Abidjan, Pour tenter de dénouer la crise politique au Mali, quatre Présidents ouest-africains sont attendus le jeudi 23 juillet 2020 à Bamako.
Les Présidents Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger), Macky Sall (Sénégal) et Nana Akufo-Addo (Ghana), membres de la mission de haut niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vont succéder à celle menée par l’ex-Président nigérian, Goodluck Jonathan, la semaine dernière.
Cette récente mission de la CEDEAO s’est soldée par l’échec de la réconciliation entre le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) et le mouvement de contestation, M5. Le Mouvement du 5 juin ayant exprimé son désaccord vis-à-vis du plan de sortie de crise proposée par la Communauté, après l’échec de la première mission envoyée en juin.
De source diplomatique, à Bamako, l’on affirme qu’il ne sera pas question d’accepter un départ forcé du Président IBK. De son côté, le comité stratégique du M5 dont la stratégie se résume à la lutte continue jusqu’à la satisfaction de ses revendications, dit être ouvert au dialogue. Cela a été rappelé, lundi, par l’imam Mahmoud Dicko aux ambassadeurs de France, des Etats-Unis et de l’Union Européenne à Bamako.
Toutefois, le Mouvement du 5 juin a décidé de décréter une trêve dans la désobéissance civile jusqu’à la fin du mois de juillet pour permettre aux populations de se préparer à fêter la Tabaski.
(AIP)
cmas
Les Présidents Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger), Macky Sall (Sénégal) et Nana Akufo-Addo (Ghana), membres de la mission de haut niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vont succéder à celle menée par l’ex-Président nigérian, Goodluck Jonathan, la semaine dernière.
Cette récente mission de la CEDEAO s’est soldée par l’échec de la réconciliation entre le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) et le mouvement de contestation, M5. Le Mouvement du 5 juin ayant exprimé son désaccord vis-à-vis du plan de sortie de crise proposée par la Communauté, après l’échec de la première mission envoyée en juin.
De source diplomatique, à Bamako, l’on affirme qu’il ne sera pas question d’accepter un départ forcé du Président IBK. De son côté, le comité stratégique du M5 dont la stratégie se résume à la lutte continue jusqu’à la satisfaction de ses revendications, dit être ouvert au dialogue. Cela a été rappelé, lundi, par l’imam Mahmoud Dicko aux ambassadeurs de France, des Etats-Unis et de l’Union Européenne à Bamako.
Toutefois, le Mouvement du 5 juin a décidé de décréter une trêve dans la désobéissance civile jusqu’à la fin du mois de juillet pour permettre aux populations de se préparer à fêter la Tabaski.
(AIP)
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