x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 4 février 2020 | APA

Côte d’Ivoire: 50 000 jeunes filles touchées dans la phase 1 du Projet SWEDD

© APA Par Saliou AMAH
Côte d`Ivoire: 50 000 jeunes filles touchées dans la phase 1 du Projet SWEDD
Abidjan (Côte d'Ivoire) - Quelque 50 000 jeunes filles en Côte d'Ivoire ont été touchées dans la phase 1 du Projet d’Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD), a dit lundi à Abidjan le coordonnateur pays, Dr Clément Kouassi, en marge d’un atelier de réflexion stratégique sur la phase 2 du SWEDD.

« La première phase a touché 50 000 jeunes filles en Côte d’Ivoire et les estimations qui ont été faites montrent qu'à peu près 2,1 millions de filles sont vulnérables et doivent bénéficier des activités du projet SWEDD », a indiqué à APA Dr Clément Kouassi.

« Pour cette deuxième phase, nous allons toucher progressivement les 2,1 millions (au niveau de la cible) mais nous comptons toucher entre 800 000 et 1 million de jeunes filles », a-t-il précisé.

Le SWEDD est un projet régional d’autonomisation des femmes qui leur permet d’avoir accès à des services de santé maternelle et infantile, à la planification familiale, à des activités économiques et au développement de leurs compétences.

La première phase du projet entamé en novembre 2015, s’achève en décembre 2020 et compte tenu des acquis importants, les Etats membres du Projet SWEDD ont décidé avec l’accord de la Banque mondiale, partenaire financier, de faire une deuxième phase de ce projet sur la période 2021 à 2023, a-t-il souligné.

Dans le cadre de la formulation du SWEDD 2 des délégations des pays membres du projet sont réunis à Abidjan pour quatre jours aux fins de réfléchir sur l’orientation à donner à cette deuxième phase en s’appuyant sur les acquis de la première phase qui a été une phase d’expérimentation.

Selon le représentant résident adjoint de l’UNFPA Côte d'Ivoire, Alain Apkadji, des « progrès remarquables » ont été enregistrés lors de la phase test ( SWEDD 1). Au nombre de ces résultats, «100 000 filles dans les pays du projet ont bénéficié d’interventions en matière de scolarisation ».

En outre « 3 420 espaces sûrs ont été mis en place dans les six pays au profit de 102 600 adolescents déscolarisées/non scolarisés, jeunes filles et jeunes femmes ». Trois centres d’excellence pour le master en sciences infirmières et obstétricales ont aussi vu le jour.

Au cours de la première phase du Projet SWEDD, des laboratoires nationaux de contrôle qualité ont été accompagnés vers la certification ou l’accréditation, a fait savoir M. Apkadji, ajoutant que le Bénin, le Cameroun et la Guinée ont décidé de rejoindre le mouvement au regard des progrès accomplis.

Ouvrant les travaux, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, présidente du Comité régional de pilotage du SWEDD, a indiqué que les réflexions seront soumises à travers une requête à la Banque mondiale dont le Conseil d’administration devrait examiner le projet SWEDD 2 en juin 2020.

Au deuxième semestre 2020, il est prévu une évaluation d’impact du projet SWEDD 1. Trois sous-projets sont exécutés, l’un pour maintenir la jeune fille à l’école, le second pour lui permettre d’avoir accès à des informations aux services de planification familiale et le troisième projet pour que ses compétences lui permettent d’avoir accès à des activités génératrices de revenus.

En Côte d’Ivoire, la première phase du projet a porté sur 15 milliards Fcfa financés par la Banque mondiale. L’Etat ivoirien a apporté une contribution de 1 milliard Fcfa au SWEDD 1, soit un total de 16 milliards de Fcfa.

Au démarrage du projet SWEDD en 2015, il y avait six pays notamment la Côte d’Ivoire, le Burkina le Mali, la Mauritanie, le Tchad et le Niger. En janvier 2019, le Bénin s’est ajouté et aujourd’hui la Guinée et le Cameroun sont en train d’intégrer l’initiative.

Le SWEDD intervient dans les zones et territoires avec de multiples fragilités, entre autres, le taux élevé de mariage des enfants, les grossesses précoces, la déscolarisation des filles. Et ce, à travers des programmes visant à améliorer le taux d’alphabétisation, les connaissances en santé sexuelle et reproductive.

AP/ls
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ