Madame la Représentante Spéciale de la Commission de l’Union Africaine en Côte d’Ivoire ;
Monsieur l’Ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire ;
Madame la Représentante de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire ;
Madame la représentante du Chef de bureau de Bureau Pays UNESCO ;
Madame la Représentante du Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ;
Mesdames et Messieurs les Président-e-s d’organisation de la Société civile ;
Chères sœurs du Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire;
Chères (es) amis (es) de la presse
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités, tous protocoles respectés.
Le temps passe et il laisse des traces sur son passage. Je voudrais, à bon escient, me remémorer avec vous la tragique année 2010. Je tiens à faire ce retour dans le passé encore si récent de la Côte d’Ivoire pour qu’ensemble on tisse une alliance de paix. Oui, il était une fois l’année 2010 (...)
Le corps sans vie de ce petit garçon était étalé dans une mare de sang. L’image était horrible. L’enfant de 8 ans avait été atteint mortellement par un obus tiré à quelques encablures de la maison de ses parents. Pas besoin de le transporter à l’hôpital, même si l’envie de le sauver existait. Il est mort sur le coup d’une mort tragique. Dans la fleur de l’âge, faut-il le préciser, le môme a été arraché à l’affection des siens. Personne n’a vu le coup venir. Nous sommes en 2010. La violence a atteint son paroxysme, créant consternation et désolation. Le petit Alex venait d’allonger la liste déjà beaucoup trop longue des victimes d’un conflit sadique. La politique, il en ignorait même les plus petits principes de base. Il n’a jamais été encarté PDCI, FPI, RDR, PIT, MFA.
De l’existence de ces partis politiques, il n’en avait cure. C’est le moins qu’on puisse dire. Et pourtant, le petit Alex allait payer le prix fort de cette guerre sans merci. Il s’est éteint à l’aube de sa vie, sans avoir réellement vécu. Il est parti pour toujours vers un monde qui n’était pas le sien à un âge si précoce.
Au-delà des images horribles et terrifiantes, chaque ivoirienne et chaque ivoirien a son récit de 2010.
1
Quel est votre récit personnel de 2010 ? Comme nation quel est notre récit de 2010 ? Ce récit existe et nous affecte aujourd’hui. Le récit que nous racontons notre récit de 2010 peut soit être source de vie et paix ou bien source de haine et de mort.
Aucune ivoirienne et aucun ivoirien ne peut se souvenir authentiquement de 2010 sans que la mémoire des victimes et des survivants ne lui dit au fond de son cœur : Plus Jamais cela à notre beau pays de vie et de joie.
La mémoire de 2010 doit se transformer en une mémoire glorieuse, c’est-à-dire une mémoire de la victoire de la force de vie et de paix sur la force de haine et de la mort.
La mémoire de 2010 doit se transformer en moi en un pouvoir de décision et je veux qu’il en soit ainsi pour tous les ivoiriens.
La mémoire de 2010 a consolidé dans ma vie mon rêve pour la Côte d’Ivoire.
Heureusement, nous sommes en 2020 :
En 2020, je rêve d’une Côte d’Ivoire unie, réconciliée et prospère dans laquelle les femmes et les hommes bénéficient des mêmes chances, des mêmes droits et des mêmes opportunités de sorte à vivre ensemble et travailler sans aucune distinction ethnique, religieuse et politique pour un développement équitable et durable dans une atmosphère paisible.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire berceau de paix et de vie.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire qui célèbre le développement équitable où les femmes et les hommes ont les mêmes chances pour offrir ce qu’ils ont de meilleur.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire où les jeunes développent leur potentialité et construisent leur avenir avec sérénité.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire des hommes et des femmes de droits.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire complètement guérie, paisible, reconstruite, et réconciliée dans sa diversité.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire où nous ensemble nous vivons dans la joie et l’amour nos diversités culturelles, et nos appartenances religieuses et politiques.
La Côte d’Ivoire aspire profondément à la paix. Chaque ivoirien rêve de paix.
La mémoire des victimes et des survivants de 2010 nous propose de choisir la voie de la paix.
Or la situation pré-électorale dans laquelle nous sommes, semble vouloir susciter l’inquiétude à tous les niveaux, dans les cœurs, dans les familles, et dans la communauté.
Malgré cela, la volonté de chaque ivoirien ou de chaque personne vivant en Côte d’Ivoire est d’aspirer à la Paix et de la rechercher, de la poursuivre, et la rendre pérenne est une réalité.
2
Mais, alors qu’est-ce que la Paix ? Il serait important de nous attarder sur cette notion pour une meilleure compréhension de la vision de CREA-PAIX.
La paix est un concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit.
Elle n’implique pas l’absence de conflit, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté
La paix c’est la capacité à vivre sereinement avec l’autre : individu ou société.
La paix est une activité, pas une passivité. Etre un spectateur passif face aux interactions violentes des autres tue la paix. Elle est un engagement qui se pratique tous les jours dans toutes nos interactions.
C’est en formant un contrepoids, majoritaire, où la paix prime dans les interactions humaines, qu’on peut susciter une remise en cause des "violents" et les éveiller au meilleur d’eux-mêmes. En restant passif, on se désolidarise de cet effort de contrepoids, on fait le choix de la violence des autres, même si on est le plus doux des êtres.
La paix demande une combativité positive dans nos relations à l’opposé d’un combat, la paix c’est une relation à construire ; avec soi-même, puis avec les autres, où la raison ne suffit pas, il faut aussi le cœur.
La paix est une relation de bien-vivre ensemble, solide et durable, basée sur le respect, la sérénité, la cordialité et la bonne intelligence entre humains.
C’est un choix de vie à la fois individuel, collectif, économique et politique.
Elle est le cœur d’une économie. Sans paix il ne peut exister une économie prospère. En cela, nous
pouvons dire que ‘’la paix est l’économie et que l’économie est la paix’’.
La paix est une activité, pas une passivité. Etre un spectateur passif face aux interactions violentes des autres tue la paix. Elle est un engagement qui se pratique tous les jours dans toutes nos interactions.
La paix demande une combativité positive dans nos relations à l’opposé d’un combat, la paix c’est une relation à construire ; avec soi-même, puis avec les autres, où la raison ne suffit pas, il faut aussi le cœur.
Notre conviction :
On peut préserver la paix en toutes circonstances.
La paix est non négociable parce que c’est le socle de tout développement et de toute
vie en l’humanité.
Les femmes ont une force de transformation exceptionnelle qui doit être mise au service
de la Paix (Résolution 1325 sur la paix et la sécurité en 2000).
3
Les jeunes ont leur intelligence et leur fougue qu’il faut mettre au service de la Paix (Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations unies en 2015).
Pour moi, La paix n’est plus à négocier. La Paix est non négociable. Cela signifie que nous devons nous engager à tout sacrifier pour la paix.
C’est par le dialogue qu’on protège la paix.
Le dialogue est toujours possible. Il n’y a pas des situations qui rendent le dialogue
impossible, ce serait une illusion. Tous les conflits peuvent être résolus par le dialogue
afin de préserver la paix. Mais il faut le vouloir.
Il faut de la volonté pour sauvegarder la paix. Une volonté réelle est toujours active. Elle
implique et même exige des décisions fortes, des actes héroïques et des sacrifices.
Et enfin, ma plus forte conviction réside dans le fait que nous pouvons construire l’Unité dans la diversité, faire de nos différences une opportunité, car la beauté de la vie comme de l’Arc-en-ciel se trouve précisément dans la pluralité de couleurs.
De cette conviction ressort la vision et le but de CREA-PAIX :
CREA-PAIX a pour but :
(i) de restaurer et réinventer la Paix pour nous et pour les générations futures ;
(ii) de développer la créativité et des actions concrètes pour transformer la société et les
communautés ;
(iii) de promouvoir la Paix durable à l’aide d’un leadership communautaire porté par les
femmes et les jeunes.
(iv) CREA-PAIX est aussi un instrument d’action pour les jeunes. Si l’avenir de la Côte
d’Ivoire est compromis par la violence, c’est bien celui des jeunes qui est emprisonné. Les jeunes, fer de lance de la nation, doivent se positionner pour défendre la paix, la condition de l’espérance à un avenir prospère.
(v) CREA-Paix prévoit des actions auprès des femmes et des jeunes pour susciter un engagement collectif et stratégique pour protéger et consolider la paix dans le contexte pré et post-électoral. CREA-PAIX compte sur votre engagement, femmes et hommes des médias pour participer à ce projet de sauver ce bien commun, la paix.
J’invite toutes les femmes et tous les jeunes à se positionner pour la paix, la vraie paix qui nécessite l’action.
Car, en réalité, je ne souhaite plus lutter simplement pour les droits des femmes à travers des sensibilisations, mais je voudrais plutôt donner les moyens adéquats aux communautés, aux femmes et aux jeunes pour contrôler leurs actions en matière de règlement des conflits au sein de leur communauté en développant leur leadership à travers l’éducation, la formation et le coaching.
Pour cette campagne dénommée parce que la Paix est non négociable » nous avons prévu quelques activités phares notamment en faveur des femmes, des jeunes et des communautés.
4
Pour conclure, cette initiative prend soin de s’attacher à l’Homme et à son bien-être. C’est ce qui compte le plus à nos yeux et dans la charte de notre projet. Je tiens à remercier également et saluer avec un profond respect toutes les personnes qui se sont mobilisées pour que ce projet aboutisse, tous ces hommes et femmes qui ont déjà adhéré à cette initiative.
Je lance un appel pressant à tout le monde afin de nous rejoindre pour la paix en Côte d’Ivoire.
‘’Car, la Paix ne peut se faire pour quelqu’un, ni contre quelqu’un, elle se fait avec quelqu’un pour le bonheur de tous.’’
Je vous remercie.
Monsieur l’Ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire ;
Madame la Représentante de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire ;
Madame la représentante du Chef de bureau de Bureau Pays UNESCO ;
Madame la Représentante du Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ;
Mesdames et Messieurs les Président-e-s d’organisation de la Société civile ;
Chères sœurs du Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire;
Chères (es) amis (es) de la presse
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités, tous protocoles respectés.
Le temps passe et il laisse des traces sur son passage. Je voudrais, à bon escient, me remémorer avec vous la tragique année 2010. Je tiens à faire ce retour dans le passé encore si récent de la Côte d’Ivoire pour qu’ensemble on tisse une alliance de paix. Oui, il était une fois l’année 2010 (...)
Le corps sans vie de ce petit garçon était étalé dans une mare de sang. L’image était horrible. L’enfant de 8 ans avait été atteint mortellement par un obus tiré à quelques encablures de la maison de ses parents. Pas besoin de le transporter à l’hôpital, même si l’envie de le sauver existait. Il est mort sur le coup d’une mort tragique. Dans la fleur de l’âge, faut-il le préciser, le môme a été arraché à l’affection des siens. Personne n’a vu le coup venir. Nous sommes en 2010. La violence a atteint son paroxysme, créant consternation et désolation. Le petit Alex venait d’allonger la liste déjà beaucoup trop longue des victimes d’un conflit sadique. La politique, il en ignorait même les plus petits principes de base. Il n’a jamais été encarté PDCI, FPI, RDR, PIT, MFA.
De l’existence de ces partis politiques, il n’en avait cure. C’est le moins qu’on puisse dire. Et pourtant, le petit Alex allait payer le prix fort de cette guerre sans merci. Il s’est éteint à l’aube de sa vie, sans avoir réellement vécu. Il est parti pour toujours vers un monde qui n’était pas le sien à un âge si précoce.
Au-delà des images horribles et terrifiantes, chaque ivoirienne et chaque ivoirien a son récit de 2010.
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Quel est votre récit personnel de 2010 ? Comme nation quel est notre récit de 2010 ? Ce récit existe et nous affecte aujourd’hui. Le récit que nous racontons notre récit de 2010 peut soit être source de vie et paix ou bien source de haine et de mort.
Aucune ivoirienne et aucun ivoirien ne peut se souvenir authentiquement de 2010 sans que la mémoire des victimes et des survivants ne lui dit au fond de son cœur : Plus Jamais cela à notre beau pays de vie et de joie.
La mémoire de 2010 doit se transformer en une mémoire glorieuse, c’est-à-dire une mémoire de la victoire de la force de vie et de paix sur la force de haine et de la mort.
La mémoire de 2010 doit se transformer en moi en un pouvoir de décision et je veux qu’il en soit ainsi pour tous les ivoiriens.
La mémoire de 2010 a consolidé dans ma vie mon rêve pour la Côte d’Ivoire.
Heureusement, nous sommes en 2020 :
En 2020, je rêve d’une Côte d’Ivoire unie, réconciliée et prospère dans laquelle les femmes et les hommes bénéficient des mêmes chances, des mêmes droits et des mêmes opportunités de sorte à vivre ensemble et travailler sans aucune distinction ethnique, religieuse et politique pour un développement équitable et durable dans une atmosphère paisible.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire berceau de paix et de vie.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire qui célèbre le développement équitable où les femmes et les hommes ont les mêmes chances pour offrir ce qu’ils ont de meilleur.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire où les jeunes développent leur potentialité et construisent leur avenir avec sérénité.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire des hommes et des femmes de droits.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire complètement guérie, paisible, reconstruite, et réconciliée dans sa diversité.
Je rêve d’une Côte d’Ivoire où nous ensemble nous vivons dans la joie et l’amour nos diversités culturelles, et nos appartenances religieuses et politiques.
La Côte d’Ivoire aspire profondément à la paix. Chaque ivoirien rêve de paix.
La mémoire des victimes et des survivants de 2010 nous propose de choisir la voie de la paix.
Or la situation pré-électorale dans laquelle nous sommes, semble vouloir susciter l’inquiétude à tous les niveaux, dans les cœurs, dans les familles, et dans la communauté.
Malgré cela, la volonté de chaque ivoirien ou de chaque personne vivant en Côte d’Ivoire est d’aspirer à la Paix et de la rechercher, de la poursuivre, et la rendre pérenne est une réalité.
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Mais, alors qu’est-ce que la Paix ? Il serait important de nous attarder sur cette notion pour une meilleure compréhension de la vision de CREA-PAIX.
La paix est un concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit.
Elle n’implique pas l’absence de conflit, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté
La paix c’est la capacité à vivre sereinement avec l’autre : individu ou société.
La paix est une activité, pas une passivité. Etre un spectateur passif face aux interactions violentes des autres tue la paix. Elle est un engagement qui se pratique tous les jours dans toutes nos interactions.
C’est en formant un contrepoids, majoritaire, où la paix prime dans les interactions humaines, qu’on peut susciter une remise en cause des "violents" et les éveiller au meilleur d’eux-mêmes. En restant passif, on se désolidarise de cet effort de contrepoids, on fait le choix de la violence des autres, même si on est le plus doux des êtres.
La paix demande une combativité positive dans nos relations à l’opposé d’un combat, la paix c’est une relation à construire ; avec soi-même, puis avec les autres, où la raison ne suffit pas, il faut aussi le cœur.
La paix est une relation de bien-vivre ensemble, solide et durable, basée sur le respect, la sérénité, la cordialité et la bonne intelligence entre humains.
C’est un choix de vie à la fois individuel, collectif, économique et politique.
Elle est le cœur d’une économie. Sans paix il ne peut exister une économie prospère. En cela, nous
pouvons dire que ‘’la paix est l’économie et que l’économie est la paix’’.
La paix est une activité, pas une passivité. Etre un spectateur passif face aux interactions violentes des autres tue la paix. Elle est un engagement qui se pratique tous les jours dans toutes nos interactions.
La paix demande une combativité positive dans nos relations à l’opposé d’un combat, la paix c’est une relation à construire ; avec soi-même, puis avec les autres, où la raison ne suffit pas, il faut aussi le cœur.
Notre conviction :
On peut préserver la paix en toutes circonstances.
La paix est non négociable parce que c’est le socle de tout développement et de toute
vie en l’humanité.
Les femmes ont une force de transformation exceptionnelle qui doit être mise au service
de la Paix (Résolution 1325 sur la paix et la sécurité en 2000).
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Les jeunes ont leur intelligence et leur fougue qu’il faut mettre au service de la Paix (Résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations unies en 2015).
Pour moi, La paix n’est plus à négocier. La Paix est non négociable. Cela signifie que nous devons nous engager à tout sacrifier pour la paix.
C’est par le dialogue qu’on protège la paix.
Le dialogue est toujours possible. Il n’y a pas des situations qui rendent le dialogue
impossible, ce serait une illusion. Tous les conflits peuvent être résolus par le dialogue
afin de préserver la paix. Mais il faut le vouloir.
Il faut de la volonté pour sauvegarder la paix. Une volonté réelle est toujours active. Elle
implique et même exige des décisions fortes, des actes héroïques et des sacrifices.
Et enfin, ma plus forte conviction réside dans le fait que nous pouvons construire l’Unité dans la diversité, faire de nos différences une opportunité, car la beauté de la vie comme de l’Arc-en-ciel se trouve précisément dans la pluralité de couleurs.
De cette conviction ressort la vision et le but de CREA-PAIX :
CREA-PAIX a pour but :
(i) de restaurer et réinventer la Paix pour nous et pour les générations futures ;
(ii) de développer la créativité et des actions concrètes pour transformer la société et les
communautés ;
(iii) de promouvoir la Paix durable à l’aide d’un leadership communautaire porté par les
femmes et les jeunes.
(iv) CREA-PAIX est aussi un instrument d’action pour les jeunes. Si l’avenir de la Côte
d’Ivoire est compromis par la violence, c’est bien celui des jeunes qui est emprisonné. Les jeunes, fer de lance de la nation, doivent se positionner pour défendre la paix, la condition de l’espérance à un avenir prospère.
(v) CREA-Paix prévoit des actions auprès des femmes et des jeunes pour susciter un engagement collectif et stratégique pour protéger et consolider la paix dans le contexte pré et post-électoral. CREA-PAIX compte sur votre engagement, femmes et hommes des médias pour participer à ce projet de sauver ce bien commun, la paix.
J’invite toutes les femmes et tous les jeunes à se positionner pour la paix, la vraie paix qui nécessite l’action.
Car, en réalité, je ne souhaite plus lutter simplement pour les droits des femmes à travers des sensibilisations, mais je voudrais plutôt donner les moyens adéquats aux communautés, aux femmes et aux jeunes pour contrôler leurs actions en matière de règlement des conflits au sein de leur communauté en développant leur leadership à travers l’éducation, la formation et le coaching.
Pour cette campagne dénommée parce que la Paix est non négociable » nous avons prévu quelques activités phares notamment en faveur des femmes, des jeunes et des communautés.
4
Pour conclure, cette initiative prend soin de s’attacher à l’Homme et à son bien-être. C’est ce qui compte le plus à nos yeux et dans la charte de notre projet. Je tiens à remercier également et saluer avec un profond respect toutes les personnes qui se sont mobilisées pour que ce projet aboutisse, tous ces hommes et femmes qui ont déjà adhéré à cette initiative.
Je lance un appel pressant à tout le monde afin de nous rejoindre pour la paix en Côte d’Ivoire.
‘’Car, la Paix ne peut se faire pour quelqu’un, ni contre quelqu’un, elle se fait avec quelqu’un pour le bonheur de tous.’’
Je vous remercie.