cette maladie infantile de l’extrême pauvreté à travers le lancement d’une association « Noma Fund » à but non lucratif, fondée à Paris et soutenue par leurs coéquipiers François Omam-Biyik et Patrick Mboma.
"A une époque où le bien-être et la santé de nos enfants sont des priorités majeures, comment une maladie telle que le Noma peut-elle subsister ? C’est à mon sens une injustice sans nom, à laquelle il est grand temps de mettre fin", a laissé entendre Roger Milla, dans une note d'information transmise, mercredi, à l'AIP.
Pour le co-fondateur de Noma Fund, Joseph-Antoine Bell, ce plan vise à permettre aux populations à risque de mieux connaître la maladie, afin de mieux y répondre. Les campagnes de prévention incluent, quant à elles, la mise à disposition de compléments nutritionnels, de kits d’hygiène bucco-dentaire, ainsi que de traitements antibiotiques.
La maladie du Noma tue 90% de ses victimes. Elle se manifeste par une gangrène du visage, et évolue si elle n’est pas traitée dans les temps en une nécrose de tous les tissus. Les rares survivants du Noma gardent les traces physiques et psychologiques de la maladie complètement défigurés. Ces enfants sont condamnés à vivre reclus, à l’abri des regards. Aussi, même après avoir survécu au Noma, ses victimes pâtissent d’une intégration sociale très difficile.
bsb/fmo