Le Programme Alimentaire Mondial (PAM), la Banque Alimentaire de Côte d’Ivoire et le Centre d’Excellence Régional contre la Faim et la Malnutrition (CERFAM) ont procédé ce vendredi 21 aout 2020, à la signature d’un protocole d’accord afin de promouvoir la sécurité alimentaire, la nutrition et réduire le gaspillage alimentaire en Côte d’Ivoire.
Ce partenariat devrait également améliorer l’accès à la nourriture des familles vulnérables, en particulier pendant la crise sanitaire et contribuer à l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable Faim Zéro dans le pays.
Un tiers de personnes souffrant de malnutrition dans le monde sont des Africains. « Si les tendances se poursuivent, les africains représenteront la moitié de la population souffrant de malnutrition dans le monde d’ici 2030. 1 personne sur 2 souffrant de la faim sera un Africain » , met en garde Adeyinka Badejo Sanogo, Représentante résidente du PAM en Côte d’Ivoire.
Si des progrès ont été réalisés au niveau mondial pour réduire le retard de croissance chez les enfants, 40% de ces derniers souffrant de retard de croissance se trouvent en Afrique, selon les chiffres officiels et ce nombre augmente en Afrique subsaharienne.
En Côte d’Ivoire, des progrès ont été réalisés pour réduire la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition avant l’apparition de la pandémie. Mais ces progrès risquent d’être réduits à néant en raison de l’impact économique de cette crise sanitaire, prévient Adeyinka Badejo Sanogo qui lance un appel à trouver des solutions et des acteurs diversifiés qui travailleront ensemble pour résoudre ce problème.
C’est pourquoi dira-t-elle, « ce partenariat contribuera à un distribution efficace des aliments disponibles aux personnes dans le besoin et à la réduction du gaspillage en Côte d’Ivoire. Nous sommes heureux de mettre notre expertise mondiale en matière de chaine d’approvisionnement au service de la banque alimentaire et de contribuer à la création de plusieurs entrepôts de vivres à travers le pays. Le CERFAM va faciliter la documentation de cette expérience afin qu’elle puisse servir de nonnes pratiques à étendre dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest.»
Quatre domaines d’intervention de collaboration dont le renforcement des capacités en matière de logistique et de gestion des entrepôts et des vivres, la promotion de l’alimentation scolaire durable par le biais des petits exploitants agricoles, une contribution au système d’alerte précoce de la sécurité alimentaire et de surveillance des prix des denrées alimentaires et générer les meilleures pratiques et les leçons apprises pour le transfert de connaissances ont été retenus pour cet accord.
Alors que l’humanité traverse une crise sanitaire sans précédent, exacerbant la vulnérabilité des populations dans le besoin, ce partenariat est d’autant plus d’intérêt.
Une première d’ailleurs pour le CERFAM, s’est réjouit Issa Sanogo, Directeur du centre. « Le CERFAM est partie prenante car c’est une opportunité d’apprentissage et compte documenter cette expérience comme étant une bonne pratique à d’autres pays de la sous-région qui pourraient s’en servir.»
A l’en croire, les pertes et les gaspillages alimentaires qui font partie des cible des ODD de l’agenda 2030 de l’ONU et de l’Union Africaine affectent les chaines d’approvisionnement alimentaires en réduisant les revenus des producteurs, en augmentant les couts pour les consommateurs et en réduisant l’accès.
« Dans l’ensemble des systèmes alimentaires mondiaux, les pertes et les gaspillages constituent à la sécurité alimentaire et à la nutrition mais au delà, c’est également un défi pour l’économie et l’environnement » a-t-il indiqué.
M. Sanogo cite par ailleurs la Côte d’Ivoire en bon élève dans la lutte contre la faim et la malnutrition. « c’est l’un des 19 pays sur les 54 à rapporter sur les pertes post-récoltes et le gaspillage alimentaire dans le dernier rapport annuel de l’UA de mise en oeuvre de la déclaration de Malabo et aussi l’un des 5 pays de la zone CEDEAO à fournir des données de base complètes qui sont en bonne voie d’atteindre les objectifs de réduction des pertes post-récoltes d’ici 2025. »
Félicitant les équipes techniques qui ont travaillé à ce partenariat, réunissant autour d’une même table trois acteurs majeurs de lutte contre les faim, Kignaman Soro, Président de la Banque alimentaire de Côte d’Ivoire a assuré ses partenaires, que la Banque Alimentaire de Côte d’Ivoire, principal bénéficiaire, jouera sa partie en faisant ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés dans le protocole d’accord.
« En nous mettant ensemble, nous irons loin dans la lutte contre la faim, la malnutrition et le gaspillage en Côte d’Ivoire. Ce partenariat devrait nous permettre de nous étendre au delà d’Abidjan et d’installer durablement nos activités sur plusieurs communes à l’intérieur de notre pays » a conclu M Soro.
P. R
Ce partenariat devrait également améliorer l’accès à la nourriture des familles vulnérables, en particulier pendant la crise sanitaire et contribuer à l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable Faim Zéro dans le pays.
Un tiers de personnes souffrant de malnutrition dans le monde sont des Africains. « Si les tendances se poursuivent, les africains représenteront la moitié de la population souffrant de malnutrition dans le monde d’ici 2030. 1 personne sur 2 souffrant de la faim sera un Africain » , met en garde Adeyinka Badejo Sanogo, Représentante résidente du PAM en Côte d’Ivoire.
Si des progrès ont été réalisés au niveau mondial pour réduire le retard de croissance chez les enfants, 40% de ces derniers souffrant de retard de croissance se trouvent en Afrique, selon les chiffres officiels et ce nombre augmente en Afrique subsaharienne.
En Côte d’Ivoire, des progrès ont été réalisés pour réduire la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition avant l’apparition de la pandémie. Mais ces progrès risquent d’être réduits à néant en raison de l’impact économique de cette crise sanitaire, prévient Adeyinka Badejo Sanogo qui lance un appel à trouver des solutions et des acteurs diversifiés qui travailleront ensemble pour résoudre ce problème.
C’est pourquoi dira-t-elle, « ce partenariat contribuera à un distribution efficace des aliments disponibles aux personnes dans le besoin et à la réduction du gaspillage en Côte d’Ivoire. Nous sommes heureux de mettre notre expertise mondiale en matière de chaine d’approvisionnement au service de la banque alimentaire et de contribuer à la création de plusieurs entrepôts de vivres à travers le pays. Le CERFAM va faciliter la documentation de cette expérience afin qu’elle puisse servir de nonnes pratiques à étendre dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest.»
Quatre domaines d’intervention de collaboration dont le renforcement des capacités en matière de logistique et de gestion des entrepôts et des vivres, la promotion de l’alimentation scolaire durable par le biais des petits exploitants agricoles, une contribution au système d’alerte précoce de la sécurité alimentaire et de surveillance des prix des denrées alimentaires et générer les meilleures pratiques et les leçons apprises pour le transfert de connaissances ont été retenus pour cet accord.
Alors que l’humanité traverse une crise sanitaire sans précédent, exacerbant la vulnérabilité des populations dans le besoin, ce partenariat est d’autant plus d’intérêt.
Une première d’ailleurs pour le CERFAM, s’est réjouit Issa Sanogo, Directeur du centre. « Le CERFAM est partie prenante car c’est une opportunité d’apprentissage et compte documenter cette expérience comme étant une bonne pratique à d’autres pays de la sous-région qui pourraient s’en servir.»
A l’en croire, les pertes et les gaspillages alimentaires qui font partie des cible des ODD de l’agenda 2030 de l’ONU et de l’Union Africaine affectent les chaines d’approvisionnement alimentaires en réduisant les revenus des producteurs, en augmentant les couts pour les consommateurs et en réduisant l’accès.
« Dans l’ensemble des systèmes alimentaires mondiaux, les pertes et les gaspillages constituent à la sécurité alimentaire et à la nutrition mais au delà, c’est également un défi pour l’économie et l’environnement » a-t-il indiqué.
M. Sanogo cite par ailleurs la Côte d’Ivoire en bon élève dans la lutte contre la faim et la malnutrition. « c’est l’un des 19 pays sur les 54 à rapporter sur les pertes post-récoltes et le gaspillage alimentaire dans le dernier rapport annuel de l’UA de mise en oeuvre de la déclaration de Malabo et aussi l’un des 5 pays de la zone CEDEAO à fournir des données de base complètes qui sont en bonne voie d’atteindre les objectifs de réduction des pertes post-récoltes d’ici 2025. »
Félicitant les équipes techniques qui ont travaillé à ce partenariat, réunissant autour d’une même table trois acteurs majeurs de lutte contre les faim, Kignaman Soro, Président de la Banque alimentaire de Côte d’Ivoire a assuré ses partenaires, que la Banque Alimentaire de Côte d’Ivoire, principal bénéficiaire, jouera sa partie en faisant ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés dans le protocole d’accord.
« En nous mettant ensemble, nous irons loin dans la lutte contre la faim, la malnutrition et le gaspillage en Côte d’Ivoire. Ce partenariat devrait nous permettre de nous étendre au delà d’Abidjan et d’installer durablement nos activités sur plusieurs communes à l’intérieur de notre pays » a conclu M Soro.
P. R