William Attéby, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, est décédé jeudi à Abidjan des suites d’une courte maladie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville, selon des sources proches de sa famille politique.
Ancien député de la commune de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, sous l’ère Laurent Gbagbo, lors de la mandature de 2001 à 2011, Williams Atteby s’affiche comme une figure de proue au sein du Front populaire ivoirien.
Après la grave crise postélectorale, de 2010 à 2011, il part en exil, avant de regagner son pays en 2014. Aux côtés de Pascal Affi Nguessan, président statutaire du FPI, il choisit son camp dans la guéguerre qui divise la formation en deux factions.
Nommé secrétaire national chargé des affaires juridiques du Front populaire ivoirien (FPI), Williams Atteby, menait le combat pour que le parti retrouve son unité, surtout que dans le bord d’en face, il y a laissé Mme Gbagbo dont il était proche.
Ce décès intervient dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la Covid-19, et à quatre mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Il rejoint ainsi d’autres lieutenants du FPI, partis subitement, entre autres Abou Drahamane Sangaré, Raymond Abouo N’Dori (ex-ministre de la Santé) et Marcel Gossio, ancien directeur général du Port d’Abidjan.
AP/ls/APA
Ancien député de la commune de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, sous l’ère Laurent Gbagbo, lors de la mandature de 2001 à 2011, Williams Atteby s’affiche comme une figure de proue au sein du Front populaire ivoirien.
Après la grave crise postélectorale, de 2010 à 2011, il part en exil, avant de regagner son pays en 2014. Aux côtés de Pascal Affi Nguessan, président statutaire du FPI, il choisit son camp dans la guéguerre qui divise la formation en deux factions.
Nommé secrétaire national chargé des affaires juridiques du Front populaire ivoirien (FPI), Williams Atteby, menait le combat pour que le parti retrouve son unité, surtout que dans le bord d’en face, il y a laissé Mme Gbagbo dont il était proche.
Ce décès intervient dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la Covid-19, et à quatre mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Il rejoint ainsi d’autres lieutenants du FPI, partis subitement, entre autres Abou Drahamane Sangaré, Raymond Abouo N’Dori (ex-ministre de la Santé) et Marcel Gossio, ancien directeur général du Port d’Abidjan.
AP/ls/APA