Des acteurs de la filière cajou en Côte d'Ivoire, réunis au sein du Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou (GIE-PROCACI), appellent à un audit de la filière et la mise en place d’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA).
Dans une note adressée au ministre de l’Agriculture et du développement durable, le GIE-PROCACI demande un « audit » de la filière pour les campagnes 2018, 2019 et 2020 ; et l’achèvement des structures de la réforme de la filière devant aboutir à la mise en place d’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière cajou.
Le GIE-PROCACI qui crie son « mécontentement », appelle à la prise en compte des producteurs dans toutes les décisions concernant la filière notamment la commercialisation.
Le groupement rappelle par ailleurs que les conclusions de l’atelier de Grand-Bassam des 29, 30 et 31 octobre 2018 avaient prévu et rassuré la mise en place, pour décembre 2019, de l’Organisation interprofessionnelle agricole.
Pour la campagne 2020, le GIE-PROCACI note que le gouvernement a fixé le prix garanti du Kg de cajou à 400 Fcfa, cependant «le produit se brade entre 200 et 100 Fcfa».
En outre, «depuis 2019, avec l’appui du Conseil du Coton-anacarde des fonds sont octroyés aux exportateurs réunis en GIE-GEPPA et reconduits en 2020, sans que les autres acteurs ne soient pris en compte », déplorent les producteurs.
Par ailleurs, en 2019, l’Etat de Côte d'Ivoire a fixé le prix bord champ à 375 Fcfa le Kg et « le produit a été encore bradé entre 200 et 100 Fcfa», de même qu' en 2018 où le prix garanti fixé à 350 Fcfa, a été bradé entre 200 et 100 Fcfa, fait observer le GIE-PROCACI.
Kamara Amara, président du GIE-PROCACI, déplore que « jusqu'à ce jour, rien n’est fait et le Conseil coton-anacarde continue de ruser afin de demeurer le seul organe de contrôle de la filière, alors que les acteurs de la filière anacarde souhaitent de vive voix la mise en place de leur interprofession pour une gestion plus fluide de la filière ».
Le Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou comprend des fédérations nationales des producteurs de cajou de Côte d'Ivoire ainsi que des coopératives et des producteurs individuels, issues des 19 régions de production d’anacarde du pays.
La Côte d'Ivoire, premier pays producteur mondial d’anacarde, projette une production d’environ 800 000 tonnes pour la campagne de commercialisation 2020 contre 761 000 tonnes pour la campagne précédente.
LB/ls/APA
Dans une note adressée au ministre de l’Agriculture et du développement durable, le GIE-PROCACI demande un « audit » de la filière pour les campagnes 2018, 2019 et 2020 ; et l’achèvement des structures de la réforme de la filière devant aboutir à la mise en place d’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière cajou.
Le GIE-PROCACI qui crie son « mécontentement », appelle à la prise en compte des producteurs dans toutes les décisions concernant la filière notamment la commercialisation.
Le groupement rappelle par ailleurs que les conclusions de l’atelier de Grand-Bassam des 29, 30 et 31 octobre 2018 avaient prévu et rassuré la mise en place, pour décembre 2019, de l’Organisation interprofessionnelle agricole.
Pour la campagne 2020, le GIE-PROCACI note que le gouvernement a fixé le prix garanti du Kg de cajou à 400 Fcfa, cependant «le produit se brade entre 200 et 100 Fcfa».
En outre, «depuis 2019, avec l’appui du Conseil du Coton-anacarde des fonds sont octroyés aux exportateurs réunis en GIE-GEPPA et reconduits en 2020, sans que les autres acteurs ne soient pris en compte », déplorent les producteurs.
Par ailleurs, en 2019, l’Etat de Côte d'Ivoire a fixé le prix bord champ à 375 Fcfa le Kg et « le produit a été encore bradé entre 200 et 100 Fcfa», de même qu' en 2018 où le prix garanti fixé à 350 Fcfa, a été bradé entre 200 et 100 Fcfa, fait observer le GIE-PROCACI.
Kamara Amara, président du GIE-PROCACI, déplore que « jusqu'à ce jour, rien n’est fait et le Conseil coton-anacarde continue de ruser afin de demeurer le seul organe de contrôle de la filière, alors que les acteurs de la filière anacarde souhaitent de vive voix la mise en place de leur interprofession pour une gestion plus fluide de la filière ».
Le Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou comprend des fédérations nationales des producteurs de cajou de Côte d'Ivoire ainsi que des coopératives et des producteurs individuels, issues des 19 régions de production d’anacarde du pays.
La Côte d'Ivoire, premier pays producteur mondial d’anacarde, projette une production d’environ 800 000 tonnes pour la campagne de commercialisation 2020 contre 761 000 tonnes pour la campagne précédente.
LB/ls/APA