« Pollution urbaine de l’air et maladies respiratoires non transmissibles », voici le thème des assises du colloque international qui ont eu lieu les 30 et 31 janvier dernier, au pôle scientifique et d’innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Bingerville.
Au cours de la conférence inaugurale sur : « la pollution de l’air et ses impacts en Afrique de l’ouest », Cathy Leal-Liousse, membre du laboratoire d’Aérologie, Université Paul Sabatier Toulouse III de France, a présenté les sources anthropiques que sont les feux domestiques, le trafic non réglementé, le brulage des déchets, les feux de brousse.
Celles-ci étant facteurs d’augmentation excessive des émissions de particules et de gaz dans les villes avec des niveaux de pollution élevés inattendus extrêmement nocifs pour la santé avec diverses manifestations cliniques. ‘’ De telles questions ont reçu très peu d’attention en Afrique, contrairement à l’Europe, l’Amérique du nord et l’Asie’’, a-t-elle observé.
Dans la matrice des résumés du colloque international sur la pollution urbaine de l’air et les maladies respiratoires non transmissibles, la Chaire écosanté a mené des études pour caractériser et mesurer les risques sanitaires liés à la pollution de l’air chez divers groupes vulnérables. Particulièrement exposés, ce sont les enfants, femmes, taxi-motoristes, conducteurs de bus, commerçants installés aux abords des voies.
Au Benin, l’étude du recours aux soins de santé a montré que les proportions de maladies respiratoires non transmissibles, dermatologiques et cardiaques diagnostiquées lors des consultation sont respectivement de 25%, 6,1% et 6,4% avec une prépondérance en saison sèche. Cette étude de la Chaire écosanté au Benin révèle que chez les populations exposées telles que les taxi-motoristes ou vendeurs aux rond-points, met en évidence un risque accru des maladies cardiovasculaires et respiratoires.
Les principaux acquis de la recherche sur la pollution de l’air au Burkina Faso soulignent quant à eux, l’importance de la non-utilisation de la biomasse pour la cuisson des repas à l’intérieur des maisons d’habitation, l’aération des lieux de cuisson des repas et l’utilisation de combustibles moins polluants.
Selon le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada, chaque année, la pollution urbaine de l'air, à l'intérieur comme à l'extérieur causerait dans le monde plus de 36 millions de décès attribuables aux maladies non transmissibles, dont les maladies cardiorespiratoires, l'asthme et les cancers bronco-pulmonaires’’.
Notons que ces travaux ont été organisés par un comité scientifique international composé d’éminents professeurs des Chaires écosanté et pollution du Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire et Sénégal, avec la participation du CRDI Canada, GEOHealth Network et la Communauté de pratique en écosanté de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (COPES-AOC).
Avec l’implication à ne pas omettre, des Ministères ivoiriens, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la Santé et de l'hygiène publique, et de l'Environnement et du développement durable.
JOB
Au cours de la conférence inaugurale sur : « la pollution de l’air et ses impacts en Afrique de l’ouest », Cathy Leal-Liousse, membre du laboratoire d’Aérologie, Université Paul Sabatier Toulouse III de France, a présenté les sources anthropiques que sont les feux domestiques, le trafic non réglementé, le brulage des déchets, les feux de brousse.
Celles-ci étant facteurs d’augmentation excessive des émissions de particules et de gaz dans les villes avec des niveaux de pollution élevés inattendus extrêmement nocifs pour la santé avec diverses manifestations cliniques. ‘’ De telles questions ont reçu très peu d’attention en Afrique, contrairement à l’Europe, l’Amérique du nord et l’Asie’’, a-t-elle observé.
Dans la matrice des résumés du colloque international sur la pollution urbaine de l’air et les maladies respiratoires non transmissibles, la Chaire écosanté a mené des études pour caractériser et mesurer les risques sanitaires liés à la pollution de l’air chez divers groupes vulnérables. Particulièrement exposés, ce sont les enfants, femmes, taxi-motoristes, conducteurs de bus, commerçants installés aux abords des voies.
Au Benin, l’étude du recours aux soins de santé a montré que les proportions de maladies respiratoires non transmissibles, dermatologiques et cardiaques diagnostiquées lors des consultation sont respectivement de 25%, 6,1% et 6,4% avec une prépondérance en saison sèche. Cette étude de la Chaire écosanté au Benin révèle que chez les populations exposées telles que les taxi-motoristes ou vendeurs aux rond-points, met en évidence un risque accru des maladies cardiovasculaires et respiratoires.
Les principaux acquis de la recherche sur la pollution de l’air au Burkina Faso soulignent quant à eux, l’importance de la non-utilisation de la biomasse pour la cuisson des repas à l’intérieur des maisons d’habitation, l’aération des lieux de cuisson des repas et l’utilisation de combustibles moins polluants.
Selon le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada, chaque année, la pollution urbaine de l'air, à l'intérieur comme à l'extérieur causerait dans le monde plus de 36 millions de décès attribuables aux maladies non transmissibles, dont les maladies cardiorespiratoires, l'asthme et les cancers bronco-pulmonaires’’.
Notons que ces travaux ont été organisés par un comité scientifique international composé d’éminents professeurs des Chaires écosanté et pollution du Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire et Sénégal, avec la participation du CRDI Canada, GEOHealth Network et la Communauté de pratique en écosanté de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (COPES-AOC).
Avec l’implication à ne pas omettre, des Ministères ivoiriens, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la Santé et de l'hygiène publique, et de l'Environnement et du développement durable.
JOB