Abidjan- De milliers de femmes dans le monde sont aujourd’hui des veuves à cause de la pandémie de Covid-19 qui les a privées d’un important soutien socio-économique et familial, a indiqué mardi l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Selon les données de l’OMS, les hommes représentent 59% des victimes de Covid-19 en Italie, 68% au Mexique et 77% en Thaïlande. Bien que les données restent limitées, on estime qu'il y a environ 258 millions de veuves dans le monde, dont une sur dix vit dans une pauvreté extrême.
L'expérience des pandémies précédentes comme le VIH/Sida ou Ebola a montré que les veuves se voient souvent refuser leurs droits de succession et confisquer leurs biens après la mort de leur conjoint. Elles peuvent aussi faire face à une stigmatisation et à des actes de discrimination sans précédent, car elles sont taxées d’être « porteuses » à leur tour de la maladie, relève l’ONU dans un communiqué.
A l'échelle mondiale, les femmes ont moins de chances d'avoir accès à des pensions de vieillesse par rapport aux hommes, de sorte que le décès d'un conjoint peut entraîner le dénuement des femmes âgées.
Dans le contexte des mesures de confinement et de fermetures économiques, les veuves peuvent ne pas avoir accès aux comptes bancaires et aux retraites pour payer les soins de santé si elles tombent malades ou pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants, note l’ONU.
La secrétaire générale adjointe de l’ONU et directrice exécutive d’ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, appelle les gouvernements à fournir un soutien immédiat.
« Outre les réformes juridiques nécessaires pour garantir aux veuves des droits d’héritage et de propriété égaux, des programmes de relance fiscale doivent être instaurés pour apporter un soutien économique aux veuves et aux femmes âgées seules », a-t-elle expliqué.
Des programmes d’aide sociale, tels que les transferts de fonds et les pensions sociales, doivent être développés et rendus accessibles aux femmes ne disposant pas d’un compte bancaire, a-t-elle ajouté. « Les veuves ne doivent pas être laissées pour compte dans l’initiative « mieux reconstruire » après l’épidémie de Covid-19. Nous devons nous assurer que nos mesures de rétablissement donnent la priorité à leurs besoins uniques et permettent aux sociétés d’être plus inclusives, résilientes et égalitaires », a conclu la directrice exécutive d’ONU-Femmes.
Eaa/kp
Selon les données de l’OMS, les hommes représentent 59% des victimes de Covid-19 en Italie, 68% au Mexique et 77% en Thaïlande. Bien que les données restent limitées, on estime qu'il y a environ 258 millions de veuves dans le monde, dont une sur dix vit dans une pauvreté extrême.
L'expérience des pandémies précédentes comme le VIH/Sida ou Ebola a montré que les veuves se voient souvent refuser leurs droits de succession et confisquer leurs biens après la mort de leur conjoint. Elles peuvent aussi faire face à une stigmatisation et à des actes de discrimination sans précédent, car elles sont taxées d’être « porteuses » à leur tour de la maladie, relève l’ONU dans un communiqué.
A l'échelle mondiale, les femmes ont moins de chances d'avoir accès à des pensions de vieillesse par rapport aux hommes, de sorte que le décès d'un conjoint peut entraîner le dénuement des femmes âgées.
Dans le contexte des mesures de confinement et de fermetures économiques, les veuves peuvent ne pas avoir accès aux comptes bancaires et aux retraites pour payer les soins de santé si elles tombent malades ou pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants, note l’ONU.
La secrétaire générale adjointe de l’ONU et directrice exécutive d’ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, appelle les gouvernements à fournir un soutien immédiat.
« Outre les réformes juridiques nécessaires pour garantir aux veuves des droits d’héritage et de propriété égaux, des programmes de relance fiscale doivent être instaurés pour apporter un soutien économique aux veuves et aux femmes âgées seules », a-t-elle expliqué.
Des programmes d’aide sociale, tels que les transferts de fonds et les pensions sociales, doivent être développés et rendus accessibles aux femmes ne disposant pas d’un compte bancaire, a-t-elle ajouté. « Les veuves ne doivent pas être laissées pour compte dans l’initiative « mieux reconstruire » après l’épidémie de Covid-19. Nous devons nous assurer que nos mesures de rétablissement donnent la priorité à leurs besoins uniques et permettent aux sociétés d’être plus inclusives, résilientes et égalitaires », a conclu la directrice exécutive d’ONU-Femmes.
Eaa/kp