La fête de l’an 60 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire a été célébrée vendredi, officiellement, par une cérémonie symbolique de prise d’armes au palais de la présidence de la République, à Abidjan, devant le chef de l’Etat, en raison de la pandémie de la Covid-19.
Cette célébration, une occasion de grande allégresse, envisagée dans un élan mémorable avec un grand défilé militaire et civil à Yamoussoukro, la capitale politique, a été limitée à une cérémonie de prise d’armes, a dit le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans un message à la Nation, la veille.
En fin de matinée, M. Ouattara vêtu d’un costume sombre et arborant un cache-nez couleur treillis, a fait la revue des troupes et salué des officiels sur le parvis du palais présidentiel, où le drapeau ivoirien a été monté lors de l’exécution de l’hymne national.
Il était prévu « un défilé de toutes les forces vives de la Nation pour illustrer les progrès réalisés par notre pays au cours de ces dernières années », avait indiqué M. Ouattara, déplorant que la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui a durement éprouvé le pays restreigne cette festivité.
« Face à cette réalité, nous avons décidé de limiter la célébration de la fête de l’Indépendance 2020 à une cérémonie symbolique de prise d’armes sur l’esplanade du Palais de la Présidence de la République », a expliqué M. Ouattara. Et ce, pour freiner la propagation du virus.
La pandémie de la Covid-19 a entraîné, en Côte d’Ivoire, le ralentissement des activités économiques, des pertes d’emplois dans le secteur privé et une baisse importante des revenus dans le secteur informel.
Les conditions de vie des ménages vulnérables se sont en outre détériorées. Quant au taux de croissance du PIB, initialement prévu à 7% en cette année 2020, il pourrait connaître une baisse importante pour ressortir à 0,8% si la crise perdure jusqu’à la fin de l’année.
« Nous demeurons cependant optimistes car les bases de notre économie sont solides », a assuré le chef de l’Etat ivoirien qui a annoncé par ailleurs qu’il briguera un troisième mandat présidentiel pour consolider les acquis de développement.
« Le risque que tous les acquis, après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population, soient compromis ; le risque que notre pays recule dans bien des domaines ; tout cela m’amène à reconsidérer ma position » de ne pas briguer un troisième mandat, a soutenu M. Ouattara.
Face au cas de force majeure survenu après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat du Rhdp (pouvoir), et « par devoir citoyen, j’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a-t-il déclaré.
Le 7 août est un temps mémorial pour la nation ivoirienne, marquant l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance du pays. M. Ouattara a dans son discours, la veille, rendu hommage aux grands serviteurs de l’Etat, à tous les bâtisseurs, illustres ou inconnus, encore en activité ou disparus.
AP/ls/APA
Cette célébration, une occasion de grande allégresse, envisagée dans un élan mémorable avec un grand défilé militaire et civil à Yamoussoukro, la capitale politique, a été limitée à une cérémonie de prise d’armes, a dit le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans un message à la Nation, la veille.
En fin de matinée, M. Ouattara vêtu d’un costume sombre et arborant un cache-nez couleur treillis, a fait la revue des troupes et salué des officiels sur le parvis du palais présidentiel, où le drapeau ivoirien a été monté lors de l’exécution de l’hymne national.
Il était prévu « un défilé de toutes les forces vives de la Nation pour illustrer les progrès réalisés par notre pays au cours de ces dernières années », avait indiqué M. Ouattara, déplorant que la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui a durement éprouvé le pays restreigne cette festivité.
« Face à cette réalité, nous avons décidé de limiter la célébration de la fête de l’Indépendance 2020 à une cérémonie symbolique de prise d’armes sur l’esplanade du Palais de la Présidence de la République », a expliqué M. Ouattara. Et ce, pour freiner la propagation du virus.
La pandémie de la Covid-19 a entraîné, en Côte d’Ivoire, le ralentissement des activités économiques, des pertes d’emplois dans le secteur privé et une baisse importante des revenus dans le secteur informel.
Les conditions de vie des ménages vulnérables se sont en outre détériorées. Quant au taux de croissance du PIB, initialement prévu à 7% en cette année 2020, il pourrait connaître une baisse importante pour ressortir à 0,8% si la crise perdure jusqu’à la fin de l’année.
« Nous demeurons cependant optimistes car les bases de notre économie sont solides », a assuré le chef de l’Etat ivoirien qui a annoncé par ailleurs qu’il briguera un troisième mandat présidentiel pour consolider les acquis de développement.
« Le risque que tous les acquis, après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population, soient compromis ; le risque que notre pays recule dans bien des domaines ; tout cela m’amène à reconsidérer ma position » de ne pas briguer un troisième mandat, a soutenu M. Ouattara.
Face au cas de force majeure survenu après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat du Rhdp (pouvoir), et « par devoir citoyen, j’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a-t-il déclaré.
Le 7 août est un temps mémorial pour la nation ivoirienne, marquant l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance du pays. M. Ouattara a dans son discours, la veille, rendu hommage aux grands serviteurs de l’Etat, à tous les bâtisseurs, illustres ou inconnus, encore en activité ou disparus.
AP/ls/APA