Odienné - Située dans le Nord-Ouest du pays, la ville d’Odienné a accueilli la fête des 12 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire, un événement resté vivace dans la mémoire de Savané Va Touré dit Ahmed Savané, 75 ans, journaliste à la retraite, fils de la localité ayant vécu l’émerveillement de découvrir la bourgade baignant dans l’obscurité qu’il avait quittée, depuis nombre d’années, transformée en une ville moderne scintillante de lumière.
Officiant alors pour la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), Ahmed Savané était de l’équipe de reportage déployée sur place pour couvrir la fête de l’indépendance 1972 à Odienné. Il retrouvait sa ville natale qu’il avait quittée depuis 1959 pour les études secondaires à Abidjan, puis sa formation en France.
« Nous étions six. Nous sommes arrivés de nuit par l’axe Boundiali-Odienné. Il y avait de la lumière partout. Une voie bitumée dressée devant nous, dès l’amorce de la ville. De part et d’autre, des villas, en lieu et place des cases rondes, séparées par des sentiers, qui étaient à cet endroit quand je partais. Je me demandais si nous étions vraiment arrivés à destination », s’est-il souvenu d’emblée comme fait marquant, avant de poursuivre.
« Le ressortissant sur qui toute l’équipe de reportage comptait était perdu. Perdu mais ivre de joie. J’étais heureux de retrouver Odienné transformé ».
Du bitume, des lampadaires, une étendue de villas, formant ce qui est toujours désigné aujourd’hui comme le quartier résidentiel, des infrastructures de bases dont un grand hôpital, le CHR aujourd’hui, un grand stade, Odienné amorçait ainsi son développement, en cette année 1972, à la faveur de la fête de l’indépendance.
Un développement dont l’un des aspects spectaculaires était la courant électrique pour une localité qui ne disposait jusque-là, à en croire Ahmed Savané que de deux ampoules, « de la sous-préfecture, à l’extrémité de la ville (l’emplacement actuel de la préfecture) ».
« La lumière était donnée à Odienné de 19 h 30 à 22 heures pile. Pas une seconde en mois pas une seconde en plus », a-t-il relaté.
« Odienné était une bourgade, grâce à la politique de développement c’est devenu une ville », a admis le journaliste à la retraite pour qui, la fête tournante dans sa ville natale fut par ailleurs un grand moment de fierté personnelle.
« Le 6 août, c’est moi qui retransmettais en direct la finale de la coupe nationale. Il y avait à côté le président Félix Houphouët Boigny. Ses compagnons Philippe Yacé et Mamadou Coulibaly. C’est ce jour que le stade a été baptisé du nom d’un fils de la région, « Mamadou Coulibaly ». Quand le président a fait l’annonce une grande clameur s’est élevée dans les tribunes », s’est-il souvenu en outre.
Pour lui, les fêtes tournantes devraient être remises au goût du jour, a-t-il souhaité par ailleurs, car facteurs de développement.
La Côte d’Ivoire célèbre vendredi 7 août 2020 le soixantième anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale.
kg/tm
Officiant alors pour la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), Ahmed Savané était de l’équipe de reportage déployée sur place pour couvrir la fête de l’indépendance 1972 à Odienné. Il retrouvait sa ville natale qu’il avait quittée depuis 1959 pour les études secondaires à Abidjan, puis sa formation en France.
« Nous étions six. Nous sommes arrivés de nuit par l’axe Boundiali-Odienné. Il y avait de la lumière partout. Une voie bitumée dressée devant nous, dès l’amorce de la ville. De part et d’autre, des villas, en lieu et place des cases rondes, séparées par des sentiers, qui étaient à cet endroit quand je partais. Je me demandais si nous étions vraiment arrivés à destination », s’est-il souvenu d’emblée comme fait marquant, avant de poursuivre.
« Le ressortissant sur qui toute l’équipe de reportage comptait était perdu. Perdu mais ivre de joie. J’étais heureux de retrouver Odienné transformé ».
Du bitume, des lampadaires, une étendue de villas, formant ce qui est toujours désigné aujourd’hui comme le quartier résidentiel, des infrastructures de bases dont un grand hôpital, le CHR aujourd’hui, un grand stade, Odienné amorçait ainsi son développement, en cette année 1972, à la faveur de la fête de l’indépendance.
Un développement dont l’un des aspects spectaculaires était la courant électrique pour une localité qui ne disposait jusque-là, à en croire Ahmed Savané que de deux ampoules, « de la sous-préfecture, à l’extrémité de la ville (l’emplacement actuel de la préfecture) ».
« La lumière était donnée à Odienné de 19 h 30 à 22 heures pile. Pas une seconde en mois pas une seconde en plus », a-t-il relaté.
« Odienné était une bourgade, grâce à la politique de développement c’est devenu une ville », a admis le journaliste à la retraite pour qui, la fête tournante dans sa ville natale fut par ailleurs un grand moment de fierté personnelle.
« Le 6 août, c’est moi qui retransmettais en direct la finale de la coupe nationale. Il y avait à côté le président Félix Houphouët Boigny. Ses compagnons Philippe Yacé et Mamadou Coulibaly. C’est ce jour que le stade a été baptisé du nom d’un fils de la région, « Mamadou Coulibaly ». Quand le président a fait l’annonce une grande clameur s’est élevée dans les tribunes », s’est-il souvenu en outre.
Pour lui, les fêtes tournantes devraient être remises au goût du jour, a-t-il souhaité par ailleurs, car facteurs de développement.
La Côte d’Ivoire célèbre vendredi 7 août 2020 le soixantième anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale.
kg/tm
