Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA) ont signé un accord de financement du projet « prévention et traitement des fistules obstétricales en Côte d’Ivoire » à Abidjan.
Cet accord sera acté par le gouvernement dans les jours à venir. Cette troisième phase de ce partenariat tripartite entre le Gouvernement de Côte d’Ivoire, la KOICA et l’UNFPA vise à accompagner l’institutionnalisation des stratégies de prévention et de prise en charge des fistules obstétricales en Côte d’Ivoire.
Pour répondre à cette maladie dite silencieuse, l’UNFPA accompagne le gouvernement de Côte d’ivoire dans ses efforts de prévention et de traitement de la fistule obstétricale depuis 2007. En 2012 et en 2015, le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, l’UNFPA et la KOICA se sont engagés dans un projet tripartite dans le but est de booster les activités de prévention de cette maladie et augmenter le nombre de centres de prise en charge des cas identifiés. Ce partenariat a permis d’atteindre des résultats encourageants. Ainsi, le projet a contribué notamment à la démystification de la maladie dans la communauté; l’ouverture et la mise en service de 08 centres fistules; l’opération de 3385 survivantes de fistules avec un taux de succès en première intention de 84% et un taux de succès global de 75%. Mais également la formation de 98 médecins pour le traitement en routine les cas simples de FO; l’appui de 711 ex-porteuses de fistule obstétricale pour la réalisation d’activités génératrices de revenus et l’engagement des leaders communautaires et religieux.
Selon les initiateurs, cette troisième phase vise à répondre aux défis en matière de prise en charge en routine et de prévention. Pour M. Caspar Peek, Représentant Résident de l’UNFPA, “La fistule obstétricale peut être vaincue si les communautés aident les femmes à effectuer leurs visites prénatales et à arriver à accoucher à temps, sans délais, et si, finalement, le système de santé donne un suivi immédiat aux accouchements compliqués susceptibles de causer des fistules aux jeunes mères.
Avec nos partenaires de la KOICA et du gouvernement de Côte d’Ivoire, nous avons des raisons de croire que nous sommes dans la bonne direction”.
Cette troisième phase du projet d’une durée de quatre ans (2020-2024) est financée à hauteur 6,353 milliards de francs CFA avec une contribution de 8 020 000 dollars US pour la KOICA, 1 830 000 dollars pour l’UNFPA et 840 000 USD pour le Gouvernement de Côte d’Ivoire. Avec cette troisième phase, c’est un total de 16 070 000 USD d’investissement de la KOICA dans la lutte contre les fistules obstétricales en côte d’Ivoire.
Selon monsieur Seo Dong Sung, Directeur Pays de la Koica en Côte d’Ivoire : “ La fistule est une condition médicale qui a de graves répercussions sociales et psychologiques sur la dignité de la femme. Les victimes souffrent souvent en silence et dans un isolement total. KOICA à travers ce projet souhaite soutenir ces femmes en les guérissant de la fistule, en les aidant à retrouver leur dignité dans la société et surtout en aidant le système de santé maternelle à prendre soin des femmes enceintes afin d’éviter que la joie de la maternité ne se transforme en cauchemar”.
Cyprien K. avec sercom
Cet accord sera acté par le gouvernement dans les jours à venir. Cette troisième phase de ce partenariat tripartite entre le Gouvernement de Côte d’Ivoire, la KOICA et l’UNFPA vise à accompagner l’institutionnalisation des stratégies de prévention et de prise en charge des fistules obstétricales en Côte d’Ivoire.
Pour répondre à cette maladie dite silencieuse, l’UNFPA accompagne le gouvernement de Côte d’ivoire dans ses efforts de prévention et de traitement de la fistule obstétricale depuis 2007. En 2012 et en 2015, le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, l’UNFPA et la KOICA se sont engagés dans un projet tripartite dans le but est de booster les activités de prévention de cette maladie et augmenter le nombre de centres de prise en charge des cas identifiés. Ce partenariat a permis d’atteindre des résultats encourageants. Ainsi, le projet a contribué notamment à la démystification de la maladie dans la communauté; l’ouverture et la mise en service de 08 centres fistules; l’opération de 3385 survivantes de fistules avec un taux de succès en première intention de 84% et un taux de succès global de 75%. Mais également la formation de 98 médecins pour le traitement en routine les cas simples de FO; l’appui de 711 ex-porteuses de fistule obstétricale pour la réalisation d’activités génératrices de revenus et l’engagement des leaders communautaires et religieux.
Selon les initiateurs, cette troisième phase vise à répondre aux défis en matière de prise en charge en routine et de prévention. Pour M. Caspar Peek, Représentant Résident de l’UNFPA, “La fistule obstétricale peut être vaincue si les communautés aident les femmes à effectuer leurs visites prénatales et à arriver à accoucher à temps, sans délais, et si, finalement, le système de santé donne un suivi immédiat aux accouchements compliqués susceptibles de causer des fistules aux jeunes mères.
Avec nos partenaires de la KOICA et du gouvernement de Côte d’Ivoire, nous avons des raisons de croire que nous sommes dans la bonne direction”.
Cette troisième phase du projet d’une durée de quatre ans (2020-2024) est financée à hauteur 6,353 milliards de francs CFA avec une contribution de 8 020 000 dollars US pour la KOICA, 1 830 000 dollars pour l’UNFPA et 840 000 USD pour le Gouvernement de Côte d’Ivoire. Avec cette troisième phase, c’est un total de 16 070 000 USD d’investissement de la KOICA dans la lutte contre les fistules obstétricales en côte d’Ivoire.
Selon monsieur Seo Dong Sung, Directeur Pays de la Koica en Côte d’Ivoire : “ La fistule est une condition médicale qui a de graves répercussions sociales et psychologiques sur la dignité de la femme. Les victimes souffrent souvent en silence et dans un isolement total. KOICA à travers ce projet souhaite soutenir ces femmes en les guérissant de la fistule, en les aidant à retrouver leur dignité dans la société et surtout en aidant le système de santé maternelle à prendre soin des femmes enceintes afin d’éviter que la joie de la maternité ne se transforme en cauchemar”.
Cyprien K. avec sercom