Bangolo- La rentrée scolaire 2020-2021 n'a pas eu lieu lundi 14 septembre 2020 à Bangolo à cause d'une marche de protestation contre un autre mandat du président Ouattara, ont indiqué des acteurs locaux du système éducatif.
"On attendait les élèves, mais nous avons dû abandonner notre école à cause des bruits d'armes, surtout que toute la population s'était cachée dans les maisons et que la ville étaient sous tension", a expliqué un enseignant, Noël Gabin Koumouin.
Les protestations ont débuté aux environs de 06 heures avec des barricades dressées aux entrées et sorties de la ville en vue d'empêcher la circulation des véhicules.
Les manifestants ont incendié quatre engins lourds comportant des minerais et ont vandalisé les locaux de la commission électorale indépendante locale.
La gendarmerie de Man, venue en renfort à celle de Bangolo a dû user de gaz lacrymogènes disperser les manifestants.
Ces mesures dissuasives n'ont pas pu décourager les protestataires qui sont restés sur les routes jusqu'à la fin de la journée.
Le 19 août, Gouégui, village situé dans les périphéries de Bangolo, avait été le théâtre d'affrontements entre la gendarmerie et des jeunes qui organisaient une marche contre une nouvelle candidature du chef de l'Etat.
Le jeudi 13 août 2020, les mêmes manifestations s'étaient produites dans la ville de Bangolo et dans les sous-préfectures de Zéo et de Zou, note-t-on.
jn/ask
"On attendait les élèves, mais nous avons dû abandonner notre école à cause des bruits d'armes, surtout que toute la population s'était cachée dans les maisons et que la ville étaient sous tension", a expliqué un enseignant, Noël Gabin Koumouin.
Les protestations ont débuté aux environs de 06 heures avec des barricades dressées aux entrées et sorties de la ville en vue d'empêcher la circulation des véhicules.
Les manifestants ont incendié quatre engins lourds comportant des minerais et ont vandalisé les locaux de la commission électorale indépendante locale.
La gendarmerie de Man, venue en renfort à celle de Bangolo a dû user de gaz lacrymogènes disperser les manifestants.
Ces mesures dissuasives n'ont pas pu décourager les protestataires qui sont restés sur les routes jusqu'à la fin de la journée.
Le 19 août, Gouégui, village situé dans les périphéries de Bangolo, avait été le théâtre d'affrontements entre la gendarmerie et des jeunes qui organisaient une marche contre une nouvelle candidature du chef de l'Etat.
Le jeudi 13 août 2020, les mêmes manifestations s'étaient produites dans la ville de Bangolo et dans les sous-préfectures de Zéo et de Zou, note-t-on.
jn/ask