Séguéla – Dame Coulibaly Notin, plus connue localement sous le pseudonyme de ‘’Siessegni’’, est décédée dans la soirée du mardi 28 juillet 2020 aux urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, à Abidjan, a appris l’AIP de sources familiales, jeudi.
« Oui, la vielle est morte. Celle qui a connu un destin assez brillant dans le Worodougou est partie pour toujours », a déclaré, joint au téléphone, Karaboué Amara, l’un de ses fils, depuis Bingoro, village situé à 52 kilomètres de Séguéla.
Icone de la musique traditionnelle Kôyaka, dame ‘’Siessegni’’ a débuté sa carrière musicale en 1960 et avait à son actif plusieurs albums dont ‘’Dounougnan’’ et son tube-phare, ‘’Douvli kana’’ qu’elle a chanté par devant tous les présidents ivoiriens et qui l’a fait voyager dans la sous-région, principalement au Liberia et au Ghana.
« C’est une grosse perte pour le Worodougou qui perd un de ses illustres ambassadeurs. C’est quelqu’un qui a donné un sens particulier à la culture du Worodougou », a déclaré Diomandé Issiaka, un habitant de Séguéla, en attendant le programme des obsèques de la diva qui a été surnommée ainsi après avoir presté, en une journée, pour huit associations de femmes qui l’avaient toutes sollicitée pour animer une fête de la Tabaski.
Décédée à 67 ans, ‘’Siessegni’’ était mère de 16 enfants au nombre desquels huit filles.
kk/fmo
« Oui, la vielle est morte. Celle qui a connu un destin assez brillant dans le Worodougou est partie pour toujours », a déclaré, joint au téléphone, Karaboué Amara, l’un de ses fils, depuis Bingoro, village situé à 52 kilomètres de Séguéla.
Icone de la musique traditionnelle Kôyaka, dame ‘’Siessegni’’ a débuté sa carrière musicale en 1960 et avait à son actif plusieurs albums dont ‘’Dounougnan’’ et son tube-phare, ‘’Douvli kana’’ qu’elle a chanté par devant tous les présidents ivoiriens et qui l’a fait voyager dans la sous-région, principalement au Liberia et au Ghana.
« C’est une grosse perte pour le Worodougou qui perd un de ses illustres ambassadeurs. C’est quelqu’un qui a donné un sens particulier à la culture du Worodougou », a déclaré Diomandé Issiaka, un habitant de Séguéla, en attendant le programme des obsèques de la diva qui a été surnommée ainsi après avoir presté, en une journée, pour huit associations de femmes qui l’avaient toutes sollicitée pour animer une fête de la Tabaski.
Décédée à 67 ans, ‘’Siessegni’’ était mère de 16 enfants au nombre desquels huit filles.
kk/fmo