Abidjan - Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) a salué le vendredi 10 juillet 2020 la volonté affichée par les autorités irakiennes de traduire en justice les auteurs du meurtre du politologue, expert en matière de terrorisme, Hicham al-Hachémi, survenu le 06 juillet à Bagdad.
Hicham al-Hachémi était un expert en matière de terrorisme, d’extrémisme violent et de groupes armés et d’acteurs non étatiques en Iraq, y compris le Groupe « Etat islamique » et les milices. Il était réputé pour ses enquêtes sur les mouvements djihadistes.
« Nous félicitons l’engagement pris par le Premier ministre Mustafa Al-Khadami de demander des comptes aux meurtriers d’Al-Hushami », a déclaré la porte-parole du HCDH, Liz Throssell, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.
Selon le HCDH, le meurtre à Bagdad de cet analyste de sécurité a mis en lumière les risques encourus par « les personnes qui osent défier les puissantes milices en Iraq et qui dénoncent l’impunité et la corruption généralisées ». L’assassinat de Hicham al-Hachémi abattu, par des hommes à moto toujours en fuite, alors qu’il rentrait à son domicile, a provoqué une onde de choc dans tout le pays, a indiqué Mme Liz Throssell.
« M. Al-Hushami était un critique virulent des milices, et avait également exprimé le soutien public aux manifestations qui ont commencé le 1er octobre dernier contre la corruption de l’État et l’impunité », a indiqué la porte-parole du HCDH.
Pour le Haut-Commissariat, le meurtre de Hushami, qui est le plus médiatisé de ces derniers mois, suit « un schéma d’assassinats ». Un dispositif qui vise « des individus qui étaient liés d’une manière ou d’une autre aux manifestations ou qui avaient exprimé publiquement des critiques à l’égard du gouvernement, des partis politiques ou des milices », a noté le communiqué.
Du 1er octobre 2019 au 9 mai dernier, la Mission des Nations unies en Iraq et le Bureau des droits de l’homme des Nations unies ont enregistré 23 meurtres. Parmi ces victimes figuraient des militants politiques et des défenseurs des droits de l’homme.
S’il félicite l’engagement pris par le nouveau gouvernement irakien, formé en mai, de traduire en justice les auteurs de toutes les victimes de la violence liée aux manifestations, y compris la mort de quelque 490 manifestants, le Haut-Commissariat prône la reddition des comptes.
(AIP)
eaa/fmo
Hicham al-Hachémi était un expert en matière de terrorisme, d’extrémisme violent et de groupes armés et d’acteurs non étatiques en Iraq, y compris le Groupe « Etat islamique » et les milices. Il était réputé pour ses enquêtes sur les mouvements djihadistes.
« Nous félicitons l’engagement pris par le Premier ministre Mustafa Al-Khadami de demander des comptes aux meurtriers d’Al-Hushami », a déclaré la porte-parole du HCDH, Liz Throssell, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.
Selon le HCDH, le meurtre à Bagdad de cet analyste de sécurité a mis en lumière les risques encourus par « les personnes qui osent défier les puissantes milices en Iraq et qui dénoncent l’impunité et la corruption généralisées ». L’assassinat de Hicham al-Hachémi abattu, par des hommes à moto toujours en fuite, alors qu’il rentrait à son domicile, a provoqué une onde de choc dans tout le pays, a indiqué Mme Liz Throssell.
« M. Al-Hushami était un critique virulent des milices, et avait également exprimé le soutien public aux manifestations qui ont commencé le 1er octobre dernier contre la corruption de l’État et l’impunité », a indiqué la porte-parole du HCDH.
Pour le Haut-Commissariat, le meurtre de Hushami, qui est le plus médiatisé de ces derniers mois, suit « un schéma d’assassinats ». Un dispositif qui vise « des individus qui étaient liés d’une manière ou d’une autre aux manifestations ou qui avaient exprimé publiquement des critiques à l’égard du gouvernement, des partis politiques ou des milices », a noté le communiqué.
Du 1er octobre 2019 au 9 mai dernier, la Mission des Nations unies en Iraq et le Bureau des droits de l’homme des Nations unies ont enregistré 23 meurtres. Parmi ces victimes figuraient des militants politiques et des défenseurs des droits de l’homme.
S’il félicite l’engagement pris par le nouveau gouvernement irakien, formé en mai, de traduire en justice les auteurs de toutes les victimes de la violence liée aux manifestations, y compris la mort de quelque 490 manifestants, le Haut-Commissariat prône la reddition des comptes.
(AIP)
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