Daoukro – Le médecin en charge du Centre régional de la mutualité, des œuvres sociales en milieu scolaire (CREMOSS), Dr Coulibaly Donatani Nouhouo, assure que la non fréquentation des services de planification familiale par les élèves conduit à des grossesses non désirées.
Il s’exprimait le jeudi 17 septembre 2020 face aux leaders communautaires, à l'occasion d'une table ronde qu’organisait le district sanitaire en collaboration avec l'ONG américaine International Rescue Committee (IRC).
"L'impact de la non fréquentation des services de planification familiale par nos élèves aboutit naturellement à des grossesses non désirées chez les élèves. La problématique des grossesses en milieu scolaire reste à ce jour d'actualité. C'est un véritable fléau qui mine et ruine les investissements, les espoirs des parents, de l'État de Côte d'Ivoire et de milliers d'adolescentes chaque année", a fait savoir Dr Coulibaly.
"C'est pour contrer ce phénomène que le ministère de l'Education nationale a initié depuis 2013, un plan accéléré de réduction des grossesses avec l'appui technique et financier de l'UNFPA", a-t-il poursuivi.
Les actions mises en œuvre ont permis d'attirer l'attention de la communauté nationale et internationale sur le phénomène et de faire passer le nombre de grossesses de 5076 cas en 2013 à 3696 cas en 2016. Mais contre toute attente, ce nombre est remonté à 4125 cas à partir de l'année scolaire 2016-2017 et tend à persister jusqu'à ce jour, a-t-il regretté.
Pour résoudre ce problème, il a conseillé de corriger la défaillance dans l'encadrement des enfants. DR Coulibaly, a demandé aux parents d'être plus regardants dans leur encadrement surtout pendant les vacances scolaires. Il a également souhaité que les cours d'éducation sexuelle soient à la charge des agents de santé dûment formés par l'État pour la circonstance.
(AIP)
ca/kkf/cmas
Il s’exprimait le jeudi 17 septembre 2020 face aux leaders communautaires, à l'occasion d'une table ronde qu’organisait le district sanitaire en collaboration avec l'ONG américaine International Rescue Committee (IRC).
"L'impact de la non fréquentation des services de planification familiale par nos élèves aboutit naturellement à des grossesses non désirées chez les élèves. La problématique des grossesses en milieu scolaire reste à ce jour d'actualité. C'est un véritable fléau qui mine et ruine les investissements, les espoirs des parents, de l'État de Côte d'Ivoire et de milliers d'adolescentes chaque année", a fait savoir Dr Coulibaly.
"C'est pour contrer ce phénomène que le ministère de l'Education nationale a initié depuis 2013, un plan accéléré de réduction des grossesses avec l'appui technique et financier de l'UNFPA", a-t-il poursuivi.
Les actions mises en œuvre ont permis d'attirer l'attention de la communauté nationale et internationale sur le phénomène et de faire passer le nombre de grossesses de 5076 cas en 2013 à 3696 cas en 2016. Mais contre toute attente, ce nombre est remonté à 4125 cas à partir de l'année scolaire 2016-2017 et tend à persister jusqu'à ce jour, a-t-il regretté.
Pour résoudre ce problème, il a conseillé de corriger la défaillance dans l'encadrement des enfants. DR Coulibaly, a demandé aux parents d'être plus regardants dans leur encadrement surtout pendant les vacances scolaires. Il a également souhaité que les cours d'éducation sexuelle soient à la charge des agents de santé dûment formés par l'État pour la circonstance.
(AIP)
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