Abidjan - Le directeur général du Programme national de la santé-mère et enfant (PNSME), Dr Tano Gnouh, a annoncé la prévention et la prise en charge gratuites des cas simples de fistules obstétricales en routine dans les Centres hospitaliers et les hôpitaux généraux, lors d’un panel en ligne, jeudi, au siège de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF).
« La fistule obstétricales est une maladie comme tout autre et il n’y a pas de stigmatisation à faire. Nous ne souhaitons pas avoir cette maladie, mais nous avons décidé de passer par la voie de la gratuité pour l’éradiquer complètement et faire la prévention pour ne plus que nos femmes aient en souffrir. », a déclaré Dr Tano, l’un des panélistes, citant un arrêté du ministère de la Santé et de l’Hygiène pris depuis près d’une semaine.
Il a également précisé que huit districts sanitaires (Bouaké, Bondoukou, Bouna, Gagnoa, Korhogo, San-Pedro, Man, Séguéla) ont été sélectionnés pour la mise en œuvre de cette gratuité ciblée qui s’organise avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA).
Le directeur général du PNSME est également revenu sur la gratuité de la prise en charge de la grossesse et de l’enfant qui naît de 0 à 5 et surtout de toute complication qui nécessiterait une césarienne.
Cette conférence initiée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination des fistules obstétricales a enregistré la présence des représentants de l’UNFPA et Koica qui ont réitéré leur engagement d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la lutte contre cette pathologie. L’agence coréenne a décidé d’appuyer le pays dans cette gratuité pour un montant de plus de 10 millions de dollars USD.
Le directeur exécutif de l’AIBEF, Richard Allo, dont la structure accompagne également le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique dans cette lutte, a salué cette décision de la gratuité ciblée tout en plaidant pour une subvention de l’Etat afin de faciliter l’insertion socio-économique des victimes après leur guérison.
En Côte d'Ivoire, la fistule obstétricale est un véritable problème de santé publique. Sa prévalence dans le pays est de 2,5%, soit plus de 135 000 cas avec plus de 250 nouveaux cas chaque année, selon une enquête datant de 2012.
bsb/fmo
« La fistule obstétricales est une maladie comme tout autre et il n’y a pas de stigmatisation à faire. Nous ne souhaitons pas avoir cette maladie, mais nous avons décidé de passer par la voie de la gratuité pour l’éradiquer complètement et faire la prévention pour ne plus que nos femmes aient en souffrir. », a déclaré Dr Tano, l’un des panélistes, citant un arrêté du ministère de la Santé et de l’Hygiène pris depuis près d’une semaine.
Il a également précisé que huit districts sanitaires (Bouaké, Bondoukou, Bouna, Gagnoa, Korhogo, San-Pedro, Man, Séguéla) ont été sélectionnés pour la mise en œuvre de cette gratuité ciblée qui s’organise avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA).
Le directeur général du PNSME est également revenu sur la gratuité de la prise en charge de la grossesse et de l’enfant qui naît de 0 à 5 et surtout de toute complication qui nécessiterait une césarienne.
Cette conférence initiée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination des fistules obstétricales a enregistré la présence des représentants de l’UNFPA et Koica qui ont réitéré leur engagement d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la lutte contre cette pathologie. L’agence coréenne a décidé d’appuyer le pays dans cette gratuité pour un montant de plus de 10 millions de dollars USD.
Le directeur exécutif de l’AIBEF, Richard Allo, dont la structure accompagne également le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique dans cette lutte, a salué cette décision de la gratuité ciblée tout en plaidant pour une subvention de l’Etat afin de faciliter l’insertion socio-économique des victimes après leur guérison.
En Côte d'Ivoire, la fistule obstétricale est un véritable problème de santé publique. Sa prévalence dans le pays est de 2,5%, soit plus de 135 000 cas avec plus de 250 nouveaux cas chaque année, selon une enquête datant de 2012.
bsb/fmo