Abidjan -La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’ouest (CEDEAO) a débuté mardi, à Abidjan, à l’attention des différentes catégories socio-professionnelles, une campagne de sensibilisation pour accroitre sa visibilité.
La mission, qui prendra fin vendredi, s’inscrit dans le cadre des efforts de cet organe judiciaire communautaire de mieux faire connaître au public, les recours qu’il offre au public et aux citoyens de la communauté, en particulier dans les domaines des droits de l’homme.
« La justice est au cœur de notre cohésion sociale et régionale. La Cour va être un instrument au cœur de notre contrat social », a relevé, au nom du ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, le directeur de cabinet adjoint, Khalilou Sylla, à l’ouverture des travaux, réitérant la volonté du gouvernement ivoirien à faire en sorte que cette institution judiciaire joue pleinement son rôle.
« Vous aurez l’appui de la Côte d’Ivoire pour que cette institution fonctionne bien. Elle doit fonctionner parce que notre région va être confrontée à de nombreux défis régionaux et mondiaux », a promis M. Sylla.
Le représentant résident de la CEDEAO en Côte d’Ivoire, Babacar Carlos Mbaye, a précisé que la délégation de la Cour a prévu d’interagir avec toutes les catégories de citoyens de la CEDEAO, des décideurs aux simples citoyens ajoutant que la vulgarisation de cet organe permettra d’enregistrer des avancées significatives.
Le président de cette institution judiciaire inter-Etats, le juge Edward Amoako Asanté, a encouragé toutes les personnes à approcher cette instance qui a pour mandat d’assumer et promouvoir sa fonction judiciaire d’interprétation et d’application des textes communautaires ainsi que d’assurer la protection des droits de l’homme de manière efficace, rapide et économique.
Plusieurs catégories socio-professionnelles de la société ivoirienne notamment des représentants de l’ordre des avocats, des étudiants, des transporteurs, des fonctionnaires des services de l’immigration, des douanes et de la police, des organisations de la société civile et des groupements féminins participeront à cette mission de sensibilisation.
Initialement conçue comme le «Tribunal de la Communauté » dans le traité de 1975, la Cour est la suite d’un protocole de 1991 adopté par les chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et établie par les articles 6 et 15 de la version révisée du traité de 1993 de la communauté.
Suite à des modifications apportées à son protocole original dans le protocole complémentaire de la Cour de 2005, la compétence de la cour est maintenant étendue pour couvrir les cas de violations portant sur les droits de l’homme dans les 15 Etats membres de la CEDEAO.
Les Etats membres de la CEDEAO, les personnes physiques ou qui se sentent victimes, les juridictions nationales, le personnel des institutions de la communauté peuvent saisir la Cour de justice par requête déposée auprès du greffe dont le siège est à Abuja au Nigeria.
(AIP)
Bsp/fmo
La mission, qui prendra fin vendredi, s’inscrit dans le cadre des efforts de cet organe judiciaire communautaire de mieux faire connaître au public, les recours qu’il offre au public et aux citoyens de la communauté, en particulier dans les domaines des droits de l’homme.
« La justice est au cœur de notre cohésion sociale et régionale. La Cour va être un instrument au cœur de notre contrat social », a relevé, au nom du ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, le directeur de cabinet adjoint, Khalilou Sylla, à l’ouverture des travaux, réitérant la volonté du gouvernement ivoirien à faire en sorte que cette institution judiciaire joue pleinement son rôle.
« Vous aurez l’appui de la Côte d’Ivoire pour que cette institution fonctionne bien. Elle doit fonctionner parce que notre région va être confrontée à de nombreux défis régionaux et mondiaux », a promis M. Sylla.
Le représentant résident de la CEDEAO en Côte d’Ivoire, Babacar Carlos Mbaye, a précisé que la délégation de la Cour a prévu d’interagir avec toutes les catégories de citoyens de la CEDEAO, des décideurs aux simples citoyens ajoutant que la vulgarisation de cet organe permettra d’enregistrer des avancées significatives.
Le président de cette institution judiciaire inter-Etats, le juge Edward Amoako Asanté, a encouragé toutes les personnes à approcher cette instance qui a pour mandat d’assumer et promouvoir sa fonction judiciaire d’interprétation et d’application des textes communautaires ainsi que d’assurer la protection des droits de l’homme de manière efficace, rapide et économique.
Plusieurs catégories socio-professionnelles de la société ivoirienne notamment des représentants de l’ordre des avocats, des étudiants, des transporteurs, des fonctionnaires des services de l’immigration, des douanes et de la police, des organisations de la société civile et des groupements féminins participeront à cette mission de sensibilisation.
Initialement conçue comme le «Tribunal de la Communauté » dans le traité de 1975, la Cour est la suite d’un protocole de 1991 adopté par les chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et établie par les articles 6 et 15 de la version révisée du traité de 1993 de la communauté.
Suite à des modifications apportées à son protocole original dans le protocole complémentaire de la Cour de 2005, la compétence de la cour est maintenant étendue pour couvrir les cas de violations portant sur les droits de l’homme dans les 15 Etats membres de la CEDEAO.
Les Etats membres de la CEDEAO, les personnes physiques ou qui se sentent victimes, les juridictions nationales, le personnel des institutions de la communauté peuvent saisir la Cour de justice par requête déposée auprès du greffe dont le siège est à Abuja au Nigeria.
(AIP)
Bsp/fmo