Plusieurs camions de marchandises sont bloqués à la frontière ivoiro-malienne, précisément au poste de contrôle frontalier de Nigouni dans l'extrême nord de la Côte d'Ivoire, a constaté l'AIP le samedi 23 août 2020.
Cette situation fait suite à la mesure d'embargo imposée au Mali par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), suite au coup d'Etat ayant renversé, le 18 août, le régime du président Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.
Depuis l'arrivée de ces camions à la frontière ivoirienne, jeudi soir et vendredi matins, la police frontière de la Côte d'Ivoire leur a intimé l'ordre de stationner.
"Et il en est de même des camions en provenance de la Côte d'Ivoire avec plusieurs marchandises à bord", précise Silué Lonigué, un Ivoirien conducteur de mini car transformé en camion de marchandises depuis la crise sanitaire de la Covid-19.
Les frontières terrestres de la Côte d'Ivoire étaient déjà fermées aux passagers depuis mi-mars avec l'avènement de la crise sanitaire du coronavirus. Mais cette mesure ne concernaient pas la circulation des marchandises entre le pays et ses voisins.
L'embargo de la CEDEAO vient durcir les mesures existantes, qui touchent désormais les marchandises.
(AIP)
kkc/tm
Cette situation fait suite à la mesure d'embargo imposée au Mali par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), suite au coup d'Etat ayant renversé, le 18 août, le régime du président Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.
Depuis l'arrivée de ces camions à la frontière ivoirienne, jeudi soir et vendredi matins, la police frontière de la Côte d'Ivoire leur a intimé l'ordre de stationner.
"Et il en est de même des camions en provenance de la Côte d'Ivoire avec plusieurs marchandises à bord", précise Silué Lonigué, un Ivoirien conducteur de mini car transformé en camion de marchandises depuis la crise sanitaire de la Covid-19.
Les frontières terrestres de la Côte d'Ivoire étaient déjà fermées aux passagers depuis mi-mars avec l'avènement de la crise sanitaire du coronavirus. Mais cette mesure ne concernaient pas la circulation des marchandises entre le pays et ses voisins.
L'embargo de la CEDEAO vient durcir les mesures existantes, qui touchent désormais les marchandises.
(AIP)
kkc/tm