Gagnoa - Le Premier ministre, Hamed Bakayoko, a refusé, le vendredi 28 août 2020, à Gagnoa, la libération “immédiate” des jeunes manifestants interpellés et déférés à la maison d’arrêt de la ville, à la suite des manifestations de rues, avec pose de barricades.
« Je vais vous décevoir, mais, ils ne seront pas libérés », a martelé M. Bakayoko, faisant fi du plaidoyer des jeunesses des communautés autochtones et allochtones de Gagnoa qui ont demandé que soient libérés la dizaine de jeunes se réclamant de l’opposition et incarcérés à la suite des violentes manifestations de rues.
La vision de Hamed Bakayoko est d’abord de voir se matérialiser le retour de la paix, tel que préconisé dans les discours des jeunes, avant d’envisager une quelconque clémence de la part des autorités étatiques.
« J’en connais qui, dès que sortis de prison, sont retournés dans les manifestations », a fait observer celui qui occupe aussi le poste de ministre d’Etat, ministre de la défense.
Le porte parole de la jeunesse autochtone, Gnakabi Désiré, a dit souffrir de l’incarcération de leurs amis, et a imploré la clémence du Premier ministre pour demander leur libération. Selon lui, vu le brassage des populations, il ne saurait exister deux camps à Gagnoa, comme le présentent certains.
Une dizaine de jeunes se réclamant de l’opposition avaient été interpellés les jeudi 13 et vendredi 14 août 2020, et placés sous mandat de dépôt, pour répondre du délit essentiellement de troubles à l’ordre public, exécuté dans le cadre d’une manifestation interdite.
(AIP)
dd/fmo
« Je vais vous décevoir, mais, ils ne seront pas libérés », a martelé M. Bakayoko, faisant fi du plaidoyer des jeunesses des communautés autochtones et allochtones de Gagnoa qui ont demandé que soient libérés la dizaine de jeunes se réclamant de l’opposition et incarcérés à la suite des violentes manifestations de rues.
La vision de Hamed Bakayoko est d’abord de voir se matérialiser le retour de la paix, tel que préconisé dans les discours des jeunes, avant d’envisager une quelconque clémence de la part des autorités étatiques.
« J’en connais qui, dès que sortis de prison, sont retournés dans les manifestations », a fait observer celui qui occupe aussi le poste de ministre d’Etat, ministre de la défense.
Le porte parole de la jeunesse autochtone, Gnakabi Désiré, a dit souffrir de l’incarcération de leurs amis, et a imploré la clémence du Premier ministre pour demander leur libération. Selon lui, vu le brassage des populations, il ne saurait exister deux camps à Gagnoa, comme le présentent certains.
Une dizaine de jeunes se réclamant de l’opposition avaient été interpellés les jeudi 13 et vendredi 14 août 2020, et placés sous mandat de dépôt, pour répondre du délit essentiellement de troubles à l’ordre public, exécuté dans le cadre d’une manifestation interdite.
(AIP)
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