Zuénoula, Une mission du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) conduite par Tra Bi Goré, consultant pour le compte du programme, s'est rendue à Zuénoula pour visiter les différents camps de prières qui abritent les personnes vivant avec le VIH et atteintes de tuberculose.
Cette mission effectuée, le jeudi 27 août 2020, dans sept camps de prières, s'inscrit, selon M. Tra Bi, dans le cadre "d'un projet qui consiste à faire une enquête et à recueillir des données pour établir une cartographie nationale des malades du Sida dans des lieux de culte plus spécifiquement dans les camps dits de prières.
L'objectif de cette mission est d'établir une collaboration entre les services sanitaires des différentes localités et l'ensemble des camps de prières. Il s'agit, selon le consultant pour le Programme National de Lutte contre le Sida, d'une collaboration continue dans le cadre du suivi et de la prise en charge des personnes vivants avec le VIH et atteintes de tuberculose.
Selon le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique à travers le PNLS, des personnes déclarées séropositives dans des centres de santé pour des raisons diverses, dans le désarroi, trouvent refuge dans ces camps de prières dans un premier temps pour un réconfort spirituel et dans un deuxième temps pour y trouver la guérison.
Pour le chef de délégation, selon des témoignages ces malades, une fois sortis des centres de santé ne sont plus tracés donc sortent du système sanitaire. Il devient ainsi difficile de les tracer mais aussi il se pose la question du suivi de la prise de leurs médicaments.
A terme, cette mission pourra permettre aux guides religieux de bénéficier de certains documents comme des registres et du matériel de test de dépistage pour une prise en charge efficiente des malades.
Au total, plus d'une cinquantaine de malades ont été recensés dans les camps prières. Le chef de mission a déploré leurs conditions de vie précaires.
(AIP)
akr/tad/fmo
Cette mission effectuée, le jeudi 27 août 2020, dans sept camps de prières, s'inscrit, selon M. Tra Bi, dans le cadre "d'un projet qui consiste à faire une enquête et à recueillir des données pour établir une cartographie nationale des malades du Sida dans des lieux de culte plus spécifiquement dans les camps dits de prières.
L'objectif de cette mission est d'établir une collaboration entre les services sanitaires des différentes localités et l'ensemble des camps de prières. Il s'agit, selon le consultant pour le Programme National de Lutte contre le Sida, d'une collaboration continue dans le cadre du suivi et de la prise en charge des personnes vivants avec le VIH et atteintes de tuberculose.
Selon le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique à travers le PNLS, des personnes déclarées séropositives dans des centres de santé pour des raisons diverses, dans le désarroi, trouvent refuge dans ces camps de prières dans un premier temps pour un réconfort spirituel et dans un deuxième temps pour y trouver la guérison.
Pour le chef de délégation, selon des témoignages ces malades, une fois sortis des centres de santé ne sont plus tracés donc sortent du système sanitaire. Il devient ainsi difficile de les tracer mais aussi il se pose la question du suivi de la prise de leurs médicaments.
A terme, cette mission pourra permettre aux guides religieux de bénéficier de certains documents comme des registres et du matériel de test de dépistage pour une prise en charge efficiente des malades.
Au total, plus d'une cinquantaine de malades ont été recensés dans les camps prières. Le chef de mission a déploré leurs conditions de vie précaires.
(AIP)
akr/tad/fmo