GENEVE -- Abdel-Hamid Mamdouh, le candidat de l'Egypte à la tête de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), appelle à réactiver le rôle de négociation de l'instance basée à Genève, jugeant que "le monde a besoin d'une OMC forte" pour l'aider à se remettre de la crise du nouveau coronavirus.
L'un des trois Africains en lice pour le poste de directeur général de l'OMC, il a souligné lors d'une interview récente accordée à Xinhua que la relance de ce rôle de négociation de l'organisation était primordiale.
"Tout d'abord, je voudrais réactiver la fonction de négociation de l'OMC qui a échoué au cours des dernières 25 années", à savoir "la capacité des gens à s'asseoir autour de la table et à parler des problèmes", a déclaré M. Mamdouh.
L'OMC s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Sa principale fonction est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.
Abdel-Hamid Mamdouh, avocat au cabinet genevois King & Spalding et ancien fonctionnaire à l'OMC, dirigeait auparavant des négociations commerciales dans le cadre de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), le précurseur de l'OMC.
Au cours des négociations dans le cadre du Cycle d'Uruguay, ses responsabilités portaient sur des questions juridiques liées à la négociation et à la rédaction de l'Accord général sur le commerce des services.
Dans sa déclaration au Conseil général en juillet, M. Mamdouh avait souligné que le débat sur les réformes ne devait pas porter sur "l'avenir de l'OMC", mais sur "l'OMC de l'avenir".
Le poste de patron de l'OMC se libère après que Roberto Azevêdo a annoncé en mai son départ anticipé pour des "raisons familiales". Le Brésilien démissionnera le 31 août, un an avant l'expiration de son mandat.
Son successeur va être confronté à un ensemble de défis sans précédent tels que l'intensification des tensions commerciales mondiales, la montée du protectionnisme ainsi qu'une plongée du commerce mondial due à la pandémie de nouveau coronavirus.
M. Mamdouh a souligné que le nouveau patron devrait être un "intermédiaire honnête" et jouer le rôle d'un "facilitateur".
REPARER L'OMC
L'OMC prévoyait en avril dernier que les échanges commerciaux dans le monde devraient chuter de 13 à 32% en 2020 en raison de la pandémie, estimant qu'une reprise du commerce mondial évaluée entre 21 et 24% pourrait avoir lieu en 2021.
Le rôle de l'OMC devrait être à la fois sur le court et le long terme, selon M. Mamdouh.
"Sur le court terme, l'OMC doit jouer son rôle de cadre garantissant que chaque mesure prise par les gouvernements face à cette crise soit conforme aux règles de l'OMC, transparente et soumise à un contrôle", a-t-il déclaré.
"Sur le long terme, afin de soutenir la reprise économique après la pandémie, le monde a besoin d'une OMC forte. Parce qu'une OMC forte garantit la stabilité et la prévisibilité des conditions commerciales, ce qui est nécessaire à la croissance du commerce".
Interrogé sur les nouveaux mécanismes de coopération internationale nécessaires, il a souligné : "Sur le front commercial : réparez l'OMC, s'il vous plaît. Parce que nous avons besoin d'une OMC solide. C'est la première, la deuxième et la troisième priorité. Et c'est d'une telle urgence qu'il nous faut nous mettre en marche".
La deuxième phase du processus de sélection prendra fin le 7 septembre. Le président du Conseil général consultera ensuite tous les membres de l'OMC avant de prendre la décision finale.
L'un des trois Africains en lice pour le poste de directeur général de l'OMC, il a souligné lors d'une interview récente accordée à Xinhua que la relance de ce rôle de négociation de l'organisation était primordiale.
"Tout d'abord, je voudrais réactiver la fonction de négociation de l'OMC qui a échoué au cours des dernières 25 années", à savoir "la capacité des gens à s'asseoir autour de la table et à parler des problèmes", a déclaré M. Mamdouh.
L'OMC s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Sa principale fonction est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.
Abdel-Hamid Mamdouh, avocat au cabinet genevois King & Spalding et ancien fonctionnaire à l'OMC, dirigeait auparavant des négociations commerciales dans le cadre de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), le précurseur de l'OMC.
Au cours des négociations dans le cadre du Cycle d'Uruguay, ses responsabilités portaient sur des questions juridiques liées à la négociation et à la rédaction de l'Accord général sur le commerce des services.
Dans sa déclaration au Conseil général en juillet, M. Mamdouh avait souligné que le débat sur les réformes ne devait pas porter sur "l'avenir de l'OMC", mais sur "l'OMC de l'avenir".
Le poste de patron de l'OMC se libère après que Roberto Azevêdo a annoncé en mai son départ anticipé pour des "raisons familiales". Le Brésilien démissionnera le 31 août, un an avant l'expiration de son mandat.
Son successeur va être confronté à un ensemble de défis sans précédent tels que l'intensification des tensions commerciales mondiales, la montée du protectionnisme ainsi qu'une plongée du commerce mondial due à la pandémie de nouveau coronavirus.
M. Mamdouh a souligné que le nouveau patron devrait être un "intermédiaire honnête" et jouer le rôle d'un "facilitateur".
REPARER L'OMC
L'OMC prévoyait en avril dernier que les échanges commerciaux dans le monde devraient chuter de 13 à 32% en 2020 en raison de la pandémie, estimant qu'une reprise du commerce mondial évaluée entre 21 et 24% pourrait avoir lieu en 2021.
Le rôle de l'OMC devrait être à la fois sur le court et le long terme, selon M. Mamdouh.
"Sur le court terme, l'OMC doit jouer son rôle de cadre garantissant que chaque mesure prise par les gouvernements face à cette crise soit conforme aux règles de l'OMC, transparente et soumise à un contrôle", a-t-il déclaré.
"Sur le long terme, afin de soutenir la reprise économique après la pandémie, le monde a besoin d'une OMC forte. Parce qu'une OMC forte garantit la stabilité et la prévisibilité des conditions commerciales, ce qui est nécessaire à la croissance du commerce".
Interrogé sur les nouveaux mécanismes de coopération internationale nécessaires, il a souligné : "Sur le front commercial : réparez l'OMC, s'il vous plaît. Parce que nous avons besoin d'une OMC solide. C'est la première, la deuxième et la troisième priorité. Et c'est d'une telle urgence qu'il nous faut nous mettre en marche".
La deuxième phase du processus de sélection prendra fin le 7 septembre. Le président du Conseil général consultera ensuite tous les membres de l'OMC avant de prendre la décision finale.