Décédée le 19 janvier 2020 à Djékanou, Kouadio Allah Thérèse reposera pour toujours dans son village natal de Gbofia à 20 Km de Toumodi. La cantatrice baoulé y sera inhumée le 29 août prochain. En attendant cette ultime séparation, les obsèques de l’emblématique chanteuse traditionnelle ivoirienne ont déjà commencé. Ainsi, le 22 aout dernier, une journée artistique a été organisée à son honneur au Stade municipal de Toumodi de 9 heures à 20 heures. L’animation musicale a été assurée par les artistes tradi-modernes de la région du Bélier. Du 24 au 28 aout, il y a des prestations en continue à Gbofia par des chanteurs locaux. On y fait également des remises de dons des résidents de Gbofia et des villages voisins. Le vendredi 28 aout, ce sera la levée du corps à Ivosep (Salle Félix Houphouët-Boigny) à Treichville à Abidjan à 15 heures. Le corps sans vie de la diva baoulé sera ensuite transféré à Gbofia où aura lieu une seconde veillée artistique. Véritable icône de la musique tradi-moderne de Côte d’Ivoire, Allah Thérèse aura droit à des obsèques nationales. C’est pourquoi, avant son inhumation le samedi 29 aout à 11 heures dans son village natal, il y aura une cérémonie de remise de dons des officiels entre 9 heures et 10 heures. Ses obsèques sont soutenus par la tutelle à savoir le Ministère de la Culture et de la Francophonie avec à sa tête la Ministre Raymonde Goudou Coffie. Juste après la dernière scène sur terre de la diva baoulé, un déjeuner sera servi aux invités à 13 heures.
Allah Thérèse a quitté le monde des vivants à 85 ans en janvier dernier. Elle a fait ses classes de lead vocal dans la danse Agbirô dans son village natal. Ce qui lui vaudra de rencontrer son futur époux N’goran La Loi déjà virtuose de l’accordéon. En 1956, ils publient leur première œuvre dénommée ‘’Ahoumo N’Seli’’. L’épouse chante et l’époux l’accompagne à l’accordéon. Le 20 mai 2018, N’Goran la Loi décède. La chanteuse accuse le coup. Et deux années après, elle meurt à son tour le 19 janvier dernier. Le 24 mai 2012, Allah Thérèse est élevée au rang de Chevalier de l’ordre du Mérite ivoirien.
A l’image de la Cap-verdienne Césarisa Evora, Kouadio Allah Thérèse aura été jusqu’au bout la diva aux pieds nus de la musique traditionnelle ivoirienne avec son éternelle coiffure « Akôrou koffié » (la femme de l’araignée en baoulé) et son contagieux sourire. Adieu maman et repose en paix Allah Thérèse !
O. K.
Allah Thérèse a quitté le monde des vivants à 85 ans en janvier dernier. Elle a fait ses classes de lead vocal dans la danse Agbirô dans son village natal. Ce qui lui vaudra de rencontrer son futur époux N’goran La Loi déjà virtuose de l’accordéon. En 1956, ils publient leur première œuvre dénommée ‘’Ahoumo N’Seli’’. L’épouse chante et l’époux l’accompagne à l’accordéon. Le 20 mai 2018, N’Goran la Loi décède. La chanteuse accuse le coup. Et deux années après, elle meurt à son tour le 19 janvier dernier. Le 24 mai 2012, Allah Thérèse est élevée au rang de Chevalier de l’ordre du Mérite ivoirien.
A l’image de la Cap-verdienne Césarisa Evora, Kouadio Allah Thérèse aura été jusqu’au bout la diva aux pieds nus de la musique traditionnelle ivoirienne avec son éternelle coiffure « Akôrou koffié » (la femme de l’araignée en baoulé) et son contagieux sourire. Adieu maman et repose en paix Allah Thérèse !
O. K.