Dans sa présentation lors du point-presse quotidien du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg du vendredi 26 juin 2020), Dr Edith Kouassy a évoqué l’éventualité d’une cohabitation d’autres pathologies et la COVID-19. « L’on enregistre de plus en plus des cas de paludisme grave de 15% en plus, de mars à fin mai 2020 comparativement à la même période en 2019 chez l’enfant de 0 à 5 ans. Surtout dans les établissements de santé du fait de la prise en charge tardive occasionnée par une consultation tardive elle-même résultant d’une baisse de fréquentation des établissements sanitaires depuis l’avènement de la COVID-19 », a-t-elle affirmé. Puis la collaboratrice du ministre de la Santé et de l’hygiène publique a cité des maladies provoquées par les fortes pluies du moment. « Par ailleurs, ces fortes pluies occasionnent la résurgence des pathologies dont certains signes sont identiques aux signes évocateurs de la COVID-19. Ce sont le paludisme, la grippe classique, le rhume, l’allergie, l’infection respiratoire aigue chez l’enfant, de la dengue voire les autres défis de santé. Il ne faut pas oublier que peuvent coexister la COVID-19 plus une autre pathologie. Dans ce cas, l’on parle de comorbidité », a déclaré le conseiller technique du ministre Aka Aouélé. Elle termine en rappelant les mesures barrières à respecter connues de tous.
F.C
F.C