La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a appelé mardi à Abidjan, les hommes à être solidaires des femmes pour favoriser leur autonomisation et leur participation à la prise de décision en Côte d’Ivoire.
« L’homme et la femme sont inséparables, ils sont complémentaires. La solidarité des hommes est nécessaire au changement des mentalités vis-à-vis des femmes », a estimé Mme Koné, s’exprimant lors d’une cérémonie de célébration de la Journée internationale de la femme organisée par l’ambassadeur de l’Union européenne ( UE) en Côte d’Ivoire sur le thème de la solidarité homme-femme.
Cette cérémonie aux allures festives a réuni plusieurs personnalités politiques, culturelles et sportives. Selon Mme Koné, la promotion des femmes n’est pas un combat des femmes contre les hommes. Poursuivant, elle a salué l’action du gouvernement ivoirien avec la ratification et l’adoption de plusieurs instruments juridiques en faveur des femmes dans le pays.
Cependant, elle a appelé les décideurs à œuvrer davantage pour la mise en oeuvre de ces acquis afin de rendre plus concret l’égalité homme-femme. Relativement aux échéances électorales à venir en Côte d’Ivoire, Pr Mariatou Koné a exhorté les femmes à être « en première ligne » dans la protection de la vie.
« Hommes et femmes, engageons-nous pour des élections zéro mort, zéro blessé, zéro dégât », a-t-elle invité. Commentant dans la foulée, la décision du président ivoirien Alassane Ouattara à ne pas briguer un troisième mandat, Mme Koné a estimé que cette décision est « un signal d’apaisement ».
Avant elle, Jobst Von Kirchmann, l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire qui a organisé cette fête en l’honneur des femmes, a soutenu dans la même veine, que les hommes ont un grand rôle à jouer dans l’autonomisation des femmes.
« Quand on parle de l’égalité, on pense que c’est quelque chose qui est donné, mais ce n’est pas le cas», a affirmé le diplomate européen appelant les femmes « à oser dans la vie ». Selon lui, la scolarisation des filles ne suffit pas pour instaurer l’égalité entre les hommes et les femmes.
C’est pourquoi, il a invité les hommes à plus de solidarité envers les femmes. « Le genre est une approche de développement qui vise à réduire les inégalités entre les hommes et les femmes... Le genre, ce n’est pas le féminisme », a entre autres, expliqué pour sa part, le sociologue Ghislain Coulibaly qui dirige un réseau d’experts de différents domaines d’activités qui prônent une « masculinité positive».
La célébration officielle de la Journée internationale de la femme s’est tenue samedi dernier à Anyama ( Banlieue Nord d’Abidjan) sur le thème national « La promotion de la femme, un atout pour une paix durable en Côte d’Ivoire ».
LB/ls/APA
« L’homme et la femme sont inséparables, ils sont complémentaires. La solidarité des hommes est nécessaire au changement des mentalités vis-à-vis des femmes », a estimé Mme Koné, s’exprimant lors d’une cérémonie de célébration de la Journée internationale de la femme organisée par l’ambassadeur de l’Union européenne ( UE) en Côte d’Ivoire sur le thème de la solidarité homme-femme.
Cette cérémonie aux allures festives a réuni plusieurs personnalités politiques, culturelles et sportives. Selon Mme Koné, la promotion des femmes n’est pas un combat des femmes contre les hommes. Poursuivant, elle a salué l’action du gouvernement ivoirien avec la ratification et l’adoption de plusieurs instruments juridiques en faveur des femmes dans le pays.
Cependant, elle a appelé les décideurs à œuvrer davantage pour la mise en oeuvre de ces acquis afin de rendre plus concret l’égalité homme-femme. Relativement aux échéances électorales à venir en Côte d’Ivoire, Pr Mariatou Koné a exhorté les femmes à être « en première ligne » dans la protection de la vie.
« Hommes et femmes, engageons-nous pour des élections zéro mort, zéro blessé, zéro dégât », a-t-elle invité. Commentant dans la foulée, la décision du président ivoirien Alassane Ouattara à ne pas briguer un troisième mandat, Mme Koné a estimé que cette décision est « un signal d’apaisement ».
Avant elle, Jobst Von Kirchmann, l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire qui a organisé cette fête en l’honneur des femmes, a soutenu dans la même veine, que les hommes ont un grand rôle à jouer dans l’autonomisation des femmes.
« Quand on parle de l’égalité, on pense que c’est quelque chose qui est donné, mais ce n’est pas le cas», a affirmé le diplomate européen appelant les femmes « à oser dans la vie ». Selon lui, la scolarisation des filles ne suffit pas pour instaurer l’égalité entre les hommes et les femmes.
C’est pourquoi, il a invité les hommes à plus de solidarité envers les femmes. « Le genre est une approche de développement qui vise à réduire les inégalités entre les hommes et les femmes... Le genre, ce n’est pas le féminisme », a entre autres, expliqué pour sa part, le sociologue Ghislain Coulibaly qui dirige un réseau d’experts de différents domaines d’activités qui prônent une « masculinité positive».
La célébration officielle de la Journée internationale de la femme s’est tenue samedi dernier à Anyama ( Banlieue Nord d’Abidjan) sur le thème national « La promotion de la femme, un atout pour une paix durable en Côte d’Ivoire ».
LB/ls/APA