36,7% de femmes et de jeunes filles en Côte d’Ivoire sont encore victimes de mutilations génitales féminines (MGF).
ONU Femmes réunit des élèves et étudiants à Abidjan pour des échanges et propositions d’actions afin d’enrayer ce fléau.
Loin d’être une pratique dépassée, les Mutilations Génitales Féminines constituent encore en Côte d’Ivoire un problème de santé publique. En effet, la prévalence des MGF est à 36,7% selon les récentes estimations, avec une hausse dans les régions du nord et du nord-ouest du pays. Engagée au sein du Système des Nations Unies et aux côtés des autorités ivoiriennes, ONU Femmes anime ce 06 février, un panel de discussion avec des jeunes issus de lycées techniques et professionnels à Abidjan afin de les mobiliser dans la lutte contre les MGF conformément au thème 2020 de cette célébration : « Libérer le pouvoir de la jeunesse : une décennie d’accélération des efforts pour zéro mutilations génitales féminines ».
A l’occasion de le Journée Internationale de Tolérance Zéro à l’égard des Mutilations Génitales féminines, ONU Femmes en soutien aux actions du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’enfant et en partenariat avec l’ONG Djigui organise ce 6 février 2020, une séance d’échanges avec 250 élèves et étudiants de l’Institut Voltaire d’Enseignement Supérieur, Technique et Professionnel IVESTP à Abidjan et des leaders d’organisations de jeunes. L’objectif de cette activité est de susciter au sein de la jeunesse, jeunes hommes et jeunes filles, un engagement ferme dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF).
Les mutilations génitales féminines recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Il existe quatre (4) formes de mutilations génitales féminines, dont l’excision, qui consiste en l’ablation totale ou partielle des organes génitaux externes de la femme ou de la petite fille. C’est la forme de MGF la plus pratiquée en Côte d’Ivoire, qui depuis décembre 1998, s’est dotée d’une loi de répression (Loi n°98-757 du 23 décembre 1998). Les législations interdisant les MGF, accompagnées de politiques qui en garantissent la stricte application, sont un des outils du changement. Cependant, bien que 41 pays aient déjà criminalisé les MGF, dans tous les pays, y compris en Côte d’Ivoire, celles-ci n’ont pas encore donné lieu aux effets escompté.
Encore aujourd’hui, la prévalence des MGF en Côte d’Ivoire est de 36,7%. Le nord-ouest est la zone à forte prévalence de MGF avec 79.5%, suivi du nord (73.7%), du centre (12.2%) et du centre-est (15.5%). Les femmes âgées de 15 à 49 ans vivant dans les zones rurales sont légèrement plus susceptibles de subir des MGF (38.8%) que les femmes vivant dans les zones urbaines (37.7%). La prévalence dans la capitale Abidjan est de 36.1%.
Les MGF sont pratiquées en Côte d’Ivoire par des personnes de toutes les religions et de tous les groupes ethniques. Le groupe ethnique ayant la prévalence la plus élevée parmi les femmes âgées de 15 à 49 ans est le groupe Mandé du nord, avec 66.8%, suivi des Voltaïque/Gur, avec 64,1%, suivi des Krou, à 19%. Le groupe ayant la prévalence la plus faible est le groupe Akan, avec 2,4%, bien que l’application de ce chiffre à grande échelle requière un échantillon plus important que celui de l’enquête.
La prévalence parmi les femmes musulmanes âgées de 15 à 49 ans est de 64.1%, parmi les animistes et « sans religion », et de 41.9% et parmi les catholiques de 17.9%.
Ainsi que le déclarait M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, « Les mutilations génitales féminines constituent une forme odieuse de violation des droits fondamentaux des femmes et des filles dans le monde. Il s’agit d’un déni de leur dignité, d’une mise en péril de leur santé et d’une source de douleur et de souffrances inutiles (…). Le Secrétaire général appelle à une « action accrue, concertée et mondiale pour mettre fin aux mutilations génitales féminines ».
La mobilisation des jeunes autour de l’élimination de ces pratiques néfastes est cruciale pour arrêter cette progression générationnelle et intensifier les efforts afin de pouvoir éliminer complètement cette pratique d’ici à 2030, conformément à l’esprit de l’Objectif de développement durable 5 : égalité entre les sexes.
Le thème : « Libérer le pouvoir de la jeunesse : une décennie d’accélération des efforts pour zéro mutilations génitales féminines » revêt donc toute son importance.
C’est pourquoi le panel de ce 6 février entend informer, sensibiliser et engager les élèves et étudiants et les leaders de jeunesse associés, à dire NON aux Mutilations Génitales Féminines partout en Côte d’Ivoire.
ONU Femmes réunit des élèves et étudiants à Abidjan pour des échanges et propositions d’actions afin d’enrayer ce fléau.
Loin d’être une pratique dépassée, les Mutilations Génitales Féminines constituent encore en Côte d’Ivoire un problème de santé publique. En effet, la prévalence des MGF est à 36,7% selon les récentes estimations, avec une hausse dans les régions du nord et du nord-ouest du pays. Engagée au sein du Système des Nations Unies et aux côtés des autorités ivoiriennes, ONU Femmes anime ce 06 février, un panel de discussion avec des jeunes issus de lycées techniques et professionnels à Abidjan afin de les mobiliser dans la lutte contre les MGF conformément au thème 2020 de cette célébration : « Libérer le pouvoir de la jeunesse : une décennie d’accélération des efforts pour zéro mutilations génitales féminines ».
A l’occasion de le Journée Internationale de Tolérance Zéro à l’égard des Mutilations Génitales féminines, ONU Femmes en soutien aux actions du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’enfant et en partenariat avec l’ONG Djigui organise ce 6 février 2020, une séance d’échanges avec 250 élèves et étudiants de l’Institut Voltaire d’Enseignement Supérieur, Technique et Professionnel IVESTP à Abidjan et des leaders d’organisations de jeunes. L’objectif de cette activité est de susciter au sein de la jeunesse, jeunes hommes et jeunes filles, un engagement ferme dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF).
Les mutilations génitales féminines recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Il existe quatre (4) formes de mutilations génitales féminines, dont l’excision, qui consiste en l’ablation totale ou partielle des organes génitaux externes de la femme ou de la petite fille. C’est la forme de MGF la plus pratiquée en Côte d’Ivoire, qui depuis décembre 1998, s’est dotée d’une loi de répression (Loi n°98-757 du 23 décembre 1998). Les législations interdisant les MGF, accompagnées de politiques qui en garantissent la stricte application, sont un des outils du changement. Cependant, bien que 41 pays aient déjà criminalisé les MGF, dans tous les pays, y compris en Côte d’Ivoire, celles-ci n’ont pas encore donné lieu aux effets escompté.
Encore aujourd’hui, la prévalence des MGF en Côte d’Ivoire est de 36,7%. Le nord-ouest est la zone à forte prévalence de MGF avec 79.5%, suivi du nord (73.7%), du centre (12.2%) et du centre-est (15.5%). Les femmes âgées de 15 à 49 ans vivant dans les zones rurales sont légèrement plus susceptibles de subir des MGF (38.8%) que les femmes vivant dans les zones urbaines (37.7%). La prévalence dans la capitale Abidjan est de 36.1%.
Les MGF sont pratiquées en Côte d’Ivoire par des personnes de toutes les religions et de tous les groupes ethniques. Le groupe ethnique ayant la prévalence la plus élevée parmi les femmes âgées de 15 à 49 ans est le groupe Mandé du nord, avec 66.8%, suivi des Voltaïque/Gur, avec 64,1%, suivi des Krou, à 19%. Le groupe ayant la prévalence la plus faible est le groupe Akan, avec 2,4%, bien que l’application de ce chiffre à grande échelle requière un échantillon plus important que celui de l’enquête.
La prévalence parmi les femmes musulmanes âgées de 15 à 49 ans est de 64.1%, parmi les animistes et « sans religion », et de 41.9% et parmi les catholiques de 17.9%.
Ainsi que le déclarait M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, « Les mutilations génitales féminines constituent une forme odieuse de violation des droits fondamentaux des femmes et des filles dans le monde. Il s’agit d’un déni de leur dignité, d’une mise en péril de leur santé et d’une source de douleur et de souffrances inutiles (…). Le Secrétaire général appelle à une « action accrue, concertée et mondiale pour mettre fin aux mutilations génitales féminines ».
La mobilisation des jeunes autour de l’élimination de ces pratiques néfastes est cruciale pour arrêter cette progression générationnelle et intensifier les efforts afin de pouvoir éliminer complètement cette pratique d’ici à 2030, conformément à l’esprit de l’Objectif de développement durable 5 : égalité entre les sexes.
Le thème : « Libérer le pouvoir de la jeunesse : une décennie d’accélération des efforts pour zéro mutilations génitales féminines » revêt donc toute son importance.
C’est pourquoi le panel de ce 6 février entend informer, sensibiliser et engager les élèves et étudiants et les leaders de jeunesse associés, à dire NON aux Mutilations Génitales Féminines partout en Côte d’Ivoire.